1. Présentez-nous Chams Diagne?
Je suis en charge de l’expansion de Viadeo en Afrique. J’ai fait mes études supérieures et ma carrière professionnelle en France dans le domaine du digital en maniant les deux phases du web. Avec des amis nous avons d’abord monté une start-up appelée Web Agency avant de rejoindre le web 2.0 avec Viadeo. Nous avons démarré petit à petit avec une équipe de cinq personnes en créant Viaduc. Cette structure est devenue notre marque de fabrique et c’est cela qui m’a propulsé dans un domaine qui m’intéresse particulièrement et qui est une passion, celui du web.
2. Comment va Viadeo en Afrique?
Viadeo va plutôt bien. Si on se réfère aux chiffres depuis sa création, on constate que chaque année, le nombre de membres a quasiment doublé dans certains pays et triplé dans d’autres. Ce qui est positif. Nous avons ouvert un bureau à Dakar, il y a deux ans et un autre au Maroc l’année dernière. Le fait d’être un réseau social qui a choisi d’être présent semble avoir un impact sur le volume des membres. D’où plus d’adhésion et cela montre un fort intérêt pour le réseau social professionnel. Nous avons remarqué que nos membres sont très actifs. Ce sont surtout les entrepreneurs, les chefs d’entreprises, les cadres de tous secteurs en Afrique francophone qui s’y retrouvent d’un point de vue carrière (être “chassé”, accroître sa ” réputation sur le web”), et business (recherche de nouveaux clients, partenaires ou fournisseurs…). Ajoutons que Viadeo va très souvent à la rencontre de ses membres. Le fait d’être en ligne est une chose mais c’est aussi et surtout une moyen de déployer une stratégie multi- locale, c’est à dire de s’adapter au contexte dans les marchés où nous nous trouvons.
3. Quelles sont les difficultés rencontrées quant à la pénétration en Afrique?
Nous n’avons pas rencontré beaucoup de difficultés. Peut-être à titre personnel car j’ai dû m’adapter à la manière de travailler au Sénégal où je n’ai jamais exercé auparavant. J’ai beaucoup appris en étant ici et je peux dire que c’est intéressant d’avoir cette double culture qui est pour moi une richesse dans ma vie professionnelle.
Viadeo en Afrique c’était un challenge, une mission. Il y a eu certes des difficultés par rapport au temps de faire les choses, de bien les mettre en place. Quand on appartient à un groupe européen où il y a des standards, des objectifs, des deadlines à respecter, il faut leur faire comprendre que la notion de temps est différente selon où l’on se trouve. Mon rôle est de remonter les informations afin d’avoir une meilleure visibilité sur le marché africain. Il est important de mentionner que l’Afrique est le marché prioritaire de Viadeo car nous croyons vraiment en son potentiel.
4. Pensez- vous que le marché sénégalais soit prêt à recevoir des multi nationales et faire des revenus?
Le marché sénégalais est certainement l’un des plus matures aujourd’hui au niveau de l’Afrique sub-saharienne. Par exemple, le taux d’équipement et d’usage d’Internet est carrément en avance par rapport à d’autres pays potentiellement plus riches et qui ont un peu plus de moyens. On peut donc noter que la politique active et offensive de ce point de vue est nettement supérieure par rapport aux autres. Le Sénégal est en avance. Le sénégalais est curieux de tout et il nous le montre tous les jours avec la création de blogs, “webzines”, journaux en ligne, portails généralistes, start-up, e-learning…
La population sénégalaise est majoritairement jeune en plus elle représente un avenir très prometteur. Nous savons comment les intéresser, les faire adhérer et les rendre plus actifs.
5. Expliquer nous votre partenariat avec Le Soleil? Comment va t-il fonctionner?
Travailler avec une maison de plus de 50 années d’existence, qui est capable d’innover et qui est ouverte aux nouvelles technologies est clairement une excellente opportunité pour Viadeo. Nous avons aussi signé un partenariat avec Matin Emploi, un journal marocain. En effet, il y a toujours des innovateurs qui viennent vers nous. Notre but est de trouver les moyens de les attirer. Les recruteurs ont aujourd’hui plus le réflexe de publier des offres sur le support papier qui a tendance à disparaître. On s’est dit avec Le Soleil, qu’il serait intéressant d’amener les recruteurs à être présents “online” car celui-ci est l’avenir et le présent dans certaines zones du monde. Cela permettrait d’avoir un accès plus facile aux offres, d’allonger la visibilité de l’annonce du recruteur et d’agrandir leur communauté.
Viadeo se déploie donc sur le continent africain principalement en zone francophone et compte s’étendre d’ici quelques années en Afrique anglophone.
