250 ans après la première loi de la presse, Ibrahima Khaliloulah Ndiaye, secrétaire général du Synpics, a saisi l'occasion de cette journée mondiale de la presse pour revenir sur le nouveau projet du Code de la presse qui tarde à être voté tout en mettant l'accent sur l'accès à la profession. "Il faut réglementer l'accès à la profession (...) Il faut mettre des "garde-fous" pour régulariser le métier". A l'en croire, "pour avoir un niveau d'information élevé, il faut régulariser le nouveau projet du code qui définit : "Est journaliste celui qui a un diplôme reconnu par l'État, qui a au moins la licence dans toute autre discipline et a eu une formation dans une rédaction, à la fin, reçu une attestation par une commission de validation des acquis". Pour lui, "le bénéfice du Sénégal se trouve dans la bonne formation" des journalistes. M. Ndiaye soutient que, si le code n'est pas encore voté, c'est juste une affaire de politique. Il estime donc qu'il ne faut pas s'attarder sur une partie d'un ensemble, mais plutôt traiter l'ensemble de ce projet pour l'avenir de la jeunesse. Surtout que le code à plusieurs dispositions qui sont avantageux. "La presse ne peut pas exister sans la liberté", a-t-il conclu.
Thierno Malick Ndiaye
Thierno Malick Ndiaye