Des occupants de "Parc Lambaye" de Pikine ont fait part à l’APS de leur tristesse et de leur désarroi, vendredi, à la suite à l’incendie qui a ravagé le même jour dans la matinée, cette grande place spécialisée dans la brocante et située dans la grande banlieue dakaroise.
Situé à l’entrée de Pikine, sur la route nationale numéro un, ce site abrite un important dépôt de bois, de portes, de plaques de contreplaqué, d’ardoise pour toitures, entre autres matériel de construction.
Un incendie s’y est déclaré vendredi matin, l’ampleur des flammes était telle que les sapeurs-pompiers ont passé la journée entière à les combattre, au prix d’importants dégâts matériels davantage amplifiés par la vétusté des emplacements de ce temple de l’informel, qui se caractérise par son mauvais aménagement.
Sur place, le découragement se lisait sur les visages, un sentiment qui a paradoxalement fait naître un élan de solidarité insoupçonné chez la plupart des occupants du site.
"Nous ne sommes pas directement touchés, ce sont nos voisins qui en sont victimes", explique Ousseynou Diouf, vendeur trouvé sur les lieux du drame, interrogé au sujet de cet incendie.
"Ils ont perdu des centaines de millions. Nous n’avons plus le cœur au travail par devoir de solidarité" ajoute-t-il.
"Ce sont nos frères, nos amis, nos partenaires, nous sommes solidaires. Nous ne pouvons pas travailler, c’est pourquoi, nous avons fermé nos portes, c’est impossible de voir ce qui se passe", renchérit Mamadou Gning, un autre vendeur.
Plusieurs autres vendeurs ont déploré l’état dans lequel se trouve selon eux le "Parc Lambaye" et appellent le gouvernement à prendre des mesures idoines pour éviter à l’avenir, de pareilles catastrophes.
"Nous sommes dans l’informel. Je ne pense pas que ceux qui vendent ici, soient assurés, Non, je ne le pense pas, toutefois, nous payons nos taxes. Nous voulons que l’Etat vienne évaluer cette situation et essaie de nous accompagner, parce que nous sommes des citoyens qui travaillons pour le développement du pays", a dit Aly Dieng.
"Nous sommes tous des responsables et soutiens de famille. Nous avons tout perdu. Et si l’Etat n’intervient pas, certains d’entre nous risquent de déprimer et cela causera d’autres ennuis", a-t-il souligné.
"L’Etat doit prendre des mesures idoines. L’Etat doit agir, a insisté M. Dieng. Il faut des infrastructures adéquates, car comme vous le voyez, faute de moyens, on a eu d’énormes problèmes pour circonscrire le feu", qui n’a pu être maîtrisé qu’au-delà de 17 heures.
Situé à l’entrée de Pikine, sur la route nationale numéro un, ce site abrite un important dépôt de bois, de portes, de plaques de contreplaqué, d’ardoise pour toitures, entre autres matériel de construction.
Un incendie s’y est déclaré vendredi matin, l’ampleur des flammes était telle que les sapeurs-pompiers ont passé la journée entière à les combattre, au prix d’importants dégâts matériels davantage amplifiés par la vétusté des emplacements de ce temple de l’informel, qui se caractérise par son mauvais aménagement.
Sur place, le découragement se lisait sur les visages, un sentiment qui a paradoxalement fait naître un élan de solidarité insoupçonné chez la plupart des occupants du site.
"Nous ne sommes pas directement touchés, ce sont nos voisins qui en sont victimes", explique Ousseynou Diouf, vendeur trouvé sur les lieux du drame, interrogé au sujet de cet incendie.
"Ils ont perdu des centaines de millions. Nous n’avons plus le cœur au travail par devoir de solidarité" ajoute-t-il.
"Ce sont nos frères, nos amis, nos partenaires, nous sommes solidaires. Nous ne pouvons pas travailler, c’est pourquoi, nous avons fermé nos portes, c’est impossible de voir ce qui se passe", renchérit Mamadou Gning, un autre vendeur.
Plusieurs autres vendeurs ont déploré l’état dans lequel se trouve selon eux le "Parc Lambaye" et appellent le gouvernement à prendre des mesures idoines pour éviter à l’avenir, de pareilles catastrophes.
"Nous sommes dans l’informel. Je ne pense pas que ceux qui vendent ici, soient assurés, Non, je ne le pense pas, toutefois, nous payons nos taxes. Nous voulons que l’Etat vienne évaluer cette situation et essaie de nous accompagner, parce que nous sommes des citoyens qui travaillons pour le développement du pays", a dit Aly Dieng.
"Nous sommes tous des responsables et soutiens de famille. Nous avons tout perdu. Et si l’Etat n’intervient pas, certains d’entre nous risquent de déprimer et cela causera d’autres ennuis", a-t-il souligné.
"L’Etat doit prendre des mesures idoines. L’Etat doit agir, a insisté M. Dieng. Il faut des infrastructures adéquates, car comme vous le voyez, faute de moyens, on a eu d’énormes problèmes pour circonscrire le feu", qui n’a pu être maîtrisé qu’au-delà de 17 heures.