La présidente du gouvernement scolaire dudit lycée, Faty Niang, avec une maitrise remarquable de la langue de Molière, haranguait ses camarades. Ils ont battu le macadam sous escorte des forces de l’ordre, de leur établissement au carrefour, en passant par le collège d’enseignement moyen.
“Les professeurs se servent de nous comme arme’’ “La guerre entre les professeurs et le gouvernement ne nous concerne pas. Qu’ils règlent ça entre eux, martèle la jeune demoiselle. On a fait cette marche aujourd’hui pour montrer notre amertume à la population, aux professeurs et au gouvernement. Car, le fait d'aller à l’école à 8 h et de rentrer à la maison 2 heures plus tard, c’est du n’importe quoi. Nous voulons l’arrêt du boycott des évaluations et la reprise normale des cours. Tout ce que nous voulons, c’est étudier comme nos amis du privé. On dit toujours qu’on est l’avenir de ce pays, et là nous voyons que c’est faux. Le gouvernement, actuellement, ne se préoccupe pas de notre situation et les professeurs se servent de nous comme arme pour avoir gain de cause’’, déplore Faty, le front ruisselant de sueur.
A quelque 10 km de Ourossogui, les élèves du lycée Fadel Kane de Matam ont aussi exprimé leurras-lebol de ne plus suivre les cours normalement. Des morceaux de tissus rouges noués au poignet, certains sur la tête, les potaches ont bruyamment parcouru la grande distance qui sépare le lycée de la préfecture.
Encadrés par les éléments de la police, ils ont crié à tue-tête les slogans “Nous voulons étudier !’’, “Pensez à notre avenir !’’. Devant la préfecture, les élèves grévistes ont voulu rencontrer le chef de l’Exécutif départemental de Matam, mais ce dernier n'a pas donné suite à leur requête. Une déception que certains ont exprimé avec des jets de pierre. Ce qui a donné lieu à quelques tirs de gaz lacrymogènes de la part des forces de l’ordre.
Heureusement que les meneurs ont réussi à maîtriser leurs camarades. Sans violence, mais avec détermination, les potaches sont en train de se faire entendre et se positionner. Ils ne sont ni pour l'un ni pour l'autre. Ils sont pour eux, ils entrent dans la danse pour sauvegarder leur intérêt qui est d’étudier normalement
EnQuete
“Les professeurs se servent de nous comme arme’’ “La guerre entre les professeurs et le gouvernement ne nous concerne pas. Qu’ils règlent ça entre eux, martèle la jeune demoiselle. On a fait cette marche aujourd’hui pour montrer notre amertume à la population, aux professeurs et au gouvernement. Car, le fait d'aller à l’école à 8 h et de rentrer à la maison 2 heures plus tard, c’est du n’importe quoi. Nous voulons l’arrêt du boycott des évaluations et la reprise normale des cours. Tout ce que nous voulons, c’est étudier comme nos amis du privé. On dit toujours qu’on est l’avenir de ce pays, et là nous voyons que c’est faux. Le gouvernement, actuellement, ne se préoccupe pas de notre situation et les professeurs se servent de nous comme arme pour avoir gain de cause’’, déplore Faty, le front ruisselant de sueur.
A quelque 10 km de Ourossogui, les élèves du lycée Fadel Kane de Matam ont aussi exprimé leurras-lebol de ne plus suivre les cours normalement. Des morceaux de tissus rouges noués au poignet, certains sur la tête, les potaches ont bruyamment parcouru la grande distance qui sépare le lycée de la préfecture.
Encadrés par les éléments de la police, ils ont crié à tue-tête les slogans “Nous voulons étudier !’’, “Pensez à notre avenir !’’. Devant la préfecture, les élèves grévistes ont voulu rencontrer le chef de l’Exécutif départemental de Matam, mais ce dernier n'a pas donné suite à leur requête. Une déception que certains ont exprimé avec des jets de pierre. Ce qui a donné lieu à quelques tirs de gaz lacrymogènes de la part des forces de l’ordre.
Heureusement que les meneurs ont réussi à maîtriser leurs camarades. Sans violence, mais avec détermination, les potaches sont en train de se faire entendre et se positionner. Ils ne sont ni pour l'un ni pour l'autre. Ils sont pour eux, ils entrent dans la danse pour sauvegarder leur intérêt qui est d’étudier normalement
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