Un groupe de femmes sénégalaises exerçant la fonction de GP -personnes payées qui transportent des bagages de la France vers le Sénégal et vice versa- a été braqué sur le périphérique parisien. Ce dimanche 8 janvier, en pleine journée, le groupe qui a quitté son siège, dans le 18 ème arrondissement, devant rejoindre l’aéroport d’Orly Sud, dans le Val de Marne, pour prendre un vol à destination de Dakar, avec ses lourds colis, n’a pas pu quitter la France.
Informés, certainement, sur la valeur marchande du contenu de ces bagages, des malfaiteurs -tout porte à croire qu’ils soient des Congolais, selon les témoignages exclusifs obtenus par Kewoulo.info (NDLR)- ont décidé de suivre la voiture empruntée par les GP. Engagé sur le périphérique, B. Loum, le chauffeur sénégalais a été interpellé par les insistants signaux de phares que lui faisait un véhicule l’invitant à sortir du périphérique parisien.
De faux policiers en pleine journée
Croyant devoir se soumettre à un contrôle de police, le chauffeur a quitté le boulevard périphérique, obtempérant ainsi à l’invitation des policiers. Une fois rangé, le véhicule de B. Loum a été encerclé par des hommes munis de brassards de police. Et, alors qu’ils croyaient se soumettre à une fouille en règle, effectuée par 3 policiers tous noirs, les GP comme leur chauffeur ont été surpris par l’exhibition d’armes à feu, braquées dans leur direction.
Sans aucune raison légale, les hommes armés ont pris le contrôle du véhicule de B. Loum et après s’être assurés que les occupants ont tout laissé dans la voiture ils sont partis avec. Dépouillées de leurs marchandises, comme de leur argent, les GP ont alerté les vrais policiers qui n’ont rien pu faire dans l’immédiat.
Choquées et visiblement traumatisées, Fana Loum, Fota, Adja Loum et Adama ont été prises en charge par la police. Elles ont été auditionnées par le commissariat du 18 ème arrondissement. Et la plainte déposée par le groupe a été prise en charge par la BRB, Brigade de répression du banditisme, un démembrement de la police judiciaire parisienne.
La énième attaque sans aucune assistance consulaire
A noter que c’est la deuxième fois que ce service de police hérite d’un dossier criminel dont la communauté sénégalaise est victime de braquage à mains armées. En juin 2015, des femmes dirigées par Naya Kanouté avaient été braquées à Paris -à coté de l’église Saint Bernard- et même si le jeune braqueur, interpellé par les riverains, avait été remis à la police du district, les recettes volées, eux, n’ont jamais été retrouvées. Et nos compatriotes n’ont jamais reçu ni coup de fil ni visite du Consul général du Sénégal, encore moins ceux de l’Ambassadeur.
Aussi, l’interpellation de Mariétou Fall, une autre GP, soupçonné de transporter de l’argent liquide du célèbre homme d’affaires K. Dramé, du 18 ème arrondissement, a participé à fragiliser l’avenir de cette chaine d’entraide qui rend d’énormes services aux Sénégalais de l’extérieur.
kewoulo
Informés, certainement, sur la valeur marchande du contenu de ces bagages, des malfaiteurs -tout porte à croire qu’ils soient des Congolais, selon les témoignages exclusifs obtenus par Kewoulo.info (NDLR)- ont décidé de suivre la voiture empruntée par les GP. Engagé sur le périphérique, B. Loum, le chauffeur sénégalais a été interpellé par les insistants signaux de phares que lui faisait un véhicule l’invitant à sortir du périphérique parisien.
De faux policiers en pleine journée
Croyant devoir se soumettre à un contrôle de police, le chauffeur a quitté le boulevard périphérique, obtempérant ainsi à l’invitation des policiers. Une fois rangé, le véhicule de B. Loum a été encerclé par des hommes munis de brassards de police. Et, alors qu’ils croyaient se soumettre à une fouille en règle, effectuée par 3 policiers tous noirs, les GP comme leur chauffeur ont été surpris par l’exhibition d’armes à feu, braquées dans leur direction.
Sans aucune raison légale, les hommes armés ont pris le contrôle du véhicule de B. Loum et après s’être assurés que les occupants ont tout laissé dans la voiture ils sont partis avec. Dépouillées de leurs marchandises, comme de leur argent, les GP ont alerté les vrais policiers qui n’ont rien pu faire dans l’immédiat.
Choquées et visiblement traumatisées, Fana Loum, Fota, Adja Loum et Adama ont été prises en charge par la police. Elles ont été auditionnées par le commissariat du 18 ème arrondissement. Et la plainte déposée par le groupe a été prise en charge par la BRB, Brigade de répression du banditisme, un démembrement de la police judiciaire parisienne.
La énième attaque sans aucune assistance consulaire
A noter que c’est la deuxième fois que ce service de police hérite d’un dossier criminel dont la communauté sénégalaise est victime de braquage à mains armées. En juin 2015, des femmes dirigées par Naya Kanouté avaient été braquées à Paris -à coté de l’église Saint Bernard- et même si le jeune braqueur, interpellé par les riverains, avait été remis à la police du district, les recettes volées, eux, n’ont jamais été retrouvées. Et nos compatriotes n’ont jamais reçu ni coup de fil ni visite du Consul général du Sénégal, encore moins ceux de l’Ambassadeur.
Aussi, l’interpellation de Mariétou Fall, une autre GP, soupçonné de transporter de l’argent liquide du célèbre homme d’affaires K. Dramé, du 18 ème arrondissement, a participé à fragiliser l’avenir de cette chaine d’entraide qui rend d’énormes services aux Sénégalais de l’extérieur.
kewoulo