Le chef de l'Etat "a annoncé que, face à la menace terroriste, le gouvernement présenterait au Conseil des ministres du 3 février 2016 un projet de loi prolongeant l'état d'urgence pour une durée de trois mois", selon une déclaration de l'Elysée.
Décrété le 13 novembre, au soir des pires attentats commis en France depuis la Deuxième Guerre mondiale, l'état d'urgence doit théoriquement s'achever le 26 février.
La décision présidentielle de solliciter sa prolongation par le Parlement avait été dévoilée quelques heures avant l'annonce de l'Elysée par le numéro un du Parti communiste français (PCF) Pierre Laurent, au sortir d'un entretien avec François Hollande.
Elle ne faisait guère de doutes depuis plusieurs jours. M. Hollande, qui a consulté cette semaine les principaux dirigeants et partis politiques du pays, l'avait jugée mercredi "plus que probable", selon le président de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone.
L'état d'urgence renforce les pouvoirs de la police, en permettant les assignations à résidence, les perquisitions administratives de jour comme de nuit, ou l'interdiction de rassemblements, le tout sans contrôle d'un juge.
La question de sa prolongation fait débat dans le pays, où des magistrats, des partis de gauche et des associations de défense des droits de l'Homme et des libertés publiques s'inquiètent d'un risque de pérennisation de ce régime d'exception.
"François Hollande ne nous a rassurés que sur un seul point: c'est que l'idée que l'état d'urgence serait prolongé tant que dure la menace de Daech n'est pas fondée", a ironisé vendredi le numéro un communiste Pierre Laurent.
Il faisait référence à l'émoi suscité dans la matinée par un entretien du Premier ministre socialiste Manuel Valls à la BBC.
Dans cette interview enregistrée la veille en marge du Forum économique mondial de Davos (Suisse), le chef du gouvernement a estimé que la France pouvait "utiliser tous les moyens" face au terrorisme "jusqu'à ce qu'on puisse en finir avec Daech".
Ces déclarations ont été interprétées par certains opposants comme une volonté de maintenir l'état d'urgence pendant des années, une intention que les services du chef du gouvernement ont catégoriquement démentie.
Depuis son entrée en vigueur, l'état d'urgence a permis de procéder à près de 400 assignations à résidence et 3.000 perquisitions.
7sur7
Décrété le 13 novembre, au soir des pires attentats commis en France depuis la Deuxième Guerre mondiale, l'état d'urgence doit théoriquement s'achever le 26 février.
La décision présidentielle de solliciter sa prolongation par le Parlement avait été dévoilée quelques heures avant l'annonce de l'Elysée par le numéro un du Parti communiste français (PCF) Pierre Laurent, au sortir d'un entretien avec François Hollande.
Elle ne faisait guère de doutes depuis plusieurs jours. M. Hollande, qui a consulté cette semaine les principaux dirigeants et partis politiques du pays, l'avait jugée mercredi "plus que probable", selon le président de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone.
L'état d'urgence renforce les pouvoirs de la police, en permettant les assignations à résidence, les perquisitions administratives de jour comme de nuit, ou l'interdiction de rassemblements, le tout sans contrôle d'un juge.
La question de sa prolongation fait débat dans le pays, où des magistrats, des partis de gauche et des associations de défense des droits de l'Homme et des libertés publiques s'inquiètent d'un risque de pérennisation de ce régime d'exception.
"François Hollande ne nous a rassurés que sur un seul point: c'est que l'idée que l'état d'urgence serait prolongé tant que dure la menace de Daech n'est pas fondée", a ironisé vendredi le numéro un communiste Pierre Laurent.
Il faisait référence à l'émoi suscité dans la matinée par un entretien du Premier ministre socialiste Manuel Valls à la BBC.
Dans cette interview enregistrée la veille en marge du Forum économique mondial de Davos (Suisse), le chef du gouvernement a estimé que la France pouvait "utiliser tous les moyens" face au terrorisme "jusqu'à ce qu'on puisse en finir avec Daech".
Ces déclarations ont été interprétées par certains opposants comme une volonté de maintenir l'état d'urgence pendant des années, une intention que les services du chef du gouvernement ont catégoriquement démentie.
Depuis son entrée en vigueur, l'état d'urgence a permis de procéder à près de 400 assignations à résidence et 3.000 perquisitions.
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