« Tous les permis d’exportation et de réexportation (du bois) en cours sont en permanence révoqués », a indiqué le ministère de l’Information dans un communiqué.
Le ministère annonce également le bannissement de l’abattage d’espèces protégées comme Pterocarpus Erinaceus, connu sous différentes appellations comme bois de veine, et « le manguier sauvage », souvent utilisées comme bois d’œuvre en Gambie et dans les pays voisins comme le Sénégal.
Il instruit les autorités du Port de Banjul de « refuser » le chargement de bois dans tout bateau. Il entend également « introduire des stratégies pour réduire » l’usage du bois de chauffe et du charbon dans les ménages de cette ex-colonie britannique enclavée dans le Sénégal à l’exception de sa façade maritime.
Le ministère appelle « tous les citoyens et résidents du pays » à signaler tous cas présumés de destruction de l’environnement, de coupe d’espèces protégées, de feux de brousse et d’empiètement dans les forêts.
Banjul va également faire « les vérifications nécessaires pour tout bois importé dans le pays pour en retracer la chaîne de traçabilité et son entrée légale » en Gambie, selon le communiqué.
Aucune explication officielle n’a été donnée à ces mesures prises « avec l’approbation » du président gambien Adama Barrow.
Des écologistes et élus sénégalais ont ces dernières années régulièrement dénoncé « le pillage », selon eux, de forêts de Casamance, région sud du Sénégal frontalière de la Gambie, par des trafiquants venus de ce dernier pays.
Ils estiment qu’une bonne partie du bois exporté de la Gambie vers l’Asie est issue du trafic en provenance de la Casamance, une région où s’activent depuis 1980 des rebelles indépendantistes dont le trafic de bois fait partie de l’économie de guerre.
Le groupe CMA CGM, géant du transport maritime, avait annoncé en juillet 2020 suspendre toutes les exportations de bois au départ de la Gambie, accusée de servir à un vaste trafic de veine.
Le groupe avait dit avoir pris cette décision en raison de suspicions quant à la présence clandestine de bois de veine dans des conteneurs en provenance de Gambie.
Le ministère annonce également le bannissement de l’abattage d’espèces protégées comme Pterocarpus Erinaceus, connu sous différentes appellations comme bois de veine, et « le manguier sauvage », souvent utilisées comme bois d’œuvre en Gambie et dans les pays voisins comme le Sénégal.
Il instruit les autorités du Port de Banjul de « refuser » le chargement de bois dans tout bateau. Il entend également « introduire des stratégies pour réduire » l’usage du bois de chauffe et du charbon dans les ménages de cette ex-colonie britannique enclavée dans le Sénégal à l’exception de sa façade maritime.
Le ministère appelle « tous les citoyens et résidents du pays » à signaler tous cas présumés de destruction de l’environnement, de coupe d’espèces protégées, de feux de brousse et d’empiètement dans les forêts.
Banjul va également faire « les vérifications nécessaires pour tout bois importé dans le pays pour en retracer la chaîne de traçabilité et son entrée légale » en Gambie, selon le communiqué.
Aucune explication officielle n’a été donnée à ces mesures prises « avec l’approbation » du président gambien Adama Barrow.
Des écologistes et élus sénégalais ont ces dernières années régulièrement dénoncé « le pillage », selon eux, de forêts de Casamance, région sud du Sénégal frontalière de la Gambie, par des trafiquants venus de ce dernier pays.
Ils estiment qu’une bonne partie du bois exporté de la Gambie vers l’Asie est issue du trafic en provenance de la Casamance, une région où s’activent depuis 1980 des rebelles indépendantistes dont le trafic de bois fait partie de l’économie de guerre.
Le groupe CMA CGM, géant du transport maritime, avait annoncé en juillet 2020 suspendre toutes les exportations de bois au départ de la Gambie, accusée de servir à un vaste trafic de veine.
Le groupe avait dit avoir pris cette décision en raison de suspicions quant à la présence clandestine de bois de veine dans des conteneurs en provenance de Gambie.