Pour échapper à la clameur sociale, A. Ndiaye a pris la décision d’interrompre sa grossesse. Cela a failli lui coûter la vie. Son cauchemar a commencé le jour où elle a appris sa grossesse. Paniquée, la nouvelle bachelière s’en est ouverte à son petit-ami Issa Faye. Tout en reconnaissant son œuvre, ce dernier conseille à sa dulcinée de se départir de sa grossesse. Ainsi, il la met en rapport avec le nommé Boubacar Diédhiou qui, selon le petit-ami, peut les aider dans leur projet d’interrompre la grossesse.
Ainsi, A. Ndiaye saisit l’étudiant en comptabilité qui s’adonne à la vente illicite de médicaments. Celui-ci, à son tour, lui remet un comprimé moyennant la somme de 50 000 F CFA. En prenant le médicament, A. Ndiaye est loin de se douter qu’il sera la source de tous ses malheurs. Car, à peine l’a-t-elle avalé qu’il commence à provoquer des effets secondaires inattendus. Finalement, la demoiselle atterrit aux urgences d’une structure de santé sise à Rufisque. N’eût été sa prise en charge médicale rapide, le pire allait se produire.
C’est après s’être réveillée qu’elle est passée aux aveux, en confiant au médecin le délit qu’elle venait de commettre. Conscient de la gravité des faits, le médecin a alerté la police qui a ouvert une enquête. C’est à l’issue des investigations que B. Diédhiou et la victime A. Ndiaye ont été arrêtés. Le petit-ami de la jeune fille, lui, s’est fondu dans la nature.
A la barre des flagrants délits de Dakar, hier, entendu en premier, I. Diédhiou, jugé pour complicité de tentative d’interruption volontaire de grossesse, a tout nié en bloc, alors qu’il avait reconnu l’accusation à l’enquête. Selon lui, c’est la bachelière qui l’a sollicité, par l’entremise de son petit-ami en cavale, parce qu’elle voulait soulager ses maux de ventre, car, étant en état de grossesse. ‘’Je me suis rendu au marché Sandaga pour payer le médicament à 35 000 F CFA. Je l'ai revendu à la dame à 50. 000’’, a déclaré M. Diédhiou.
Mais le juge, qui était loin d’être convaincu, lui fait savoir que sa version est invraisemblable. ‘’Vous ne vous souciez pas des conséquences que le médicament peut avoir sur la santé de la personne’’, a renchéri le magistrat.
Quant à la bachelière A. Ndiaye, poursuivie pour tentative d’interruption volontaire de grossesse, elle a reconnu les faits, en admettant avoir payé le médicament à 50 000 F CFA. ‘’Vous êtes enceinte de combien de semaines ?’’, lui demande le juge. ‘’Je l’ignore’’, a répondu la demoiselle.
Dans son réquisitoire, le parquet a soutenu que si B. Diédhiou n’évoluait pas dans le commerce illicite de médicaments, A. Ndiaye n’allait pas le solliciter. De l’avis du parquet, la loi réprime plus ceux qui vendent ces produits prohibés, ceux qui profitent de la détresse des autres que ceux qui en consomment. Par conséquent, il a requis deux ans dont six mois ferme contre B. Diédhiou et six mois avec sursis contre la bachelière.
Même si B. Diédhiou s’est rétracté à la barre, l’avocat qui assurait sa défense, lui, a plaidé coupable. Selon la robe noire, son client a voulu se dédouaner pour échapper aux sanctions pénales. Ainsi, il a demandé au tribunal de lui tendre la perche, en lui faisant une application bienveillante de la loi. L’avocat d’A. Ndiaye a abondé dans le même sens, en présentant les regrets de sa cliente. ‘’Sa grossesse relève de son destin. Elle ne recommencera pas’’, a-t-il expliqué. C’est pourquoi, il a plaidé la clémence, en la dispensant de peine.
