Bien que le président français ait accepté de rembourser les 21 milliards de dollars que Haïti a versés au gouvernement français entre 1825 à 1946 comme frais de réparation pour les supposés préjudices que les planteurs français disaient avoir subis, il refuse de reconnaître les préjudices subis par les esclaves et leurs descendants des Caraïbes.
En avril dernier, à New York, la France avait expliqué à la CARICOM (Commission pour les Réparations de la Communauté des Caraïbes) qu’elle ne peut pas payer à la Martinique les 200 milliards d’euros qu’elle demande pour le préjudice subi par les Martiniquais descendants d’esclaves.
Lors de l’inauguration du Mémorial ACTe, M. Elie Domota avait expliqué que la France continue d’humilier et d’insulter la Martinique et la Guadeloupe en considérant la citoyenneté française comme réparation pour l’esclavage. Ce syndicaliste guadeloupéen était allé même jusqu’à expliquer que la présence de la France en Guadeloupe n’est qu’une malédiction. Il dit que plus de 60% des jeunes de moins de 25 ans sont sans emploi, car le taux d’illettrisme est trop élevé. La France fait tout pour que les enfants guadeloupéens ne soient pas instruits. Selon lui, considérer la colonisation et l’esclavage comme une bonne chose, au point d’accepter d’indemniser les propriétaires d’esclaves et les colons, est l’une des plus grandes humiliations que le peuple noir ait connues. Il demande l’abrogation des textes de 1848 et 1849 qui ont indemnisé les colons, et exige la réparation de l’esclavage.
Certainement grippé par l'accueil des jeunes Haïtiens, le président français a trébuché en montant à la tribune officielle (Photo).
gfm
En avril dernier, à New York, la France avait expliqué à la CARICOM (Commission pour les Réparations de la Communauté des Caraïbes) qu’elle ne peut pas payer à la Martinique les 200 milliards d’euros qu’elle demande pour le préjudice subi par les Martiniquais descendants d’esclaves.
Lors de l’inauguration du Mémorial ACTe, M. Elie Domota avait expliqué que la France continue d’humilier et d’insulter la Martinique et la Guadeloupe en considérant la citoyenneté française comme réparation pour l’esclavage. Ce syndicaliste guadeloupéen était allé même jusqu’à expliquer que la présence de la France en Guadeloupe n’est qu’une malédiction. Il dit que plus de 60% des jeunes de moins de 25 ans sont sans emploi, car le taux d’illettrisme est trop élevé. La France fait tout pour que les enfants guadeloupéens ne soient pas instruits. Selon lui, considérer la colonisation et l’esclavage comme une bonne chose, au point d’accepter d’indemniser les propriétaires d’esclaves et les colons, est l’une des plus grandes humiliations que le peuple noir ait connues. Il demande l’abrogation des textes de 1848 et 1849 qui ont indemnisé les colons, et exige la réparation de l’esclavage.
Certainement grippé par l'accueil des jeunes Haïtiens, le président français a trébuché en montant à la tribune officielle (Photo).
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