Je suis en charge de l’expansion de Viadeo en Afrique. J’ai fait mes études supérieures et ma carrière professionnelle en France dans le domaine du digital en maniant les deux phases du web. Avec des amis nous avons d’abord monté une start-up appelée Web Agency avant de rejoindre le web 2.0 avec Viadeo. Nous avons démarré petit à petit avec une équipe de cinq personnes en créant Viaduc. Cette structure est devenue notre marque de fabrique et c’est cela qui m’a propulsé dans un domaine qui m’intéresse particulièrement et qui est une passion, celui du web.
2. Comment va Viadeo en Afrique?
Viadeo va plutôt bien. Si on se réfère aux chiffres depuis sa création, on constate que chaque année, le nombre de membres a quasiment doublé dans certains pays et triplé dans d’autres. Ce qui est positif. Nous avons ouvert un bureau à Dakar, il y a deux ans et un autre au Maroc l’année dernière. Le fait d’être un réseau social qui a choisi d’être présent semble avoir un impact sur le volume des membres. D’où plus d’adhésion et cela montre un fort intérêt pour le réseau social professionnel. Nous avons remarqué que nos membres sont très actifs. Ce sont surtout les entrepreneurs, les chefs d’entreprises, les cadres de tous secteurs en Afrique francophone qui s’y retrouvent d’un point de vue carrière (être “chassé”, accroître sa ” réputation sur le web”), et business (recherche de nouveaux clients, partenaires ou fournisseurs…). Ajoutons que Viadeo va très souvent à la rencontre de ses membres. Le fait d’être en ligne est une chose mais c’est aussi et surtout une moyen de déployer une stratégie multi- locale, c’est à dire de s’adapter au contexte dans les marchés où nous nous trouvons.
3. Quelles sont les difficultés rencontrées quant à la pénétration en Afrique?
Nous n’avons pas rencontré beaucoup de difficultés. Peut-être à titre personnel car j’ai dû m’adapter à la manière de travailler au Sénégal où je n’ai jamais exercé auparavant. J’ai beaucoup appris en étant ici et je peux dire que c’est intéressant d’avoir cette double culture qui est pour moi une richesse dans ma vie professionnelle.
Viadeo en Afrique c’était un challenge, une mission. Il y a eu certes des difficultés par rapport au temps de faire les choses, de bien les mettre en place. Quand on appartient à un groupe européen où il y a des standards, des objectifs, des deadlines à respecter, il faut leur faire comprendre que la notion de temps est différente selon où l’on se trouve. Mon rôle est de remonter les informations afin d’avoir une meilleure visibilité sur le marché africain. Il est important de mentionner que l’Afrique est le marché prioritaire de Viadeo car nous croyons vraiment en son potentiel.
4. Pensez- vous que le marché sénégalais soit prêt à recevoir des multi nationales et faire des revenus?
Le marché sénégalais est certainement l’un des plus matures aujourd’hui au niveau de l’Afrique sub-saharienne. Par exemple, le taux d’équipement et d’usage d’Internet est carrément en avance par rapport à d’autres pays potentiellement plus riches et qui ont un peu plus de moyens. On peut donc noter que la politique active et offensive de ce point de vue est nettement supérieure par rapport aux autres. Le Sénégal est en avance. Le sénégalais est curieux de tout et il nous le montre tous les jours avec la création de blogs, “webzines”, journaux en ligne, portails généralistes, start-up, e-learning…
La population sénégalaise est majoritairement jeune en plus elle représente un avenir très prometteur. Nous savons comment les intéresser, les faire adhérer et les rendre plus actifs.
5. Expliquer nous votre partenariat avec Le Soleil? Comment va t-il fonctionner?
Travailler avec une maison de plus de 50 années d’existence, qui est capable d’innover et qui est ouverte aux nouvelles technologies est clairement une excellente opportunité pour Viadeo. Nous avons aussi signé un partenariat avec Matin Emploi, un journal marocain. En effet, il y a toujours des innovateurs qui viennent vers nous. Notre but est de trouver les moyens de les attirer. Les recruteurs ont aujourd’hui plus le réflexe de publier des offres sur le support papier qui a tendance à disparaître. On s’est dit avec Le Soleil, qu’il serait intéressant d’amener les recruteurs à être présents “online” car celui-ci est l’avenir et le présent dans certaines zones du monde. Cela permettrait d’avoir un accès plus facile aux offres, d’allonger la visibilité de l’annonce du recruteur et d’agrandir leur communauté.
Viadeo se déploie donc sur le continent africain principalement en zone francophone et compte s’étendre d’ici quelques années en Afrique anglophone.