Il est de notoriété publique que les avocats de l’Etat sont très en colère du traitement qui leur est réservé dans l’affaire Karim Wade. Cela fait des mois qu’il court derrière des honoraires que la partie étatique trouve exorbitants. Dans notre Edition du mercredi, l’un d’eux a même dénoncé un « lynchage médiatique » orchestré par la puissance publique pour les mettre à mal avec l’opinion publique.
Si l’on en croit le nouveau Garde des Sceaux, cette question va faire l’objet d’une rencontre entre ces conseils et l’Etat. Son objet sera de discuter pour « trouver une formule qui va convenir à toutes les parties ». Le ministre de la Justice l’a déclaré, hier, en marge d’une visite de prise de contact avec les directions en services de son ministère.
Le ministre Ismaïla Madior Fall s’est prononcé sur d’autres questions d’actualité judiciaire. Notamment, celle relative a un probable troisième mandat de Macky Sall soulevée par le Pr. Babacar Guèye, la semaine dernière. Il a été catégorique. « La constitution sénégalaise, dit-il, est très claire sur cette question et ne laisse place à aucune interprétation. L’article 27 de la constitution dit : »Le président de la République est élu pour un mandat de 5 ans renouvelable une fois. Nul ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs. Est-ce qu’il y a place à une interpellation ? », s’est offusqué le ministre.
Toutefois, il s’est montré plus calme sur une autre question concernant une probable impossibilité de tenir le procès du maire de Dakar dans l’affaire de la caisse d’avance, en raison de son immunité parlementaire. Le successeur de Sidiki Kaba n’a pas voulu s’avancer. Il est resté prudent : « c’est un débat juridique sur lequel chacun peut donner son avis. Vous comprenez que le Garde des Sceaux est dans une posture où il doit s’interdire de prendre des positions sur ce genre de questions. Il peut rappeler les principes généraux, mais, ne peut pas, sur des questions comme des débats de juristes, d’écoles où chacun donne son avis, se mettre, lui aussi, à donner un avis », a-t-il répondu.
Il a gardé la même posture concernant la décision des avocats de Khalifa Sall d’internationaliser le combat, en saisissant la Cour de la Cedeao. « C’est leur droit, ils ont leur stratégie et sont libres de la dérouler », a été sa réponse.
Enquête
Si l’on en croit le nouveau Garde des Sceaux, cette question va faire l’objet d’une rencontre entre ces conseils et l’Etat. Son objet sera de discuter pour « trouver une formule qui va convenir à toutes les parties ». Le ministre de la Justice l’a déclaré, hier, en marge d’une visite de prise de contact avec les directions en services de son ministère.
Le ministre Ismaïla Madior Fall s’est prononcé sur d’autres questions d’actualité judiciaire. Notamment, celle relative a un probable troisième mandat de Macky Sall soulevée par le Pr. Babacar Guèye, la semaine dernière. Il a été catégorique. « La constitution sénégalaise, dit-il, est très claire sur cette question et ne laisse place à aucune interprétation. L’article 27 de la constitution dit : »Le président de la République est élu pour un mandat de 5 ans renouvelable une fois. Nul ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs. Est-ce qu’il y a place à une interpellation ? », s’est offusqué le ministre.
Toutefois, il s’est montré plus calme sur une autre question concernant une probable impossibilité de tenir le procès du maire de Dakar dans l’affaire de la caisse d’avance, en raison de son immunité parlementaire. Le successeur de Sidiki Kaba n’a pas voulu s’avancer. Il est resté prudent : « c’est un débat juridique sur lequel chacun peut donner son avis. Vous comprenez que le Garde des Sceaux est dans une posture où il doit s’interdire de prendre des positions sur ce genre de questions. Il peut rappeler les principes généraux, mais, ne peut pas, sur des questions comme des débats de juristes, d’écoles où chacun donne son avis, se mettre, lui aussi, à donner un avis », a-t-il répondu.
Il a gardé la même posture concernant la décision des avocats de Khalifa Sall d’internationaliser le combat, en saisissant la Cour de la Cedeao. « C’est leur droit, ils ont leur stratégie et sont libres de la dérouler », a été sa réponse.
Enquête