Finalement, le tribunal a reconnu les prévenus coupables des chefs pour lesquels ils comparaissaient. Boubacar Diédhiou a écopé d’une peine de 1 an dont 6 mois ferme, tandis que sa coprévenue s’en est sortie avec une peine assortie du sursis de 6 mois.
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Ainsi, A. Ndiaye saisit l’étudiant en comptabilité qui s’adonne à la vente illicite de médicaments. Celui-ci, à son tour, lui remet un comprimé moyennant la somme de 50 000 F CFA. En prenant le médicament, A. Ndiaye est loin de se douter qu’il sera la source de tous ses malheurs. Car, à peine l’a-t-elle avalé qu’il commence à provoquer des effets secondaires inattendus. Finalement, la demoiselle atterrit aux urgences d’une structure de santé sise à Rufisque. N’eût été sa prise en charge médicale rapide, le pire allait se produire.
C’est après s’être réveillée qu’elle est passée aux aveux, en confiant au médecin le délit qu’elle venait de commettre. Conscient de la gravité des faits, le médecin a alerté la police qui a ouvert une enquête. C’est à l’issue des investigations que B. Diédhiou et la victime A. Ndiaye ont été arrêtés. Le petit-ami de la jeune fille, lui, s’est fondu dans la nature.
A la barre des flagrants délits de Dakar, hier, entendu en premier, I. Diédhiou, jugé pour complicité de tentative d’interruption volontaire de grossesse, a tout nié en bloc, alors qu’il avait reconnu l’accusation à l’enquête. Selon lui, c’est la bachelière qui l’a sollicité, par l’entremise de son petit-ami en cavale, parce qu’elle voulait soulager ses maux de ventre, car, étant en état de grossesse. ‘’Je me suis rendu au marché Sandaga pour payer le médicament à 35 000 F CFA. Je l'ai revendu à la dame à 50. 000’’, a déclaré M. Diédhiou.
Mais le juge, qui était loin d’être convaincu, lui fait savoir que sa version est invraisemblable. ‘’Vous ne vous souciez pas des conséquences que le médicament peut avoir sur la santé de la personne’’, a renchéri le magistrat.
Quant à la bachelière A. Ndiaye, poursuivie pour tentative d’interruption volontaire de grossesse, elle a reconnu les faits, en admettant avoir payé le médicament à 50 000 F CFA. ‘’Vous êtes enceinte de combien de semaines ?’’, lui demande le juge. ‘’Je l’ignore’’, a répondu la demoiselle.
Dans son réquisitoire, le parquet a soutenu que si B. Diédhiou n’évoluait pas dans le commerce illicite de médicaments, A. Ndiaye n’allait pas le solliciter. De l’avis du parquet, la loi réprime plus ceux qui vendent ces produits prohibés, ceux qui profitent de la détresse des autres que ceux qui en consomment. Par conséquent, il a requis deux ans dont six mois ferme contre B. Diédhiou et six mois avec sursis contre la bachelière.
Même si B. Diédhiou s’est rétracté à la barre, l’avocat qui assurait sa défense, lui, a plaidé coupable. Selon la robe noire, son client a voulu se dédouaner pour échapper aux sanctions pénales. Ainsi, il a demandé au tribunal de lui tendre la perche, en lui faisant une application bienveillante de la loi. L’avocat d’A. Ndiaye a abondé dans le même sens, en présentant les regrets de sa cliente. ‘’Sa grossesse relève de son destin. Elle ne recommencera pas’’, a-t-il expliqué. C’est pourquoi, il a plaidé la clémence, en la dispensant de peine.
Finalement, le tribunal a reconnu les prévenus coupables des chefs pour lesquels ils comparaissaient. Boubacar Diédhiou a écopé d’une peine de 1 an dont 6 mois ferme, tandis que sa coprévenue s’en est sortie avec une peine assortie du sursis de 6 mois.
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