Grand Place
Elle a réalisé Miroir de mon âme, un film documentaire de 52 minutes. Dans le film, Deza Nguembock, une handicapée, veut donner une autre image des personnes vivant avec un handicap. Une image outre que celle que les gens ont l’habitude de voir.
Deza, une Camerounaise, est une belle femme dynamique, rêveuse, heureuse. Dans cette rubrique Ainsi va ma vie, elle raconte sa vie, les difficultés qu’elle a eu à rencontrer, mais aussi son projet qui lui a permis d’atterrir au Sénégal. Sensibiliser les personnes handicapées, mais aussi les entreprises et autres partenaires pour venir en aide à ces personnes vulnérables qui dégagent tout comme elle, le bien-être et la beauté.
«Je suis une Camerounaise issue d’une famille de douze enfants, dont je suis la 7ème. Je n’ai jamais été traitée de manière différente de mes autres frères et sœurs donc je n’avais pas conscience de mon handicap pour que cela puisse avoir des répercussions sur ma vie. Car, j’ai étudié normalement comme tout enfant de mon âge.
Je suis tombée malade à l’âge de 4 ans, mais on n’a jamais su de quoi je souffrais, c’est après que j’ai développé des séquelles qui attestent que j’étais atteinte de la poliomyélite. J’ai reçu beaucoup d’amour dans ma famille. Dans ma maison, il y a toujours beaucoup de monde, c’est comme une petite société. C’est plus tard que je suis allée en France, car il me fallait une prise en charge plus sérieuse au niveau sanitaire. Une fois là-bas, je fais tous les tests, me fais opérer de la colonne vertébrale, et ai fait beaucoup d’années de rééducation.
Dur, dur d’être handicapé
C’est en 1996 que je suis partie de mon pays pour des raisons sanitaires.
J’ai un parcours professionnel plutôt atypique, car après des études en langue, littérature et civilisation anglaise, j’ai fait une spécialisation en e-business. J’ai commencé ma carrière en 2004 au service du Marketing Direct dans une société parisienne organisatrice de salons professionnels.
Je me suis ensuite occupée de la direction artistique d’une association que j’ai créée en 2005. J’ai rejoint le pôle Brand Consulting d’une agence de communication internationale en région parisienne, fin 2008. J’ai quitté cette société pour créer ma propre agence E&H Lab en juin 2011.
Entre 2005 et 2007, j’ai dirigé plusieurs projets artistiques pluridisciplinaires et cette idée m’est arrivée au cours de mon parcours. Il n’est pas superflu de mentionner, pour ceux qui ne me connaissent pas, que je suis moi-même une femme handicapée. J’ai eu à croiser certains regards troublés à la vue de l’épanouissement, du bien-être, de la beauté qui se dégagent en moi. Leur trouble était probablement dû au fait que l’image de la femme handicapée dans leur inconscient ne correspondait pas avec ma réalité : celle d’une belle femme dynamique, rêveuse, heureuse... Un jour, j’ai rencontré un homme lors d’une exposition de photos à Paris. Nous avons eu un échange intéressant pendant plus d’une heure, il n’arrivait pas à concevoir qu’une personne avec un handicap du genre pouvait être si épanouie.
C’est après, quand je suis retournée à l’école, que j’ai commencé à rencontrer de sérieux problèmes en tant que personne handicapée, parce que j’étais en fauteuil roulant. J’ai fait mon inscription par téléphone à la Sorbonne Nouvelle et n’ai pas mentionné que j’étais handicapée. Pour moi, ce n’était pas important, mais plus tard, je me rends compte que c’était nécessaire, car sur place, je découvre que ce n’était pas accessible, car j’étais en fauteuil roulant, et n’arrivais pas à monter. Donc, ils étaient obligés de m’affecter dans un autre établissement où il y avait un ascenseur.
Mes parents m’ont envoyée en France et l’Etat camerounais a participé, car j’y étais étudiante d’abord avant d’aller en France et étais une élève brillante.
