C’est devant la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar que Habibou Diouf et sa cousine Soukèye Thiaw, ont soldé leurs comptes. Cette dernière, qui de surcroît, est mineure, poursuit son cousin pour coups et blessures volontaires, lui ayant entraîné une incapacité temporaire de travail de huit jours.
Sa mère à ses côtés pour l’assister, Soukèye renseigne que Habibou ne peut pas la voir en photo. Si ce n’est pas des menaces de mort, ce sont des injures que sa mère et elle supportent de celui-ci. Mais, dit-elle, le jour des faits, son cousin est venu la retrouver pour lui demander où se trouvait sa sœur. N’ayant aucune idée de l’endroit où elle se trouvait, elle le lui a fait savoir.
Mais, raconte-t-elle, Habibou, comme à l’accoutumée, menace de lui faire sa fête dès son retour de sport. Cette fois-ci, a-t-elle martelé, son cousin a exécuté ses menaces, en l’abreuvant d’injures et en la menaçant. N’eût été l’intervention spontanée des autres membres de la famille, elle allait passer de vie à trépas. Des accusations contestées avec véhémence par Habibou Diouf. Né en 2000, ce tailleur soutient que la partie civile et sa mère l’ont pourchassé avec un pilon et des pierres.
“Je voulais juste la conseiller et l’exhorter à changer de comportement. C’est ma grand-mère qui m’a demandé de veiller sur elle, parce qu’elle a pris l’habitude de découcher. Mais je ne l’ai pas étranglée”, s’est défendu le prévenu.
“Ce n’est pas à toi de l’éduquer, encore moins de la frapper”, lui a rappelé avec fermeté le juge. Le prévenu acquiesce et dit ne vouloir que du bien à sa cousine. Celle-ci a réclamé la somme d’un million de francs Cfa pour dédommagement.
Quant au parquet, il a requis l’application de la loi. Le tribunal, après en avoir délibéré, a reconnu Habibou Diouf coupable de coups et blessures volontaires. Il est condamné à six mois d’emprisonnement ferme. En sus de cette peine, il doit allouer 500 mille francs Cfa à Soukèye Thiaw, en guise de réparation du préjudice causé.
EnQuête
Sa mère à ses côtés pour l’assister, Soukèye renseigne que Habibou ne peut pas la voir en photo. Si ce n’est pas des menaces de mort, ce sont des injures que sa mère et elle supportent de celui-ci. Mais, dit-elle, le jour des faits, son cousin est venu la retrouver pour lui demander où se trouvait sa sœur. N’ayant aucune idée de l’endroit où elle se trouvait, elle le lui a fait savoir.
Mais, raconte-t-elle, Habibou, comme à l’accoutumée, menace de lui faire sa fête dès son retour de sport. Cette fois-ci, a-t-elle martelé, son cousin a exécuté ses menaces, en l’abreuvant d’injures et en la menaçant. N’eût été l’intervention spontanée des autres membres de la famille, elle allait passer de vie à trépas. Des accusations contestées avec véhémence par Habibou Diouf. Né en 2000, ce tailleur soutient que la partie civile et sa mère l’ont pourchassé avec un pilon et des pierres.
“Je voulais juste la conseiller et l’exhorter à changer de comportement. C’est ma grand-mère qui m’a demandé de veiller sur elle, parce qu’elle a pris l’habitude de découcher. Mais je ne l’ai pas étranglée”, s’est défendu le prévenu.
“Ce n’est pas à toi de l’éduquer, encore moins de la frapper”, lui a rappelé avec fermeté le juge. Le prévenu acquiesce et dit ne vouloir que du bien à sa cousine. Celle-ci a réclamé la somme d’un million de francs Cfa pour dédommagement.
Quant au parquet, il a requis l’application de la loi. Le tribunal, après en avoir délibéré, a reconnu Habibou Diouf coupable de coups et blessures volontaires. Il est condamné à six mois d’emprisonnement ferme. En sus de cette peine, il doit allouer 500 mille francs Cfa à Soukèye Thiaw, en guise de réparation du préjudice causé.
EnQuête