Depuis qu’elle a posté la vidéo par laquelle elle s’est mise à proférer des injures à l’endroit de la communauté wolof, Penda Bâ s’est mise à carreau pour échapper à la justice. Mais, c’était sans compter avec la redoutable équipe du commandant Issa Diack de la Section de Recherches, qui a agi avec promptitude pour la repérer et la mettre dans le panier à salade.
Selon nos informations, dès que les pandores ont vu la vidéo, ils en ont informé le procureur de la République qui les a mis aux trousses de la dame. La Section de Recherches, très bien outillée, travaille alors avec la Cellule de veille opérationnelle de la Plateforme numérique. Une analyse des éléments de la vidéo permettra de savoir les noms de ses parents de l'auteure de la vidéo et leur adresse.
La brigade d’Agnam est alors mise dans le coup. Les gendarmes d’Agnam localisent la maison, et s’y rendent dès le jeudi matin. Penda Bâ absente des lieux, sa famille n’a pas voulu coopérer avec les gendarmes. Tout de même, les enquêteurs n’abandonnent pas et mettent la maison sous surveillance.
Filature entre Agnam-Dakar-Mbour
Un travail technique est fait par la cellule qui permettra de localiser un jeune garçon avec qui elle a eu un échange téléphonique et qui se trouve à Dakar. Les redoutables enquêteurs suivent alors de près la communication ainsi que le téléphone du garçon, mais il s’est trouvé que le jeune homme a cessé de communiquer à 4 heures du matin.
Niché aux Hlm, il ne tardera pas à recevoir la visite des pandores, qui le cuisinent afin de savoir où se cache Penda Bâ qui était restée coi. Le gosse se montre réticent à donner des informations aux gendarmes. Avec la Cellule informatique et le travail sur le terrain, les enquêteurs apprennent qu’elle a quitté Dakar, dans la nuit du jeudi au vendredi, vers 3 heures du matin, pour se rendre à Mbour, auprès d’un de ses frères avec qui elle a eu un bref coup de fil téléphonique. Mais, là également, à 4 heures du matin, le frère éteint son téléphone.
Mais, les fins pandores découvriront qu’elle a une tante à Saly Niakh Niakhal et les positions géographiques précisent la maison de la tante. De l’autre côté, à Agnam, sa mère est soumise au feu roulant des questions.
Ce fut le moment choisi par Penda Bâ pour dire à certains proches, d’annoncer aux gendarmes qu’elle va se rendre, mais c’était trop tard, puisque les enquêteurs avaient localisé le domicile où elle se cachait à Saly Niakh Niakhal. Cueillie, elle a été conduite hier dans les locaux de la Section de Recherches pour y être entendue.
Le Haut Commandant de la gendarmerie déterminé à traquer les délinquants du net
Par ailleurs, au cours de la journée d’hier, des informations ont fait état d’une vidéo qu’elle aurait postée pour demander pardon. Mais, selon nos sources, le son n’est pas audible.
En tout cas, selon des sources dignes de foi, le Haut Commandant de la gendarmerie est décidé à mettre fin à ces dérives. Tous les moyens nécessaires sont ainsi mis à la disposition des gendarmes, avec des instructions fermes, pour mettre la main sur tout individu qui s’aventurerait à poster des images obscènes ou des sons pour injurier les honnêtes citoyens. En fait, certains comportements sont à blâmer puisque pouvant même embraser le pays.
Source: Les Echos
Selon nos informations, dès que les pandores ont vu la vidéo, ils en ont informé le procureur de la République qui les a mis aux trousses de la dame. La Section de Recherches, très bien outillée, travaille alors avec la Cellule de veille opérationnelle de la Plateforme numérique. Une analyse des éléments de la vidéo permettra de savoir les noms de ses parents de l'auteure de la vidéo et leur adresse.
La brigade d’Agnam est alors mise dans le coup. Les gendarmes d’Agnam localisent la maison, et s’y rendent dès le jeudi matin. Penda Bâ absente des lieux, sa famille n’a pas voulu coopérer avec les gendarmes. Tout de même, les enquêteurs n’abandonnent pas et mettent la maison sous surveillance.
Filature entre Agnam-Dakar-Mbour
Un travail technique est fait par la cellule qui permettra de localiser un jeune garçon avec qui elle a eu un échange téléphonique et qui se trouve à Dakar. Les redoutables enquêteurs suivent alors de près la communication ainsi que le téléphone du garçon, mais il s’est trouvé que le jeune homme a cessé de communiquer à 4 heures du matin.
Niché aux Hlm, il ne tardera pas à recevoir la visite des pandores, qui le cuisinent afin de savoir où se cache Penda Bâ qui était restée coi. Le gosse se montre réticent à donner des informations aux gendarmes. Avec la Cellule informatique et le travail sur le terrain, les enquêteurs apprennent qu’elle a quitté Dakar, dans la nuit du jeudi au vendredi, vers 3 heures du matin, pour se rendre à Mbour, auprès d’un de ses frères avec qui elle a eu un bref coup de fil téléphonique. Mais, là également, à 4 heures du matin, le frère éteint son téléphone.
Mais, les fins pandores découvriront qu’elle a une tante à Saly Niakh Niakhal et les positions géographiques précisent la maison de la tante. De l’autre côté, à Agnam, sa mère est soumise au feu roulant des questions.
Ce fut le moment choisi par Penda Bâ pour dire à certains proches, d’annoncer aux gendarmes qu’elle va se rendre, mais c’était trop tard, puisque les enquêteurs avaient localisé le domicile où elle se cachait à Saly Niakh Niakhal. Cueillie, elle a été conduite hier dans les locaux de la Section de Recherches pour y être entendue.
Le Haut Commandant de la gendarmerie déterminé à traquer les délinquants du net
Par ailleurs, au cours de la journée d’hier, des informations ont fait état d’une vidéo qu’elle aurait postée pour demander pardon. Mais, selon nos sources, le son n’est pas audible.
En tout cas, selon des sources dignes de foi, le Haut Commandant de la gendarmerie est décidé à mettre fin à ces dérives. Tous les moyens nécessaires sont ainsi mis à la disposition des gendarmes, avec des instructions fermes, pour mettre la main sur tout individu qui s’aventurerait à poster des images obscènes ou des sons pour injurier les honnêtes citoyens. En fait, certains comportements sont à blâmer puisque pouvant même embraser le pays.
Source: Les Echos