Selon Dia, l’ambition des nouvelles autorités de rompre avec la dépendance extérieure et d'orienter le développement vers des ressources locales et le capital humain pourrait prendre plus de temps que prévu avant de se concrétiser.
« Si le déficit est aussi important que 10 %, cela représentera une véritable montagne à gravir pour ce gouvernement. Ils auront beaucoup de mal à lever des fonds sur le marché international, car le Sénégal est désormais perçu comme un pays à risque », a-t-il expliqué. Dia anticipe que cette situation limitera la capacité du régime en place à mettre en œuvre des projets de développement d'envergure.
L’expert financier a également souligné que trois options se présentent aux nouvelles autorités : réduire les dépenses, élargir l’assiette fiscale ou combiner les deux stratégies. Revenant sur le débat autour des finances publiques, Dia a rappelé que cette manipulation comptable n’est pas sans précédent. « Le Sénégal a déjà été épinglé pour des pratiques similaires sous Abdoulaye Wade », a-t-il affirmé. Il a précisé que cette falsification avait contribué au retard dans la mise en œuvre du Plan Sénégal Émergent (PSE) lors de l’arrivée au pouvoir de Macky Sall.
« Lorsque Macky Sall est arrivé, il a constaté que les finances publiques avaient été maquillées sous Wade. Cela a forcé son gouvernement à rétablir un déficit budgétaire conforme aux normes régionales, autour de 3 %, avant de pouvoir déployer le PSE. Le Fonds Monétaire International (FMI) avait alors exigé un assainissement des comptes », a rappelé Dia. Selon lui, ces pratiques, bien que illégales, visaient à projeter une image de solvabilité sur le marché financier international. « À l’époque, un logiciel utilisé par le ministère de l’Économie et des Finances avait été manipulé dans ce but, une opération contraire à la réglementation mais jugée nécessaire pour minimiser l’endettement extérieur », a-t-il conclu.
Avec ces mises en garde, Mohamed Dia appelle à une gestion rigoureuse et transparente pour éviter de nouvelles dérives économiques.
Avec Sud Quotidien
« Si le déficit est aussi important que 10 %, cela représentera une véritable montagne à gravir pour ce gouvernement. Ils auront beaucoup de mal à lever des fonds sur le marché international, car le Sénégal est désormais perçu comme un pays à risque », a-t-il expliqué. Dia anticipe que cette situation limitera la capacité du régime en place à mettre en œuvre des projets de développement d'envergure.
L’expert financier a également souligné que trois options se présentent aux nouvelles autorités : réduire les dépenses, élargir l’assiette fiscale ou combiner les deux stratégies. Revenant sur le débat autour des finances publiques, Dia a rappelé que cette manipulation comptable n’est pas sans précédent. « Le Sénégal a déjà été épinglé pour des pratiques similaires sous Abdoulaye Wade », a-t-il affirmé. Il a précisé que cette falsification avait contribué au retard dans la mise en œuvre du Plan Sénégal Émergent (PSE) lors de l’arrivée au pouvoir de Macky Sall.
« Lorsque Macky Sall est arrivé, il a constaté que les finances publiques avaient été maquillées sous Wade. Cela a forcé son gouvernement à rétablir un déficit budgétaire conforme aux normes régionales, autour de 3 %, avant de pouvoir déployer le PSE. Le Fonds Monétaire International (FMI) avait alors exigé un assainissement des comptes », a rappelé Dia. Selon lui, ces pratiques, bien que illégales, visaient à projeter une image de solvabilité sur le marché financier international. « À l’époque, un logiciel utilisé par le ministère de l’Économie et des Finances avait été manipulé dans ce but, une opération contraire à la réglementation mais jugée nécessaire pour minimiser l’endettement extérieur », a-t-il conclu.
Avec ces mises en garde, Mohamed Dia appelle à une gestion rigoureuse et transparente pour éviter de nouvelles dérives économiques.
Avec Sud Quotidien