Petit à petit, je me rends compte qu’être handicapé dans cette situation facile, mais j’ai fini avec une licence et ai continué aux Etats-Unis pour un master. Un cours que j’ai payé sur un prêt que j’ai contracté.
Je retourne en France pour chercher du travail et mentionne sur mon CV que je suis une personne handicapée. Pendant presque six mois, je n’ai eu aucun retour. Je décide d’enlever sur mon Cv la mention «travailleur handicapé» et là, curieusement, beaucoup de personnes s’intéressaient à mon sujet, mais je prenais la peine de préciser au téléphone que je suis une personne handicapée. C’était pour être sincère et éviter de faire perdre du temps à la personne.
Quelque temps après, je rencontre une personne qui me dit ceci : «Deza, vous avez le même profil que moi, les mêmes diplômes, je peux essayer de vous donner un poste.» C’est comme cela que j’ai eu mon premier emploi en durée déterminée pour six mois. Tout s’est bien passé jusqu’à la fin du contrat et là, le directeur me dit qu’il y a un poste en contrat à durée indéterminé qui s’est libéré et si le salaire m’intéresse, je peux continuer le travail. Je ne demandais que cela. Alors, il m’a dit de prendre une semaine de congé, car c’était la fin de l’année, et qu’à la reprise, je pourrais revenir signer le contrat.
Le grand handicap !
J’étais super heureuse, mais le 3, jour où je devais reprendre, je reçois un coup de fil me notifiant que c’était une erreur, que je ne pouvais plus avoir le poste.
Pourquoi ? C’était la grande question que je m’étais posée sans avoir la réponse. Le prétexte, c’était que je n’ai pas suffisamment duré dans cette boîte pour avoir un tel poste de responsabilité. Et il y a une personne qui a trop duré dans cette boîte avant moi. Mais, j’ai compris que c’était une excuse, car le directeur qui m’a proposé le poste a plus de 30 ans d’expérience dans cette boîte. Donc, c’est une faute de déontologie qu’il ne pouvait pas commettre.
Pourquoi ? Je ne l’ai jamais su, en fait. Est-ce parce que je suis handicapée ? Ou parce que je suis une femme ? Ou encore que je suis une Noire ? Tous ces trois critères font qu’on pouvait me refuser le poste. Ce sont des faits qui m’ont beaucoup meurtrie, beaucoup (elle se répète). C’est en ce moment que j’ai décidé de ne plus chercher de travail.
Le concept E&H LAB (esthétique et handicap)
J’ai ainsi décidé de créer une association artistique basée à Paris, pendant deux ans. Beaucoup de personnes étaient surprises de voir que c’était une personne handicapée qui arrivait à organiser tout cela. Je leur demande ce qui se passe ? Pourquoi il y a une différence entre une personne handicapée et les autres. Là, je commence sérieusement à me poser des questions, j’ai essayé de faire le rapport que la société entretient avec les personnes handicapées. Je me rends compte que réellement, la personne handicapée n’a pas de place dans cette société. Elle est casée quelque part et ne bouge pas pour sortir de cette cage.
Le concept E&H Lab (esthétique et handicap) est un laboratoire d’expérimentation, parce que nous essayons de trouver la solution sur la situation des personnes vivant avec un handicap. Ça se fera via une expérimentation jusqu’à ce qu’on arrive à trouver quelque chose pour une meilleure intégration professionnelle des personnes en situation de handicap. Un concept que j’ai mis en place il y a six ans.
Lutter avec l’image
Aujourd’hui, on vit dans une société où c’est l’image qui est le meilleur moyen de sensibiliser les gens. Pour moi, c’est comme cela que nous allons réussir à bousculer les gens, à leur faire comprendre. Et c’est comme cela qu’est née l’association Esthétique et Handicap. Quand on pense esthétique, on pense beauté, mais on n’y associe jamais la personne handicapée.
