Interruption volontaire de grossesse : Engrossée par son amant, l’élève de 17 ans se fait avorter


Rédigé le Jeudi 5 Octobre 2017 à 13:00 | Lu 74 fois | 0 commentaire(s)




Interruption volontaire de grossesse : Engrossée par son amant, l’élève de 17 ans se fait avorter
Au début de cette affaire, son seul souci était que sa mère ne soit pas au courant de sa grossesse. Mais aujourd’hui, elle a récolté pire, puisque au-delà de la réaction de sa mère qu’elle craignait, elle devra faire face au regard de la société entière, car elle a atterri en prison. Et ce, aux côtés de son jeune amant, poursuivi pour complicité d’avortement. 

En réalité, c’est le commissariat de point E, qui a instruit cette affaire d’interruption de grossesse. Et devant les limiers, la jeune fille de 17 ans a expliqué que c’est après la Tabaski qu’elle a eu un rapport avec son amant C.P.T. « j’ai senti que je pouvais tomber enceinte. C’est ainsi que je me suis rendue au poste de santé des HLM pour faire un test de grossesse qui s’est révélé positif », a-t-elle expliqué. Et c’est au retour, dit-elle, qu’elle s’en est ouverte à son amant. Et pour toute réponse à l’idée d’avorter, ce dernier lui a conseillé de « faire l’amour, ce qui va permettre l’ouverture du vagin et par la suite, faciliter l’entrée des médicaments ». 

C’est à ‘’Keur Serigne bi’’ que le jeune homme a acheté les comprimés

C’est dans ces circonstances poursuit K.M, que son amant avait acheté des médicaments à ‘’Keur serigne bi’’. Des comprimés qui, après les avoir pris, lui ont causé des maux de ventre terribles. « Finalement, je saignais et lorsque je me suis rendue aux toilettes, j’ai perdu connaissance », a dit la jeune fille qui a finalement été évacuée au centre de santé Gaspard Camara. 

D’ailleurs, c’est sur place que les limiers qui ont certainement, été alertés, l’ont trouvée. Interpellé plus tard pour complicité d’avortement, son amant a expliqué comment il a connu la fille qui en réalité, faisait des cours du soir chez lui. Et sur l’avortement, il a reconnu les faits, soutenant que c’est dans le marché noir qu’il s’est procuré le médicament. 

Selon lui, s’il a donné ces comprimés à sa petite-amie, c’est parce que cette dernière voulait se débarrasser de la grossesse par crainte de la réaction de sa mère. Ils ont tous les deux, été déférés au parquet. 


Vox populi


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