Mouhamadou Mansour S., 37 ans, s’est laissé séduire quand il a ouvert le portefeuille de Samuel S., qui contenait 300 euros, 500 dollars et 24.000 francs. Le père de famille s’est emparé du portefeuille quand sa victime a regagné le bar de l’hôtel Pullman pour se rafraîchir. Mais, après visualisation des caméras de surveillance, Mouhamadou Moustapha S., un habitué de l’hôtel, a été identifié. De nationalité ghanéenne, Samuel S. s’est rendu illico presto au Commissariat central de Dakar. Au cours de son audition, le délinquant s’est présenté sur les lieux pour restituer le portefeuille. Mouhamadou Mansour S. a confié aux enquêteurs avoir ramassé le portefeuille dans le hall de l’hôtel. Alors que ce dernier se trouvait sur le fauteuil sur lequel avait pris place la victime, rapporte "Rewmi".
Après avoir repris son bien, Samuel a constaté la disparition de ses six billets de 50 euros. Un montant que Mouhamadou Moustapha S. a nié avoir retiré du portefeuille. Mais, après une fouille corporelle, le butin a été retrouvé sur lui. Devant le tribunal des flagrants délits de Dakar ce jeudi 7 septembre, le polygame a plaidé coupable. Il a expliqué s’être rendu à l’hôtel Pullman pour rencontrer la nommée Fatima Sy. C’est sur ces entrefaites, dit-il, qu’il a ramassé le portefeuille dans le hall. « Quand je l’ai ouvert, j’y ai trouvé plusieurs devises. Je suis parti par la suite chez moi à Pikine. Quand j’ai avisé mes parents, ils m’ont conseillé de faire une déclaration de perte à la Rfm. Sur ces entrefaites j’ai décidé de déposer le portefeuille au Commissariat central. C’est en cours de route que le taximan qui me conduisait, m’a conseillé de retirer quelques billets du portefeuille. Comme ma femme devait subir une échographie, j’ai pris les six billets de 50 euros que j’avais dissimulés dans mon pantalon. Arrivé au commissariat, j’ai restitué le portefeuille », a-t-il narré.
D’après le représentant du Ministère public, le prévenu se trouvait dans le hall en présence du plaignant qui prenait son petit-déjeuner. « Sentant le besoin de se rafraîchir, Samuel s’est rapproché du bar et a laissé son portefeuille sur le fauteuil. C’est dans ces circonstances que le prévenu s’est emparé du portefeuille, avant de rentrer chez lui », a précisé le substitut du procureur, qui a requis deux mois ferme et 200.000 francs d’amende. Le conseil de la défense a plaidé une application bienveillante de la loi. À sa suite, le juge a condamné le prévenu à une peine d’avertissement de six mois avec sursis.
Après avoir repris son bien, Samuel a constaté la disparition de ses six billets de 50 euros. Un montant que Mouhamadou Moustapha S. a nié avoir retiré du portefeuille. Mais, après une fouille corporelle, le butin a été retrouvé sur lui. Devant le tribunal des flagrants délits de Dakar ce jeudi 7 septembre, le polygame a plaidé coupable. Il a expliqué s’être rendu à l’hôtel Pullman pour rencontrer la nommée Fatima Sy. C’est sur ces entrefaites, dit-il, qu’il a ramassé le portefeuille dans le hall. « Quand je l’ai ouvert, j’y ai trouvé plusieurs devises. Je suis parti par la suite chez moi à Pikine. Quand j’ai avisé mes parents, ils m’ont conseillé de faire une déclaration de perte à la Rfm. Sur ces entrefaites j’ai décidé de déposer le portefeuille au Commissariat central. C’est en cours de route que le taximan qui me conduisait, m’a conseillé de retirer quelques billets du portefeuille. Comme ma femme devait subir une échographie, j’ai pris les six billets de 50 euros que j’avais dissimulés dans mon pantalon. Arrivé au commissariat, j’ai restitué le portefeuille », a-t-il narré.
D’après le représentant du Ministère public, le prévenu se trouvait dans le hall en présence du plaignant qui prenait son petit-déjeuner. « Sentant le besoin de se rafraîchir, Samuel s’est rapproché du bar et a laissé son portefeuille sur le fauteuil. C’est dans ces circonstances que le prévenu s’est emparé du portefeuille, avant de rentrer chez lui », a précisé le substitut du procureur, qui a requis deux mois ferme et 200.000 francs d’amende. Le conseil de la défense a plaidé une application bienveillante de la loi. À sa suite, le juge a condamné le prévenu à une peine d’avertissement de six mois avec sursis.