Les réseau sociaux (WhatsApp , facebook…) sont une nouvelle fois, au cœur de l’actualité au Sénégal. Ils sont accusés d’avoir favorisé les fuites au baccalauréat 2017. Depuis hier, certains émettent l’idée de les bloquer avant et pendant le déroulement des épreuves pour éviter les fuites. Mais pour Moussoukoro Diop (digital-manager), interrogé par L’Observateur, «indexer les réseaux sociaux, c’est noyer le poisson et fuir les responsabilités », car, « les réseaux sociaux n’ont pas créé les fuites ».
«Les réseaux sociaux n’ont de viral qu'un système corrompu déjà bien huilé. Ces fuites existent depuis longtemps, mais les gens en entendent davantage parler parce que ça circule dans les réseaux sociaux. Avant, quand il y avait des fuites, c’était dans un cercle fermé, c’est-à -dire dans une école ou un quartier par exemple, avec des élèves qui tombent dessus et qui se partagent les sujets (…) C’est malheureux de le dire, mais les fuites ont toujours existé, les gens n’ont pas arrêté de faire des alertes, c’est juste que les réseaux ont amplifié ce phénomène », explique-t-il.
«Ce qu’il faut savoir et expliquer, c’est comment les épreuves sont arrivées sur les réseaux sociaux. Je ne vois pas pourquoi il faudrait diaboliser les réseaux sociaux, c’est comme lorsqu’on marche dans la rue, on peut toujours rencontrer des personnes malintentionnées. Donc sur les réseaux sociaux, il faut juste avoir le comportement que l’on a dans la vie de tous les jours... », assène M. Diop.
«Les réseaux sociaux n’ont de viral qu'un système corrompu déjà bien huilé. Ces fuites existent depuis longtemps, mais les gens en entendent davantage parler parce que ça circule dans les réseaux sociaux. Avant, quand il y avait des fuites, c’était dans un cercle fermé, c’est-à -dire dans une école ou un quartier par exemple, avec des élèves qui tombent dessus et qui se partagent les sujets (…) C’est malheureux de le dire, mais les fuites ont toujours existé, les gens n’ont pas arrêté de faire des alertes, c’est juste que les réseaux ont amplifié ce phénomène », explique-t-il.
«Ce qu’il faut savoir et expliquer, c’est comment les épreuves sont arrivées sur les réseaux sociaux. Je ne vois pas pourquoi il faudrait diaboliser les réseaux sociaux, c’est comme lorsqu’on marche dans la rue, on peut toujours rencontrer des personnes malintentionnées. Donc sur les réseaux sociaux, il faut juste avoir le comportement que l’on a dans la vie de tous les jours... », assène M. Diop.