Face au rouleau compresseur de grèves lancé par le cartel des syndicats de l’enseignement et la forte propension des élèves à se faire entendre pour un retour à la normal, le mouvement «Servir Sédhiou» se dit inquiet d’éventuels actes de violence.
Il a initié, mercredi, une journée de concertation avec différents acteurs pour faire observer le sens de la mesure. Youssouph Diatta, le porte-parole de ce mouvement, déclare : «c’est juste pour informer l’ensemble des élèves que la violence ne mène à rien du tout face à la dégradation d’une situation nationale. Si les élèves se lancent à leur tour en grève les conséquences pourraient être graves avec des dégâts et autres dommages corporels. En cas De grève des professeurs, nous les exhortons à rentrer calmement à la maison et sans vraiment de casse», explique-t-il.
Le président de l’Union régionale des Associations de parents d’élève de Sédhiou, Coumbamang Danso, exhorte, pour sa part, l’Etat du Sénégal à trouver un dénouement heureux à ce bras de fer.
«Nous sommes au regret de constater que cette grève porte un préjudice énorme sur nos enfants. Nous demandons aux enfants de rentrer et d’apprendre les leçons, s’il y a grève des professeurs, au lieu de rester dans la rue ou à prendre du thé dans les coins de rue à longueur de journée. Nous invitons l’Etat du Sénégal à régler très vite cette question car nos enfants en souffrent énormément», relève le vieil homme du haut de ses 83 ans, mais toujours solide, au service de l’école.
Le cri strident des élèves sonne comme un plaidoyer pour leur avenir jusque-là incertain. Ramatoulaye Camara, élève au lycée Balla Moussa Daffé a parlé à leur nom.
«Nous voulons juste faire savoir aux autorités que nous ne sommes pas là pour appuyer les professeurs, mais juste pour réclamer nos droits d’aller étudier à l’école. Tous les jours, venir faire juste une heure de cours et rentrer, c’est aberrant et révoltant. Nous nous réjouissons de cette initiative qui vise à apaiser le champ scolaire et on fera de notre mieux pour garder la sérénité», a dit Ramatoulaye Camara.
S’il est vrai que ces élèves forment la pépinière de la nation, il est tout aussi évident que quand deux éléphants se battent, c’est l’herbe qui en souffre. Et pour ce cas de figure, le quantum horaire est déjà suffisamment entamé .Rapporte Vipeoples .
Il a initié, mercredi, une journée de concertation avec différents acteurs pour faire observer le sens de la mesure. Youssouph Diatta, le porte-parole de ce mouvement, déclare : «c’est juste pour informer l’ensemble des élèves que la violence ne mène à rien du tout face à la dégradation d’une situation nationale. Si les élèves se lancent à leur tour en grève les conséquences pourraient être graves avec des dégâts et autres dommages corporels. En cas De grève des professeurs, nous les exhortons à rentrer calmement à la maison et sans vraiment de casse», explique-t-il.
Le président de l’Union régionale des Associations de parents d’élève de Sédhiou, Coumbamang Danso, exhorte, pour sa part, l’Etat du Sénégal à trouver un dénouement heureux à ce bras de fer.
«Nous sommes au regret de constater que cette grève porte un préjudice énorme sur nos enfants. Nous demandons aux enfants de rentrer et d’apprendre les leçons, s’il y a grève des professeurs, au lieu de rester dans la rue ou à prendre du thé dans les coins de rue à longueur de journée. Nous invitons l’Etat du Sénégal à régler très vite cette question car nos enfants en souffrent énormément», relève le vieil homme du haut de ses 83 ans, mais toujours solide, au service de l’école.
Le cri strident des élèves sonne comme un plaidoyer pour leur avenir jusque-là incertain. Ramatoulaye Camara, élève au lycée Balla Moussa Daffé a parlé à leur nom.
«Nous voulons juste faire savoir aux autorités que nous ne sommes pas là pour appuyer les professeurs, mais juste pour réclamer nos droits d’aller étudier à l’école. Tous les jours, venir faire juste une heure de cours et rentrer, c’est aberrant et révoltant. Nous nous réjouissons de cette initiative qui vise à apaiser le champ scolaire et on fera de notre mieux pour garder la sérénité», a dit Ramatoulaye Camara.
S’il est vrai que ces élèves forment la pépinière de la nation, il est tout aussi évident que quand deux éléphants se battent, c’est l’herbe qui en souffre. Et pour ce cas de figure, le quantum horaire est déjà suffisamment entamé .Rapporte Vipeoples .