«Pass the mic ». Tel est l’intitulé du projet de sensibilisation sur le harcèlement en ligne et les violences basées sur le genre. A travers cette campagne, Plan international mène spécifiquement une croisade contre les harcèlements sur les médias sociaux. Le projet a permis à six filles, trois Sénégalaises (Nabou, Coumba et Khady) issues des quartiers défavorisés et trois Suédoises (Mireya,Noëlle et Isabelle), de bénéficier d’une formation et d’échanger à travers la musique rap, afin de sensibiliser le grand public et les décideurs sur les droits des jeunes filles.
Elles comptent ainsi prêter leurs voix pour inciter les autorités à prendre en charge, immédiatement, les plaintes des victimes de toutes formes de harcèlement en ligne. Des courts métrages ont été également réalisés afin de permettre à certaines victimes de parler et d’exorciser leurs démons.
Ainsi Diary, 16 ans, en classe de 4e, a relaté son histoire en disant avoir été harcelée par des camarades de classe. A l’en croire, elle avait de bonnes notes et était bien appréciée par ses professeurs. «Mais les harcèlements contre sa personne ont impacté ses résultats scolaires », confesse-t-elle. Non sans appeler les parents et les autorités à faire plus attention aux élèves victimes de harcèlement, afin de leur assurer une assistance psychosociale.
Chanteuse dans le projet « Pass the mic », Seynabou, 20 ans, dit aussi avoir vécu cette expérience regrettable. «C’est très pénible de vivre un harcèlement. D’autant qu’on ne peut pas passer tout son temps à se plaindre. Je pense qu’il est plus raisonnable de porter plainte au niveau de la Commission de la protection des données personnelles (Cdp) ou à la police, pour y mettre un terme», a-t-elle exhorté.
Prenant la parole, la Coordonnatrice du projet ‘’Dakar urbaine’’, Mariama Kitane, a indiqué que Plan International veut mettre fin à toutes formes de violences, que ce soit le mariage précoce, les mutilations génitales ou les harcèlements en ligne. Elle souligne qu’avec cette campagne, les jeunes vont sensibiliser les différentes forces vives de la nation, par le biais de la musique, du théâtre et de la peinture.
« Elles ont bénéficié de formation sur la sécurité en ligne et sur les médias sociaux. Le constat est que les violences constituent un frein à l’épanouissement des jeunes, notamment les filles », déclare-t-elle.
Pour Matador, ambassadeur du projet, il s’agit de transmettre des valeurs entre une génération et une autre. « ‘’Pass the mic’’ est un partage de connaissances à travers la musique qui sera utilisée comme canal de sensibilisation. Ce qui est visé, c’est de faire comprendre aux jeunes qu’on peut passer des messages à travers la musique. En effet, les cultures urbaines sont vectrices de messages dans le monde. Le cadre change certes mais les problèmes sont les mêmes, ici et ailleurs », a conclu le rappeur.
L’As
Elles comptent ainsi prêter leurs voix pour inciter les autorités à prendre en charge, immédiatement, les plaintes des victimes de toutes formes de harcèlement en ligne. Des courts métrages ont été également réalisés afin de permettre à certaines victimes de parler et d’exorciser leurs démons.
Ainsi Diary, 16 ans, en classe de 4e, a relaté son histoire en disant avoir été harcelée par des camarades de classe. A l’en croire, elle avait de bonnes notes et était bien appréciée par ses professeurs. «Mais les harcèlements contre sa personne ont impacté ses résultats scolaires », confesse-t-elle. Non sans appeler les parents et les autorités à faire plus attention aux élèves victimes de harcèlement, afin de leur assurer une assistance psychosociale.
Chanteuse dans le projet « Pass the mic », Seynabou, 20 ans, dit aussi avoir vécu cette expérience regrettable. «C’est très pénible de vivre un harcèlement. D’autant qu’on ne peut pas passer tout son temps à se plaindre. Je pense qu’il est plus raisonnable de porter plainte au niveau de la Commission de la protection des données personnelles (Cdp) ou à la police, pour y mettre un terme», a-t-elle exhorté.
Prenant la parole, la Coordonnatrice du projet ‘’Dakar urbaine’’, Mariama Kitane, a indiqué que Plan International veut mettre fin à toutes formes de violences, que ce soit le mariage précoce, les mutilations génitales ou les harcèlements en ligne. Elle souligne qu’avec cette campagne, les jeunes vont sensibiliser les différentes forces vives de la nation, par le biais de la musique, du théâtre et de la peinture.
« Elles ont bénéficié de formation sur la sécurité en ligne et sur les médias sociaux. Le constat est que les violences constituent un frein à l’épanouissement des jeunes, notamment les filles », déclare-t-elle.
Pour Matador, ambassadeur du projet, il s’agit de transmettre des valeurs entre une génération et une autre. « ‘’Pass the mic’’ est un partage de connaissances à travers la musique qui sera utilisée comme canal de sensibilisation. Ce qui est visé, c’est de faire comprendre aux jeunes qu’on peut passer des messages à travers la musique. En effet, les cultures urbaines sont vectrices de messages dans le monde. Le cadre change certes mais les problèmes sont les mêmes, ici et ailleurs », a conclu le rappeur.
L’As