A travers un communiqué, Amnesty international Sénégal, la Raddho et la Ligue sénégalaise des droits de l’homme ( Lsdh) exigent "l’ouverture d’une enquête indépendante pour déterminer l’origine et les conditions d’usage d’arme à feu ayant occasionné au moins deux blessés graves sur les allégations de mauvais traitements contre un garçons dans un poste de police la ville de Touba".
Ces organisations de défense des droits de l’Homme s’insurgent également contre "le recours à la violence par les manifestants, ainsi que l’usage excessif de la force dans les opérations de maintien de l’ordre".
Pour rappel, dimanche dernier, des échauffourées ont opposé les forces de l’ordre et les commerçants du marché Ocass de Touba. Les commerçants reprochaient à un agent d’avoir battu jusqu’à évanouissement, un garçon du nom de B. Mbengue, âgé de 14 ans.
Face à l’hostilité de la foule qui jetait des pierres sur le véhicule d’intervention de la Police, les éléments du Commissariat Spécial de Touba ont utilisé de gros moyens pour exfiltrer l’Agent de Police, les ASP et les éléments de Safinatou Amane qui étaient séquestrés au Poste.
C’est dans la mêlée que les dames nommées Anta Sall, âgée de 19 ans et Arame. Fall âgée de 44 ans, ont été blessées par balles. La première a été atteinte à l’avant-bras droit et à la poitrine, tandis que la seconde a reçu une balle au cou.
Elles ont été admises à l’hôpital Matlaboul Fawzaini de Touba. Selon les manifestants, les balles ont été tirées par "un élément de de la police". Dans un communiqué, le bureau des Relations Publiques de la police a démenti hier, ces allégations et affirmé que «la balle qui a été extraite du corps de la dame Anta Sall est une munition de calibre 6,62 mm, calibre pas utilisé par les fonctionnaires de Police qui ne disposent que de munitions de calibre 9mm ».
Selon toujours la police, trente-huit (38) individus qui ont eu à prendre part aux manifestations, ont été arrêtés et le sieur A. DIENG qui aurait été à l’origine des tirs, est recherché.
Ces organisations de défense des droits de l’Homme s’insurgent également contre "le recours à la violence par les manifestants, ainsi que l’usage excessif de la force dans les opérations de maintien de l’ordre".
Pour rappel, dimanche dernier, des échauffourées ont opposé les forces de l’ordre et les commerçants du marché Ocass de Touba. Les commerçants reprochaient à un agent d’avoir battu jusqu’à évanouissement, un garçon du nom de B. Mbengue, âgé de 14 ans.
Face à l’hostilité de la foule qui jetait des pierres sur le véhicule d’intervention de la Police, les éléments du Commissariat Spécial de Touba ont utilisé de gros moyens pour exfiltrer l’Agent de Police, les ASP et les éléments de Safinatou Amane qui étaient séquestrés au Poste.
C’est dans la mêlée que les dames nommées Anta Sall, âgée de 19 ans et Arame. Fall âgée de 44 ans, ont été blessées par balles. La première a été atteinte à l’avant-bras droit et à la poitrine, tandis que la seconde a reçu une balle au cou.
Elles ont été admises à l’hôpital Matlaboul Fawzaini de Touba. Selon les manifestants, les balles ont été tirées par "un élément de de la police". Dans un communiqué, le bureau des Relations Publiques de la police a démenti hier, ces allégations et affirmé que «la balle qui a été extraite du corps de la dame Anta Sall est une munition de calibre 6,62 mm, calibre pas utilisé par les fonctionnaires de Police qui ne disposent que de munitions de calibre 9mm ».
Selon toujours la police, trente-huit (38) individus qui ont eu à prendre part aux manifestations, ont été arrêtés et le sieur A. DIENG qui aurait été à l’origine des tirs, est recherché.