Hissène Habré s’est déchaîné lors du premier jour de son procès comme un lion blessé pour lancer ses quatre vérités. « Il y a des bandits ici, des traîtres. Des valets de l’impérialisme. C’est une mascarade », a-t-il crié à tue-tête devant les autorités présentes à l’audience avant d’être ramassé par les gardes. Il se débat, encouragé par des membres de sa famille qui criaient ; « Courage M. le Président, on est avec vous, ils vous ont vendu ». Comme stimulé par les encouragements de ses souteneurs, Habré continue : « C’est une farce, il y a des traîtres ici, des politiciens pourris du Sénégal ». Les gendarmes tentent de ramener le calme, les gardes le traînent dans le box. Se débattant, il lance, les mains en l’air : « A bas les traitres. Allahou Akbar ».
Deux de ses neveux et un autre groupe sont évacués au moment où Habré est parqué dans une pièce affiliée au box, mais sa voix ne s’éteint toujours pas il continue de fulminer.
Deux de ses neveux et un autre groupe sont évacués au moment où Habré est parqué dans une pièce affiliée au box, mais sa voix ne s’éteint toujours pas il continue de fulminer.