Le Président Macky Sall doit-il encore prendre son mal en patience pour voir ses alliés sortir du bois et réagir à l’intifada qu’il a subie, vendredi dernier, sur le campus de l’Ucad ? L’absence de réaction de Moustapha Niasse, Ousmane Tanor Dieng, Maguette Thiam, Mamadou Ndoye, etc., ne pousse pas à répondre par l’affirmative.
Ces alliés du chef de la majorité présidentielle avaient habitué leur monde à des sorties plus ou moins fracassantes face aux assauts que subit leur partenaire. Que ceux-ci proviennent de l’opposition ou d’un autre camp. Alliés, donc plus proches de Macky Sall que la Société civile et même une partie de l’opposition qui condamne sur le principe, le Ps, l’Afp, la Ld, le Pit et autres se terrent.
Plus de soixante douze heures après les événements du campus de l’Ucad, nulle trace ou nul signe du moins jusqu’à hier de la moindre déclaration ou d’un communiqué de ces identités remarquables de la coalition Benno bokk yaakaar condamnant ou prenant position sur les jets de pierres dont le Président Macky Sall a été l’objet.
Pourtant, ces mêmes alliés n’ont pas manqué, quand l’occasion s’est présentée dans le passé, d’élever la voix pour mettre en avant le slogan du «Gouverner ensemble». Il y a à se rappeler, entre autres, le retour du Président Wade de la France, après plusieurs années d’«exil».
Nous reviennent encore en mémoire aussi la traque des biens mal acquis, la sortie du même Abdoulaye Wade -frustré du maintien en détention de son fils Karim contre le Président Macky Sall et qui n’avait pas manqué de susciter la colère des proches du pape du Sopi.
A y regarder de près, l’attitude des alliés de Macky Sall laisse entendre qu’ils accompagnent le Président pour ne recueillir que les retombées positives de son règne. Histoire de dire : «A Macky les échecs, les diatribes et autres attaques» et «à nous tous les succès et points positifs de sa gouvernance».
Les différents séminaires, qui ont eu à regrouper ou réunir les membres de cette coalition hétéroclite, n’ont pas servi à recoller davantage les éléments ou parties de ce tout qu’est Bby. La coalition au pouvoir n’est finalement qu’un assemblage de formations politiques aux intérêts purement divergents.
Si une actualité brûlante comme les jets de pierres sur le président de la République qui est la clef de voûte des institutions du pays ne peut faire sortir de leur mutisme des alliés de ce dernier, il y a vraiment lieu de s’interroger sur l’avenir de ce regroupement des formations politiques qui incarnent le pouvoir sous la deuxième alternance.
Ces alliés du chef de la majorité présidentielle avaient habitué leur monde à des sorties plus ou moins fracassantes face aux assauts que subit leur partenaire. Que ceux-ci proviennent de l’opposition ou d’un autre camp. Alliés, donc plus proches de Macky Sall que la Société civile et même une partie de l’opposition qui condamne sur le principe, le Ps, l’Afp, la Ld, le Pit et autres se terrent.
Plus de soixante douze heures après les événements du campus de l’Ucad, nulle trace ou nul signe du moins jusqu’à hier de la moindre déclaration ou d’un communiqué de ces identités remarquables de la coalition Benno bokk yaakaar condamnant ou prenant position sur les jets de pierres dont le Président Macky Sall a été l’objet.
Pourtant, ces mêmes alliés n’ont pas manqué, quand l’occasion s’est présentée dans le passé, d’élever la voix pour mettre en avant le slogan du «Gouverner ensemble». Il y a à se rappeler, entre autres, le retour du Président Wade de la France, après plusieurs années d’«exil».
Nous reviennent encore en mémoire aussi la traque des biens mal acquis, la sortie du même Abdoulaye Wade -frustré du maintien en détention de son fils Karim contre le Président Macky Sall et qui n’avait pas manqué de susciter la colère des proches du pape du Sopi.
A y regarder de près, l’attitude des alliés de Macky Sall laisse entendre qu’ils accompagnent le Président pour ne recueillir que les retombées positives de son règne. Histoire de dire : «A Macky les échecs, les diatribes et autres attaques» et «à nous tous les succès et points positifs de sa gouvernance».
Les différents séminaires, qui ont eu à regrouper ou réunir les membres de cette coalition hétéroclite, n’ont pas servi à recoller davantage les éléments ou parties de ce tout qu’est Bby. La coalition au pouvoir n’est finalement qu’un assemblage de formations politiques aux intérêts purement divergents.
Si une actualité brûlante comme les jets de pierres sur le président de la République qui est la clef de voûte des institutions du pays ne peut faire sortir de leur mutisme des alliés de ce dernier, il y a vraiment lieu de s’interroger sur l’avenir de ce regroupement des formations politiques qui incarnent le pouvoir sous la deuxième alternance.