Jugé coupable de blanchiment de fraude fiscale aggravée, Patrick Balkany a été condamné à cinq ans de prison avec mandat de dépôt, tout comme son épouse Isabelle, qui écope de quatre ans sans incarcération immédiate, eu égard à son état de santé. Le tribunal les a aussi à nouveau condamnés à 10 ans d'inéligibilité et ordonné la saisie de certains de leurs biens. Les avocats des Balkany ont d'ores et déjà prévu d'interjeter appel.
Les époux devront en outre verser 1 million d'euros de dommages et intérêts à l'État, solidairement avec trois autres prévenus, également reconnus coupables de blanchiment pour leur implication dans les obscures tractations autour du Riad marocain du couple. Jean-Pierre Aubry, alors fidèle bras droit de Patrick Balkany, et l'avocat Arnaud Claude, condamnés à trois ans avec sursis, ainsi que leur fils Alexandre Balkany, qui écope de six mois avec sursis.
En revanche, le tribunal a rejeté l'existence d'un « pacte de corruption » entre Patrick Balkany et le milliardaire saoudien Mohamed Al-Jaber, soupçonné par le parquet d'avoir acheté le Riad en échange de délais de paiement dans un projet immobilier à Levallois. Ils sont donc relaxés de ces faits, ce qu'a choisi de retenir Isabelle Balkany. « Comme nous l'avons toujours dit et comme cela a été confirmé officiellement aujourd'hui, il n'y a pas un centime d'argent public, uniquement notre patrimoine familial, et il n'y a pas de corruption », a-t-elle martelé.
RFI
Les époux devront en outre verser 1 million d'euros de dommages et intérêts à l'État, solidairement avec trois autres prévenus, également reconnus coupables de blanchiment pour leur implication dans les obscures tractations autour du Riad marocain du couple. Jean-Pierre Aubry, alors fidèle bras droit de Patrick Balkany, et l'avocat Arnaud Claude, condamnés à trois ans avec sursis, ainsi que leur fils Alexandre Balkany, qui écope de six mois avec sursis.
En revanche, le tribunal a rejeté l'existence d'un « pacte de corruption » entre Patrick Balkany et le milliardaire saoudien Mohamed Al-Jaber, soupçonné par le parquet d'avoir acheté le Riad en échange de délais de paiement dans un projet immobilier à Levallois. Ils sont donc relaxés de ces faits, ce qu'a choisi de retenir Isabelle Balkany. « Comme nous l'avons toujours dit et comme cela a été confirmé officiellement aujourd'hui, il n'y a pas un centime d'argent public, uniquement notre patrimoine familial, et il n'y a pas de corruption », a-t-elle martelé.
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