Donc, j’ai créé ce concept en 2007 et que j’ai envoyé à Paris, à New York et à la ville du Cap en Afrique du Sud pour dire que je suis en train de mettre en place un concept est-ce que ça pourra les intéresser. Et c’est la maire de la ville du Cap qui a été la première à réagir.
Le concept vise à changer les regards portés par la société sur le handicap. En s’appuyant sur le concept «Esthétique et handicap», j’utilise l’image comme élément clé dans le processus de communication et d’intégration en proposant des stratégies de communication externe et interne multisports pour les collectivités territoriales et les entreprises à destination du grand public ou des salariés, dans le cadre de campagnes publicitaires, audits, élaboration de stratégies de communication et événementiel. Ces services sont complétés par la proposition novatrice d’E&H Lab Models, une nouvelle génération de modèles en situation de handicap qui participe au travail de sensibilisation par l’image pour faire évoluer les représentations collectives et instaurer un nouveau regard sur les personnes en situation de handicap.
Pourquoi le choix du Sénégal
Après avoir présenté ce projet en Europe, je me suis dit pourquoi ne pas aller en Afrique. J’ai été au Cameroun, mais ils ont été très lents. C’est comme cela que j’ai pensé au Sénégal. Et j’ai constaté que les gens réagissent plutôt rapidement. J’ai pensé venir voir comment les personnes handicapées du Sénégal vivent leur handicap sur place. Je me suis dit qu’il était opportun de faire la campagne au même moment que Handifestival.
L’objectif, c’est de sensibiliser la société, regarder ce qu’il y a comme problème ici et voir comment améliorer leur situation. Parce que, le plus souvent, la personne handicapée, on la voit trop dans la rue. Pour certains, quand on dit personne handicapée, c’est la rue et, finalement, ces personnes handicapées ne se voient que dans cette logique. Il faut qu’elles arrêtent, que tout le monde arrête ça !
Il faut donc sensibiliser les partenaires, les entreprises privées sur comment peuvent-ils soutenir les personnes vivant avec un handicap. Il est prévu des ateliers de sensibilisation, une campagne avec les personnes du Sénégal lors du festival prévu le 26 novembre prochain.»
Deza, une Camerounaise, est une belle femme dynamique, rêveuse, heureuse. Dans cette rubrique Ainsi va ma vie, elle raconte sa vie, les difficultés qu’elle a eu à rencontrer, mais aussi son projet qui lui a permis d’atterrir au Sénégal. Sensibiliser les personnes handicapées, mais aussi les entreprises et autres partenaires pour venir en aide à ces personnes vulnérables qui dégagent tout comme elle, le bien-être et la beauté.
«Je suis une Camerounaise issue d’une famille de douze enfants, dont je suis la 7ème. Je n’ai jamais été traitée de manière différente de mes autres frères et sœurs donc je n’avais pas conscience de mon handicap pour que cela puisse avoir des répercussions sur ma vie. Car, j’ai étudié normalement comme tout enfant de mon âge.
Je suis tombée malade à l’âge de 4 ans, mais on n’a jamais su de quoi je souffrais, c’est après que j’ai développé des séquelles qui attestent que j’étais atteinte de la poliomyélite. J’ai reçu beaucoup d’amour dans ma famille. Dans ma maison, il y a toujours beaucoup de monde, c’est comme une petite société. C’est plus tard que je suis allée en France, car il me fallait une prise en charge plus sérieuse au niveau sanitaire. Une fois là-bas, je fais tous les tests, me fais opérer de la colonne vertébrale, et ai fait beaucoup d’années de rééducation.
Dur, dur d’être handicapé
C’est en 1996 que je suis partie de mon pays pour des raisons sanitaires.
J’ai un parcours professionnel plutôt atypique, car après des études en langue, littérature et civilisation anglaise, j’ai fait une spécialisation en e-business. J’ai commencé ma carrière en 2004 au service du Marketing Direct dans une société parisienne organisatrice de salons professionnels.
