La colère des élèves grévistes de l’enseignement public a atteint, hier, un niveau très inquiétant. Ces potaches se sont attaqués aux biens de quelques écoles privées et particulièrement aux bus de transport d’élèves du collège Notre Dame du Liban. Des bus qui coûtent environ 66 millions l’unité, selon les estimations du président de la Fédération de l’éducation et de la Formation (Fef), Frère Charles Biagui.
«Un bus neuf, c’est environ 66 millions. Ils ont cassé les vitres. Or, ce n’est pas cadeau pour remplacer les vitres d’un bus scolaire», s’est-il indigné tout en considérant que les élèves ne doivent en aucun cas casser les biens d’autrui et qu’il y a d’autres moyens de manifester leur colère. En tout cas, le coup est déjà parti concernant «Notre Dame du Liban» où des élèves, ne pouvant accéder à l’intérieur de l’école ceinturée par les forces de l’ordre pour faire sortir leurs camarades, ont fait du «grand bruit» devant le portail de l’établissement en lançant des pierres.
De ce fait, ils ont cassé les vitres des bus de transport et caillassé le véhicule de la directrice des études, Marcelle Ngom. Mme la directrice justifie l’acte des élèves par le fait qu’ils ne pouvaient pas accéder aux élèves pour les déloger parce que, dit-elle, l’établissement est bien sécurisé.
«Je pense que c’est ce qui a provoqué leur colère. Du coup, ils ont commencé à jeter des pierres et complètement « caillassé » les vitres des quatre bus stationnés devant le collège. Ma voiture aussi a été saccagée et un de nos chauffeur tabassé «, a-t-elle dit tout en précisant que, «aucun» des élèves de « Notre Dame du Liban » n’a été atteint par les projectiles.
«On fait les cours sans problème. Avec les réseaux sociaux, j’ai dû convoquer des parents d’élèves pour les rassurer. Nous poursuivons notre programme normalement. D’ailleurs, les élèves des classes d’examens ont fini les compositions la semaine dernière. Les classes intermédiaires vont faire leurs évaluations pédagogiques la semaine prochaine. Donc, on ne souffre d’aucune perturbation à l’école. Tout s’y passe normalement parce que les élèves en mouvement d’humeur ne peuvent pas accéder à nos élèves», a-t-elle expliqué tout en relevant un fait «inédit» et «inquiétant».
Ces élèves, qui ont cassé les vitres de quatre bus de transport d’élèves de cet établissement scolaire privé, auraient également jeté du gaz lacrymogène dans la cour de l’école. Mme Ngom dit même avoir montré les résidus aux policiers qui se demandaient comment ces élèves ont-ils fait pour se procurer ces lacrymogènes? «Peut-être qu’ils ont été infiltrés», a-t-elle dit avec insistance
En tous les cas, et comme noté dans un communiqué de la Fédération de l’Education et de la Formation (Fef), la grève des enseignants a atteint tous les segments du système éducatif, y compris le sous- secteur de l’enseignement privé avec le constat que les élèves grévistes en arrivent maintenant à déloger leurs camarades des établissements privés d’enseignement sur l’étendue du territoire national.
Des manifestations accompagnées de quelques scènes de violences «avec un niveau qui a commencé à causer des dommages et préjudices inestimables dans certaines écoles privées avec des bus saccagés, et plus grave des élèves blessés», indique la Fédération de l’Education et de la Formation (Fef).
Elle interpelle l’Etat «à faire valoir sa responsabilité de protection des citoyens et de leurs biens» et exhorte tous les acteurs «à plus de retenue pour sauver l’école sénégalaise du chaos». S’adressant aux élèves, son président, Frère Charles Biagui, considère que ces élèves du public «qui réclament un droit, n’ont pas le droit de retirer ce droit à leurs camarades quel que soit le motif’’ car, dit-il, «ce ne sont pas à ces élèves de leur donner le droit d’aller étudier. Il faut qu’on leur apprenne à respecter les droits des autres. Au niveau de nos établissements, nous faisons tout pour assurer une bonne protection aux élèves et aux enseignants. Maintenant, pour ce cas d’espèce, ça dépasse nos compétences. Nous avons saisi le ministre de l’intérieur pour nous garantir une protection de l’école, et surtout de nos biens parce que, si on laisse faire, ils peuvent casser tous nos bus».
Sur ce, Mme Ngom invite les élèves au sens des responsabilités. Elle leur rappelle surtout que les apprenants et les travailleurs des établissements privés sont des citoyens comme eux, et qu’ils ne doivent pas les empêcher de travailler en toute quiétude.
