En dehors de la responsabilité des agents de santé et de sécurité qui auraient verrouillé à double tour la « crèche » dans le but, semble-t-il, de dissuader les voleurs de bébés, la direction des Infrastructures, des Equipements et de la Maintenance (Diem) du ministère de la Santé n’est pas exempte de tout reproche dans les drames quoi surviennent au sein de nos établissements publics de santé.
Chargée de gérer les infrastructures et les équipements dans lesdits établissements ainsi que de veiller à leur maintenance, la Diem fait tout sauf de la maintenance ! Justement, c’est là ou se situe le problème au niveau des établissements publics de santé tels que les hôpitaux, districts sanitaires, centres, postes et cases de santé où les infrastructures et équipements médicaux ne font l’objet d’aucun suivi en matière de maintenance.Selon un médecin-chef d’un district de la région médicale de Dakar, après trois ans à la tête de la structure, les ingénieurs et techniciens de la Diem n’ont jamais inspecté les bâtiments et installations techniques. Et pourtant, tous les six mois ou douze mois, nous explique-t-on, cette Diem doit inspecter les infrastructures et vérifier les équipements techniques dans les hôpitaux et centres de santé à travers une démarche de sûreté de fonctionnement des installations électriques basée sur l’analyse de l’architecture des réseaux.
Il est vrai que si la Diem a failli dans certains établissements publics de santé, d’autres échappent à sa compétence. Ou alors à son contrôle ! En effet, le Sénégal est sans doute le seul pays au monde où des hommes d’affaires, richissimes émigrés, politiciens et chefs religieux construisent des hôpitaux ou postes de santé pour des raisons politiques, confrériques ou communautaires.Pire, la plupart des infrastructures hospitalières ou sanitaires « privées » ne sont pas conformes aux normes en vigueur. Et ne respectent donc pas les exigences de prévention des incendies.
C’est seulement après coup que les promoteurs sollicitent l’Etat non seulement pour l’inauguration, mais pour les équipements médicaux et l’affectation des personnels de santé (médecins, infirmiers, sages-femmes etc).
Chargée de gérer les infrastructures et les équipements dans lesdits établissements ainsi que de veiller à leur maintenance, la Diem fait tout sauf de la maintenance ! Justement, c’est là ou se situe le problème au niveau des établissements publics de santé tels que les hôpitaux, districts sanitaires, centres, postes et cases de santé où les infrastructures et équipements médicaux ne font l’objet d’aucun suivi en matière de maintenance.Selon un médecin-chef d’un district de la région médicale de Dakar, après trois ans à la tête de la structure, les ingénieurs et techniciens de la Diem n’ont jamais inspecté les bâtiments et installations techniques. Et pourtant, tous les six mois ou douze mois, nous explique-t-on, cette Diem doit inspecter les infrastructures et vérifier les équipements techniques dans les hôpitaux et centres de santé à travers une démarche de sûreté de fonctionnement des installations électriques basée sur l’analyse de l’architecture des réseaux.
Il est vrai que si la Diem a failli dans certains établissements publics de santé, d’autres échappent à sa compétence. Ou alors à son contrôle ! En effet, le Sénégal est sans doute le seul pays au monde où des hommes d’affaires, richissimes émigrés, politiciens et chefs religieux construisent des hôpitaux ou postes de santé pour des raisons politiques, confrériques ou communautaires.Pire, la plupart des infrastructures hospitalières ou sanitaires « privées » ne sont pas conformes aux normes en vigueur. Et ne respectent donc pas les exigences de prévention des incendies.
C’est seulement après coup que les promoteurs sollicitent l’Etat non seulement pour l’inauguration, mais pour les équipements médicaux et l’affectation des personnels de santé (médecins, infirmiers, sages-femmes etc).
Comme ce fut le cas du député-maire d’Agnam, Farba Ngom, qui se glorifie sans cesse d’avoir obtenu un « financement spécial » d’un montant d’un milliard cfa pour la construction de son propre centre de santé.
Certes, l’initiative est bonne et la démarche salutaire, mais on se demande si la Diem avait fait valoir son droit de regard ou d’inspection sur le « Centre de Santé Farba Ngom » aussi bien pour la conception des infrastructures que le choix des équipements et installations.
Toujours est-il cette structure sanitaire publique d’Agnam n’est qu’un exemple parmi d’autres construits par des « privés » à travers le pays. Donc vous conviendrez avec nous que la Santé publique au Sénégal, c’est un problème de système. Un système miné voire fragilisé par la politique. Hélas.
Le Témoin
Certes, l’initiative est bonne et la démarche salutaire, mais on se demande si la Diem avait fait valoir son droit de regard ou d’inspection sur le « Centre de Santé Farba Ngom » aussi bien pour la conception des infrastructures que le choix des équipements et installations.
Toujours est-il cette structure sanitaire publique d’Agnam n’est qu’un exemple parmi d’autres construits par des « privés » à travers le pays. Donc vous conviendrez avec nous que la Santé publique au Sénégal, c’est un problème de système. Un système miné voire fragilisé par la politique. Hélas.
Le Témoin