Selon son avocat, les 5 derniers jours de Cédric Brice Apedo Yaovi Amoumou ont été un véritable supplice. Interpellé le 12 mai au petit matin alors qu’il dormait chez lui, le jeune homme a été gardé à vue pendant trois jours dans les locaux de l’office centrale de lutte anti-drogue (OCLAD) sans être alimenté. Il aurait été sévèrement torturé.
Les policiers auraient exigé 2 millions de FCFA pour le relaxer. La famille n'ayant pas cédé à ce chantage, Cedric Brice a été présenté devant un procureur le 15 mai. Il est tout de suite jeté en prison pour trafic de drogue. Il décède deux jours plus tard dans sa cellule.
La famille porte plainte contre les enquêteurs de la brigade anti-drogue pour torture et chantage. Deux policiers sont placés sous mandat de dépôt pour neuf jours. Ils sont relaxés après six jours de prison.
L’avocat de la famille, Me Nicaise Ondo Nguéma, a, dans une conférence de presse à Libreville, exigé que le dossier ne soit pas classé sans suite et que les deux policiers, précédemment incarcérés à la prison centrale pour implication présumée dans ce décès, retournent en prison. Me Nicaise Ondo Nguema réclame leur retour en prison et « que la chambre d'accusation ordonne de terminer l'exécution du mandat de dépôt de neuf jours, puisqu'il leur restait encore trois jours à exécuter ! Qu'elle prononce un mandat de dépôt tout court ! »
A cette étape de la procédure, le ministère de la Justice n’a pas souhaité réagir.
Les policiers auraient exigé 2 millions de FCFA pour le relaxer. La famille n'ayant pas cédé à ce chantage, Cedric Brice a été présenté devant un procureur le 15 mai. Il est tout de suite jeté en prison pour trafic de drogue. Il décède deux jours plus tard dans sa cellule.
La famille porte plainte contre les enquêteurs de la brigade anti-drogue pour torture et chantage. Deux policiers sont placés sous mandat de dépôt pour neuf jours. Ils sont relaxés après six jours de prison.
L’avocat de la famille, Me Nicaise Ondo Nguéma, a, dans une conférence de presse à Libreville, exigé que le dossier ne soit pas classé sans suite et que les deux policiers, précédemment incarcérés à la prison centrale pour implication présumée dans ce décès, retournent en prison. Me Nicaise Ondo Nguema réclame leur retour en prison et « que la chambre d'accusation ordonne de terminer l'exécution du mandat de dépôt de neuf jours, puisqu'il leur restait encore trois jours à exécuter ! Qu'elle prononce un mandat de dépôt tout court ! »
A cette étape de la procédure, le ministère de la Justice n’a pas souhaité réagir.