En outre, elle dit s’indigner surtout du mutisme des autorités compétentes par rapport à cette «longue» grève des enseignants suivie par celle des élèves. «La grève a duré. Mais on dirait que les autorités ne disent rien, et c’est vraiment dommage», s’est-elle offusquée. Rapporte Vipeoples .
«Un bus neuf, c’est environ 66 millions. Ils ont cassé les vitres. Or, ce n’est pas cadeau pour remplacer les vitres d’un bus scolaire», s’est-il indigné tout en considérant que les élèves ne doivent en aucun cas casser les biens d’autrui et qu’il y a d’autres moyens de manifester leur colère. En tout cas, le coup est déjà parti concernant «Notre Dame du Liban» où des élèves, ne pouvant accéder à l’intérieur de l’école ceinturée par les forces de l’ordre pour faire sortir leurs camarades, ont fait du «grand bruit» devant le portail de l’établissement en lançant des pierres.
De ce fait, ils ont cassé les vitres des bus de transport et caillassé le véhicule de la directrice des études, Marcelle Ngom. Mme la directrice justifie l’acte des élèves par le fait qu’ils ne pouvaient pas accéder aux élèves pour les déloger parce que, dit-elle, l’établissement est bien sécurisé.
«Je pense que c’est ce qui a provoqué leur colère. Du coup, ils ont commencé à jeter des pierres et complètement « caillassé » les vitres des quatre bus stationnés devant le collège. Ma voiture aussi a été saccagée et un de nos chauffeur tabassé «, a-t-elle dit tout en précisant que, «aucun» des élèves de « Notre Dame du Liban » n’a été atteint par les projectiles.
«On fait les cours sans problème. Avec les réseaux sociaux, j’ai dû convoquer des parents d’élèves pour les rassurer. Nous poursuivons notre programme normalement. D’ailleurs, les élèves des classes d’examens ont fini les compositions la semaine dernière. Les classes intermédiaires vont faire leurs évaluations pédagogiques la semaine prochaine. Donc, on ne souffre d’aucune perturbation à l’école. Tout s’y passe normalement parce que les élèves en mouvement d’humeur ne peuvent pas accéder à nos élèves», a-t-elle expliqué tout en relevant un fait «inédit» et «inquiétant».
Ces élèves, qui ont cassé les vitres de quatre bus de transport d’élèves de cet établissement scolaire privé, auraient également jeté du gaz lacrymogène dans la cour de l’école. Mme Ngom dit même avoir montré les résidus aux policiers qui se demandaient comment ces élèves ont-ils fait pour se procurer ces lacrymogènes? «Peut-être qu’ils ont été infiltrés», a-t-elle dit avec insistance
En tous les cas, et comme noté dans un communiqué de la Fédération de l’Education et de la Formation (Fef), la grève des enseignants a atteint tous les segments du système éducatif, y compris le sous- secteur de l’enseignement privé avec le constat que les élèves grévistes en arrivent maintenant à déloger leurs camarades des établissements privés d’enseignement sur l’étendue du territoire national.
Des manifestations accompagnées de quelques scènes de violences «avec un niveau qui a commencé à causer des dommages et préjudices inestimables dans certaines écoles privées avec des bus saccagés, et plus grave des élèves blessés», indique la Fédération de l’Education et de la Formation (Fef).
Elle interpelle l’Etat «à faire valoir sa responsabilité de protection des citoyens et de leurs biens» et exhorte tous les acteurs «à plus de retenue pour sauver l’école sénégalaise du chaos». S’adressant aux élèves, son président, Frère Charles Biagui, considère que ces élèves du public «qui réclament un droit, n’ont pas le droit de retirer ce droit à leurs camarades quel que soit le motif’’ car, dit-il, «ce ne sont pas à ces élèves de leur donner le droit d’aller étudier. Il faut qu’on leur apprenne à respecter les droits des autres. Au niveau de nos établissements, nous faisons tout pour assurer une bonne protection aux élèves et aux enseignants. Maintenant, pour ce cas d’espèce, ça dépasse nos compétences. Nous avons saisi le ministre de l’intérieur pour nous garantir une protection de l’école, et surtout de nos biens parce que, si on laisse faire, ils peuvent casser tous nos bus».
Sur ce, Mme Ngom invite les élèves au sens des responsabilités. Elle leur rappelle surtout que les apprenants et les travailleurs des établissements privés sont des citoyens comme eux, et qu’ils ne doivent pas les empêcher de travailler en toute quiétude.
En outre, elle dit s’indigner surtout du mutisme des autorités compétentes par rapport à cette «longue» grève des enseignants suivie par celle des élèves. «La grève a duré. Mais on dirait que les autorités ne disent rien, et c’est vraiment dommage», s’est-elle offusquée. Rapporte Vipeoples .