José Mario Vaz a affirmé sa volonté de développer le secteur touristique de son pays, lors d'une réunion samedi avec les opérateurs économiques à Bissau. En même temps, le chef de l'Etat bissau-guinéen a mis en garde les opérateurs contre tout trafic de drogue dans les zones touristiques, avertissant qu'il ne pardonnera aucune personne impliquée dans une affaire de drogue.
Des défis à relever
Une volonté ferme mais qui bute sur de nombreux obstacles. Malgré ses paysages forestiers et savanes de fortes identités ethniques et culturelles, le « narco-Etat », miné par les guerres de clan entre « des généraux alliés aux cartels de la drogue latino-américains », devra encore charmer les touristes et soigner son image longtemps écornée par les putschs qui se suivent et se ressemblent. Le trafic de drogue, l'autre défi à relever. Dans un rapport d'International Narcotics Control publié en mars 2015, "le pays est clairement décrit comme une zone de transit pour le trafic de cocaïne".
Le président a conseillé aux opérateurs de ne pas s'aventurer dans ces pratiques illégales au risque de voir leurs activités interrompues et de devoir faire face à des poursuites judiciaires. Selon la banque africaine de développement (BAD), le tourisme africain représente 4 % du tourisme mondial. Autant dire que, dans la sous-région, d'autres pays à l'image de la Guinée Bissau sont en retard dans le secteur des voyages.
Par La Tribune Afrique
Des défis à relever
Une volonté ferme mais qui bute sur de nombreux obstacles. Malgré ses paysages forestiers et savanes de fortes identités ethniques et culturelles, le « narco-Etat », miné par les guerres de clan entre « des généraux alliés aux cartels de la drogue latino-américains », devra encore charmer les touristes et soigner son image longtemps écornée par les putschs qui se suivent et se ressemblent. Le trafic de drogue, l'autre défi à relever. Dans un rapport d'International Narcotics Control publié en mars 2015, "le pays est clairement décrit comme une zone de transit pour le trafic de cocaïne".
Le président a conseillé aux opérateurs de ne pas s'aventurer dans ces pratiques illégales au risque de voir leurs activités interrompues et de devoir faire face à des poursuites judiciaires. Selon la banque africaine de développement (BAD), le tourisme africain représente 4 % du tourisme mondial. Autant dire que, dans la sous-région, d'autres pays à l'image de la Guinée Bissau sont en retard dans le secteur des voyages.
Par La Tribune Afrique