Huit civils et deux policiers ont été tués à Conakry, la capitale guinéenne, dans des affrontements entre les forces de sécurité et des partisans de l'opposition après une élection présidentielle tendue dont les résultats montrent le président Alpha Condé en tête.
Le ministère guinéen de la Sécurité a annoncé le nombre de morts.
Le ministère dénonce la mise en place de barricades par des opposants et des «tirs au calibre 12» à Conakry, ainsi que, dans l'intérieur du pays, des affrontements avec des partisans du parti au pouvoir, le saccage d'un poste de police ou encore des attaques contre le siège des formations soutenant le président Alpha Condé. «Ces faits sont très malheureusement aggravés par des pertes en vies humaines», indique le ministère.
Côté civil, «quatre corps de victimes d'armes à feu ont été déposés dans les morgues de l'Hôpital Donka et d’Ignace Deen» à Conakry , «un mort par arme blanche et deux autres par arme à feu calibre 12 ont été également enregistrés à Kissidougou» (à 380 km à l'est de Conakry), «à Coyah (proche de la capitale), un citoyen a été abattu au calibre 12», détaille le ministère.
Deux policiers ont également été tués, l'un «lynché à mort à Bambéto» et l'autre poignardé au lieu-dit la Cimenterie, dans la banlieue de Conakry, tandis que «plusieurs autres ont été blessés», selon la même source. «Ces agents, dépourvus d'armes létales, faisaient partie du dispositif mis en place pour enlever les barricades sur la route Le Prince (qui traverse des fiefs de l'opposition) et maintenir l'ordre», précise le ministère, selon qui «la Police Judiciaire s'est immédiatement saisie de tous ces décès, ordonné des autopsies et ouvert des enquêtes».
«De nombreux citoyens ont été blessés et des dégâts matériels importants sont à déplorer», ajoute le communiqué.
Le ministère guinéen de la Sécurité a annoncé le nombre de morts.
Le ministère dénonce la mise en place de barricades par des opposants et des «tirs au calibre 12» à Conakry, ainsi que, dans l'intérieur du pays, des affrontements avec des partisans du parti au pouvoir, le saccage d'un poste de police ou encore des attaques contre le siège des formations soutenant le président Alpha Condé. «Ces faits sont très malheureusement aggravés par des pertes en vies humaines», indique le ministère.
Côté civil, «quatre corps de victimes d'armes à feu ont été déposés dans les morgues de l'Hôpital Donka et d’Ignace Deen» à Conakry , «un mort par arme blanche et deux autres par arme à feu calibre 12 ont été également enregistrés à Kissidougou» (à 380 km à l'est de Conakry), «à Coyah (proche de la capitale), un citoyen a été abattu au calibre 12», détaille le ministère.
Deux policiers ont également été tués, l'un «lynché à mort à Bambéto» et l'autre poignardé au lieu-dit la Cimenterie, dans la banlieue de Conakry, tandis que «plusieurs autres ont été blessés», selon la même source. «Ces agents, dépourvus d'armes létales, faisaient partie du dispositif mis en place pour enlever les barricades sur la route Le Prince (qui traverse des fiefs de l'opposition) et maintenir l'ordre», précise le ministère, selon qui «la Police Judiciaire s'est immédiatement saisie de tous ces décès, ordonné des autopsies et ouvert des enquêtes».
«De nombreux citoyens ont été blessés et des dégâts matériels importants sont à déplorer», ajoute le communiqué.