Jugé pour homicide involontaire et mise en danger de la vie d’autrui, Serigne Niak a échappé de peu à une condamnation ferme. Son camion était tombé en panne sur la corniche du Technopôle situé à quelques encablures de Guédiawaye. Ce faisant, il applique la procédure en cas d’accident ou de panne, qui veut que l’on mette un triangle de signalisation pour prévenir les automobilistes.
A la barre, le prévenu a prétendu avoir mis le panneau à 30 mètres comme indiqué par le code de la route mais il aurait été endommagé par un automobiliste. Après cet incident, Serigne Niak aurait rapproché le triangle de signalisation à cinq mètres environ de son véhicule.
Entre-temps, il avait appelé ses supérieurs hiérarchiques pour les prévenir de la panne. Ces derniers l’invitent à se rapprocher du mécanicien de la société. Malheureusement, celui-ci avait d’autres engagements à ce moment-là. Néanmoins, il suggère au prévenu de laisser le camion sur place, tout en promettant de passer le dépanner lorsqu’il aura fini les missions qu’il effectuait.
Hélas, après trois jours d’immobilisation du gros-porteur, ce qui devait arriver est arrivé. A cause de la mauvaise disposition du triangle de signalisation, un automobiliste n’a pas vu le camion et l’a percuté. Conséquence : une personne a perdu la vie dans l’accident. Poursuivi pour le délit d’homicide involontaire, le prévenu s’est défendu en soutenant qu’il a fait le nécessaire en appelant le mécanicien. De plus, il était dans l’obligation d’appeler ce mécanicien qui est un freelance mais a un contrat avec la société pour laquelle il travaille.
Le procureur a requis six mois de prison ferme contre Serigne Niak et une amende de 55 mille FCfa. L’avocat de la défense a estimé pour sa part que le chauffeur n’a fait que suivre à la lettre les instructions de la direction de sa société.
« S’il y a un coupable, ce n’est certainement pas le prévenu. Il a appelé ses supérieurs hiérarchiques, qui lui ont suggéré de se référer au mécanicien. Puisque ce dernier n’est pas à temps plein dans l’entreprise, mon client l’a prévenu. Celui-ci qui a manqué de diligence car pris ailleurs. C’est ce qui explique les trois jours durant lesquels le camion est resté au niveau du Technopole. D’ailleurs, le procès-verbal de la police mentionne que le camion était bien garé à droite sur la chaussée. Nous sollicitons du tribunal la clémence pour notre lien. Il est un délinquant primaire et n’a jamais eu maille avec la justice », a plaidé l’avocat de la défense.
Après avoir délibéré, le tribunal a reconnu le prévenu coupable et l’a condamné à six assortis du sursis et à payer 55 000 francs Cfa d’amende au Trésor public.
A la barre, le prévenu a prétendu avoir mis le panneau à 30 mètres comme indiqué par le code de la route mais il aurait été endommagé par un automobiliste. Après cet incident, Serigne Niak aurait rapproché le triangle de signalisation à cinq mètres environ de son véhicule.
Entre-temps, il avait appelé ses supérieurs hiérarchiques pour les prévenir de la panne. Ces derniers l’invitent à se rapprocher du mécanicien de la société. Malheureusement, celui-ci avait d’autres engagements à ce moment-là. Néanmoins, il suggère au prévenu de laisser le camion sur place, tout en promettant de passer le dépanner lorsqu’il aura fini les missions qu’il effectuait.
Hélas, après trois jours d’immobilisation du gros-porteur, ce qui devait arriver est arrivé. A cause de la mauvaise disposition du triangle de signalisation, un automobiliste n’a pas vu le camion et l’a percuté. Conséquence : une personne a perdu la vie dans l’accident. Poursuivi pour le délit d’homicide involontaire, le prévenu s’est défendu en soutenant qu’il a fait le nécessaire en appelant le mécanicien. De plus, il était dans l’obligation d’appeler ce mécanicien qui est un freelance mais a un contrat avec la société pour laquelle il travaille.
Le procureur a requis six mois de prison ferme contre Serigne Niak et une amende de 55 mille FCfa. L’avocat de la défense a estimé pour sa part que le chauffeur n’a fait que suivre à la lettre les instructions de la direction de sa société.
« S’il y a un coupable, ce n’est certainement pas le prévenu. Il a appelé ses supérieurs hiérarchiques, qui lui ont suggéré de se référer au mécanicien. Puisque ce dernier n’est pas à temps plein dans l’entreprise, mon client l’a prévenu. Celui-ci qui a manqué de diligence car pris ailleurs. C’est ce qui explique les trois jours durant lesquels le camion est resté au niveau du Technopole. D’ailleurs, le procès-verbal de la police mentionne que le camion était bien garé à droite sur la chaussée. Nous sollicitons du tribunal la clémence pour notre lien. Il est un délinquant primaire et n’a jamais eu maille avec la justice », a plaidé l’avocat de la défense.
Après avoir délibéré, le tribunal a reconnu le prévenu coupable et l’a condamné à six assortis du sursis et à payer 55 000 francs Cfa d’amende au Trésor public.