Je me suis ensuite occupée de la direction artistique d’une association que j’ai créée en 2005. J’ai rejoint le pôle Brand Consulting d’une agence de communication internationale en région parisienne, fin 2008. J’ai quitté cette société pour créer ma propre agence E&H Lab en juin 2011.
Entre 2005 et 2007, j’ai dirigé plusieurs projets artistiques pluridisciplinaires et cette idée m’est arrivée au cours de mon parcours. Il n’est pas superflu de mentionner, pour ceux qui ne me connaissent pas, que je suis moi-même une femme handicapée. J’ai eu à croiser certains regards troublés à la vue de l’épanouissement, du bien-être, de la beauté qui se dégagent en moi. Leur trouble était probablement dû au fait que l’image de la femme handicapée dans leur inconscient ne correspondait pas avec ma réalité : celle d’une belle femme dynamique, rêveuse, heureuse... Un jour, j’ai rencontré un homme lors d’une exposition de photos à Paris. Nous avons eu un échange intéressant pendant plus d’une heure, il n’arrivait pas à concevoir qu’une personne avec un handicap du genre pouvait être si épanouie.
C’est après, quand je suis retournée à l’école, que j’ai commencé à rencontrer de sérieux problèmes en tant que personne handicapée, parce que j’étais en fauteuil roulant. J’ai fait mon inscription par téléphone à la Sorbonne Nouvelle et n’ai pas mentionné que j’étais handicapée. Pour moi, ce n’était pas important, mais plus tard, je me rends compte que c’était nécessaire, car sur place, je découvre que ce n’était pas accessible, car j’étais en fauteuil roulant, et n’arrivais pas à monter. Donc, ils étaient obligés de m’affecter dans un autre établissement où il y avait un ascenseur.
Mes parents m’ont envoyée en France et l’Etat camerounais a participé, car j’y étais étudiante d’abord avant d’aller en France et étais une élève brillante.
Petit à petit, je me rends compte qu’être handicapé dans cette situation facile, mais j’ai fini avec une licence et ai continué aux Etats-Unis pour un master. Un cours que j’ai payé sur un prêt que j’ai contracté.
Je retourne en France pour chercher du travail et mentionne sur mon CV que je suis une personne handicapée. Pendant presque six mois, je n’ai eu aucun retour. Je décide d’enlever sur mon Cv la mention «travailleur handicapé» et là, curieusement, beaucoup de personnes s’intéressaient à mon sujet, mais je prenais la peine de préciser au téléphone que je suis une personne handicapée. C’était pour être sincère et éviter de faire perdre du temps à la personne.
Quelque temps après, je rencontre une personne qui me dit ceci : «Deza, vous avez le même profil que moi, les mêmes diplômes, je peux essayer de vous donner un poste.» C’est comme cela que j’ai eu mon premier emploi en durée déterminée pour six mois. Tout s’est bien passé jusqu’à la fin du contrat et là, le directeur me dit qu’il y a un poste en contrat à durée indéterminé qui s’est libéré et si le salaire m’intéresse, je peux continuer le travail. Je ne demandais que cela. Alors, il m’a dit de prendre une semaine de congé, car c’était la fin de l’année, et qu’à la reprise, je pourrais revenir signer le contrat.
Le grand handicap !
J’étais super heureuse, mais le 3, jour où je devais reprendre, je reçois un coup de fil me notifiant que c’était une erreur, que je ne pouvais plus avoir le poste.
Pourquoi ? C’était la grande question que je m’étais posée sans avoir la réponse. Le prétexte, c’était que je n’ai pas suffisamment duré dans cette boîte pour avoir un tel poste de responsabilité. Et il y a une personne qui a trop duré dans cette boîte avant moi. Mais, j’ai compris que c’était une excuse, car le directeur qui m’a proposé le poste a plus de 30 ans d’expérience dans cette boîte. Donc, c’est une faute de déontologie qu’il ne pouvait pas commettre.
