C’est un document sonore compromettant qu’a publié l’équipe de journalistes qui a enquêté sur le scandale de corruption au département de la Pêche. Dans ledit document, on entend Bamba Banja, secrétaire général du ministre g de la échanger en privée avec des hommes d’affaires chinois qui s’activent dans la transformation de poisson en Gambie. Comme florilège, il affirme dans l’audio que « cette fois-ci, il coupera la poire en deux avec mon ministre de tutelle ». De quoi s’agit-il ? Selon les enquêteurs, il faisait référence au pot de vin reçu de la part des industriels chinois. Interrogé dans l’enquête, il nie en bloc l’authenticité du document.
Corrompus et corrupteurs
Mais moins d’une semaine après la publication de l’enquête d’une dizaine de pages, l’étau semble se resserrer sur le haut fonctionnaire qui se voit suspendu en attendant les conclusions d’une contre-enquête diligentée par le gouvernement. Comme première réaction à la sanction, Bamba Banja se dit « impassible » et restera « serein » jusqu’à la fin de l’enquête.
Commentant les réactions suscitées par l’enquête qu’il a dirigée, le journaliste Moustapha Darboe, informe que le bureau de l’Inspecteur général de la police et le Médiateur de la République ont déjà commencé à enquêter sur l’affaire.
Cependant, le journaliste d’investigation prévient contre tout acharnement sur une seule personne. Il n y a pas de corrompus sans corrupteurs, semble-t-il dire, il invite la police à auditer tous les protagonistes cités dans le scandale, le ministre de tutelle y compris.
Sur sa page Facebook, le confrère informe que la police l’a contacté pour collaborer dans son enquête mais il a poliment décliné la proposition. Il indique que pour rien au monde, il ne compte révéler ses sources, conformément à un principe fondamental de la profession.
Corrompus et corrupteurs
Mais moins d’une semaine après la publication de l’enquête d’une dizaine de pages, l’étau semble se resserrer sur le haut fonctionnaire qui se voit suspendu en attendant les conclusions d’une contre-enquête diligentée par le gouvernement. Comme première réaction à la sanction, Bamba Banja se dit « impassible » et restera « serein » jusqu’à la fin de l’enquête.
Commentant les réactions suscitées par l’enquête qu’il a dirigée, le journaliste Moustapha Darboe, informe que le bureau de l’Inspecteur général de la police et le Médiateur de la République ont déjà commencé à enquêter sur l’affaire.
Cependant, le journaliste d’investigation prévient contre tout acharnement sur une seule personne. Il n y a pas de corrompus sans corrupteurs, semble-t-il dire, il invite la police à auditer tous les protagonistes cités dans le scandale, le ministre de tutelle y compris.
Sur sa page Facebook, le confrère informe que la police l’a contacté pour collaborer dans son enquête mais il a poliment décliné la proposition. Il indique que pour rien au monde, il ne compte révéler ses sources, conformément à un principe fondamental de la profession.