Le conseil «constate que les multiples SMS envoyés par Madame Sira Sylla» au plaignant «contiennent des menaces de sanction répétées, des propos méprisants, des reproches sur sa pathologie», selon la décision de justice, relate l'AFP.
«La répétition de ces envois a dégradé les conditions de travail» du plaignant ainsi que sa santé mentale. En conséquence, le conseil lui accorde la somme de 20.000 euros en dommages et intérêts pour harcèlement moral» Le conseil des prud'hommes n'a en revanche pas retenu le travail dissimulé demandé par le plaignant.
Le reste de la somme est demandé pour «manquement à l'obligation de sécurité, heures supplémentaires, licenciement nul, indemnité de préavis, indemnité de licenciement et congés payés». Les prud'hommes prononcent aussi la résiliation du contrat de travail au tort de Sira Sylla, élue députée en 2017 avant d'être battue au premier tour en juin.
«Le harcèlement moral de Sira Sylla envers le plaignant est un manquement d'une gravité suffisante pour empêcher la suite du contrat de travail de ce dernier», selon les Prud'hommes. Le conseil précise en outre que le plaignant, souffrant d'une pathologie cardiaque importante, «n'a pas communiqué sa pathologie à Sira Sylla lors de son embauche car elle ne l'empêchait pas de travailler».
L'ex-députée le lui avait reproché. L'assistant parlementaire avait été embauché le 9 janvier 2019 et était en arrêt de travail depuis septembre 2021. Il demandait 50.000 euros pour harcèlement et 34.000 euros pour licenciement nul ou à défaut sans cause. Le 29 janvier 2021, déjà, les Prud'hommes de Paris avaient condamné Mme Sylla pour le harcèlement moral d'un autre assistant parlementaire.
Sira Sylla a fait appel. L'ex-députée n'a pu être jointe par l'AFP mardi. Selon France Bleu Normandie une troisième plaignante a été déboutée par le conseil des prud'hommes de Rouen en août 2021.
«La répétition de ces envois a dégradé les conditions de travail» du plaignant ainsi que sa santé mentale. En conséquence, le conseil lui accorde la somme de 20.000 euros en dommages et intérêts pour harcèlement moral» Le conseil des prud'hommes n'a en revanche pas retenu le travail dissimulé demandé par le plaignant.
Le reste de la somme est demandé pour «manquement à l'obligation de sécurité, heures supplémentaires, licenciement nul, indemnité de préavis, indemnité de licenciement et congés payés». Les prud'hommes prononcent aussi la résiliation du contrat de travail au tort de Sira Sylla, élue députée en 2017 avant d'être battue au premier tour en juin.
«Le harcèlement moral de Sira Sylla envers le plaignant est un manquement d'une gravité suffisante pour empêcher la suite du contrat de travail de ce dernier», selon les Prud'hommes. Le conseil précise en outre que le plaignant, souffrant d'une pathologie cardiaque importante, «n'a pas communiqué sa pathologie à Sira Sylla lors de son embauche car elle ne l'empêchait pas de travailler».
L'ex-députée le lui avait reproché. L'assistant parlementaire avait été embauché le 9 janvier 2019 et était en arrêt de travail depuis septembre 2021. Il demandait 50.000 euros pour harcèlement et 34.000 euros pour licenciement nul ou à défaut sans cause. Le 29 janvier 2021, déjà, les Prud'hommes de Paris avaient condamné Mme Sylla pour le harcèlement moral d'un autre assistant parlementaire.
Sira Sylla a fait appel. L'ex-députée n'a pu être jointe par l'AFP mardi. Selon France Bleu Normandie une troisième plaignante a été déboutée par le conseil des prud'hommes de Rouen en août 2021.