Pourquoi ? Je ne l’ai jamais su, en fait. Est-ce parce que je suis handicapée ? Ou parce que je suis une femme ? Ou encore que je suis une Noire ? Tous ces trois critères font qu’on pouvait me refuser le poste. Ce sont des faits qui m’ont beaucoup meurtrie, beaucoup (elle se répète). C’est en ce moment que j’ai décidé de ne plus chercher de travail.
Le concept E&H LAB (esthétique et handicap)
J’ai ainsi décidé de créer une association artistique basée à Paris, pendant deux ans. Beaucoup de personnes étaient surprises de voir que c’était une personne handicapée qui arrivait à organiser tout cela. Je leur demande ce qui se passe ? Pourquoi il y a une différence entre une personne handicapée et les autres. Là, je commence sérieusement à me poser des questions, j’ai essayé de faire le rapport que la société entretient avec les personnes handicapées. Je me rends compte que réellement, la personne handicapée n’a pas de place dans cette société. Elle est casée quelque part et ne bouge pas pour sortir de cette cage.
Le concept E&H Lab (esthétique et handicap) est un laboratoire d’expérimentation, parce que nous essayons de trouver la solution sur la situation des personnes vivant avec un handicap. Ça se fera via une expérimentation jusqu’à ce qu’on arrive à trouver quelque chose pour une meilleure intégration professionnelle des personnes en situation de handicap. Un concept que j’ai mis en place il y a six ans.
Lutter avec l’image
Aujourd’hui, on vit dans une société où c’est l’image qui est le meilleur moyen de sensibiliser les gens. Pour moi, c’est comme cela que nous allons réussir à bousculer les gens, à leur faire comprendre. Et c’est comme cela qu’est née l’association Esthétique et Handicap. Quand on pense esthétique, on pense beauté, mais on n’y associe jamais la personne handicapée.
Donc, j’ai créé ce concept en 2007 et que j’ai envoyé à Paris, à New York et à la ville du Cap en Afrique du Sud pour dire que je suis en train de mettre en place un concept est-ce que ça pourra les intéresser. Et c’est la maire de la ville du Cap qui a été la première à réagir.
Le concept vise à changer les regards portés par la société sur le handicap. En s’appuyant sur le concept «Esthétique et handicap», j’utilise l’image comme élément clé dans le processus de communication et d’intégration en proposant des stratégies de communication externe et interne multisports pour les collectivités territoriales et les entreprises à destination du grand public ou des salariés, dans le cadre de campagnes publicitaires, audits, élaboration de stratégies de communication et événementiel. Ces services sont complétés par la proposition novatrice d’E&H Lab Models, une nouvelle génération de modèles en situation de handicap qui participe au travail de sensibilisation par l’image pour faire évoluer les représentations collectives et instaurer un nouveau regard sur les personnes en situation de handicap.
Pourquoi le choix du Sénégal
Après avoir présenté ce projet en Europe, je me suis dit pourquoi ne pas aller en Afrique. J’ai été au Cameroun, mais ils ont été très lents. C’est comme cela que j’ai pensé au Sénégal. Et j’ai constaté que les gens réagissent plutôt rapidement. J’ai pensé venir voir comment les personnes handicapées du Sénégal vivent leur handicap sur place. Je me suis dit qu’il était opportun de faire la campagne au même moment que Handifestival.
L’objectif, c’est de sensibiliser la société, regarder ce qu’il y a comme problème ici et voir comment améliorer leur situation. Parce que, le plus souvent, la personne handicapée, on la voit trop dans la rue. Pour certains, quand on dit personne handicapée, c’est la rue et, finalement, ces personnes handicapées ne se voient que dans cette logique. Il faut qu’elles arrêtent, que tout le monde arrête ça !
Il faut donc sensibiliser les partenaires, les entreprises privées sur comment peuvent-ils soutenir les personnes vivant avec un handicap. Il est prévu des ateliers de sensibilisation, une campagne avec les personnes du Sénégal lors du festival prévu le 26 novembre prochain.»