Né en 1971 à Dakar, le Sénégalais Hubert Laba Ndaw, réalisateur de "Teus Teus" est une Figure montante des nouveaux cinéastes africains
A l'image d'autres jeunes réalisateurs, son film montre une Afrique résolument contemporaine et urbaine, et délaisse des clichés trop longtemps exploités.
Propos du réalisateur:
"Après deux premiers courts-métrages, c'est la première fois que je réalise un film de 90 minutes.
J'ai voulu toucher de nouveaux thèmes. Pas l'Afrique rurale, pas les clichés que l'on se fait, vu de l'extérieur,mais une fiction moderne qui parle d'amour et des problèmes des jeunes dans le Sénégal urbain d'aujourd'hui.
C'est ce coté que j'essaye de développer, celui d'une jeunesse à l'image de celle de tous les pays touchés par la mondialisation où le monde et les valeurs évoluent vite et où les paradoxes sont légions.
Je n'ai aucune référence spécifique, ma seule référence est mon environnement immédiat. Mon regard sur les gens et la société qui m'entourent est concrètement ma source d'inspiration. Après, mon film est la transcription de ce quotidien que je veux faire partager. Je viens de grand Dakar, c'est l'Afrique qui vit, qui s'active."
En 1997 j'ai suivi une formation, plus exactement, une initiation avec Pape Badara Seck mais depuis longtemps déjà , je filmais dans le quartier. Ces expériences accumulées m'ont poussé à continuer.
Nous jeunes cinéastes, avons une mission exceptionnelle. Par notre regard nous participons au développement de l'Afrique, nous donnons un regard de l'Afrique sur elle-même.
Il faut montrer ce nouveau genre de film, briser une certaine "tradition cinématographique africaine" qui est dépassée. Nous avons (les jeunes réalisateurs) une autre sensibilité, un vécu différent de nos aïeux, nous sommes les témoins d'une époque. A nous de la révéler."
A l'image d'autres jeunes réalisateurs, son film montre une Afrique résolument contemporaine et urbaine, et délaisse des clichés trop longtemps exploités.
Propos du réalisateur:
"Après deux premiers courts-métrages, c'est la première fois que je réalise un film de 90 minutes.
J'ai voulu toucher de nouveaux thèmes. Pas l'Afrique rurale, pas les clichés que l'on se fait, vu de l'extérieur,mais une fiction moderne qui parle d'amour et des problèmes des jeunes dans le Sénégal urbain d'aujourd'hui.
C'est ce coté que j'essaye de développer, celui d'une jeunesse à l'image de celle de tous les pays touchés par la mondialisation où le monde et les valeurs évoluent vite et où les paradoxes sont légions.
Je n'ai aucune référence spécifique, ma seule référence est mon environnement immédiat. Mon regard sur les gens et la société qui m'entourent est concrètement ma source d'inspiration. Après, mon film est la transcription de ce quotidien que je veux faire partager. Je viens de grand Dakar, c'est l'Afrique qui vit, qui s'active."
En 1997 j'ai suivi une formation, plus exactement, une initiation avec Pape Badara Seck mais depuis longtemps déjà , je filmais dans le quartier. Ces expériences accumulées m'ont poussé à continuer.
Nous jeunes cinéastes, avons une mission exceptionnelle. Par notre regard nous participons au développement de l'Afrique, nous donnons un regard de l'Afrique sur elle-même.
Il faut montrer ce nouveau genre de film, briser une certaine "tradition cinématographique africaine" qui est dépassée. Nous avons (les jeunes réalisateurs) une autre sensibilité, un vécu différent de nos aïeux, nous sommes les témoins d'une époque. A nous de la révéler."