Plusieurs syndicats dont la CGT, Sud et l'Unef, réunis dans le collectif Front social, ont appelé, lundi 8 mai, à lancer un message au nouveau président-élu Emmanuel Macron. "En Marche vers la guerre sociale", "Nos voix ne rentrent pas dans leurs urnes", pouvait-on lire sur des banderoles brandies par les manifestants, encadrés par un important dispositif de sécurité.
Dès l'annonce des résultats dimanche soir, les centrales syndicales, qui n'ont jamais accepté la fin de la bataille contre la loi travail, ont mis en garde le président élu contre un "troisième tour social", en particulier s'il légifère par ordonnances sur le droit du travail. "S'il persiste dans l'idée de faire des ordonnances au mois de juillet, ça veut dire qu'il va balayer le dialogue social et la concertation : il y aura problème d'une manière ou d'une autre, donc on attend de voir", a déclaré sur France Info le secrétaire général de Force ouvrière, Jean-Claude Mailly.
"Nous avons décidé de ne pas baisser la tête dans les premiers jours de mandature", a assuré Romain Altmann, responsable du turbulent syndicat Info'Com, qui a souvent eu maille à partir avec la direction de la CGT. "Ce qui nous attend est assez grave, comme une loi travail n° 2, qui va voir le jour dans les prochaines semaines", observe-t-il.
Réformer le droit du travail par ordonnance ?
Les centrales syndicales nationales ne se sont pas associées à ce rassemblement, en dépit de leurs inquiétudes concernant la volonté du président élu de légiférer par ordonnance pour réformer le droit du travail, dès cet été.
Le 22 avril, à la veille du premier tour, le "Front social" avait déjà organisé une manifestation à Paris, à laquelle avaient participé près de 2 000 personnes, selon la police.
msn.com
Dès l'annonce des résultats dimanche soir, les centrales syndicales, qui n'ont jamais accepté la fin de la bataille contre la loi travail, ont mis en garde le président élu contre un "troisième tour social", en particulier s'il légifère par ordonnances sur le droit du travail. "S'il persiste dans l'idée de faire des ordonnances au mois de juillet, ça veut dire qu'il va balayer le dialogue social et la concertation : il y aura problème d'une manière ou d'une autre, donc on attend de voir", a déclaré sur France Info le secrétaire général de Force ouvrière, Jean-Claude Mailly.
"Nous avons décidé de ne pas baisser la tête dans les premiers jours de mandature", a assuré Romain Altmann, responsable du turbulent syndicat Info'Com, qui a souvent eu maille à partir avec la direction de la CGT. "Ce qui nous attend est assez grave, comme une loi travail n° 2, qui va voir le jour dans les prochaines semaines", observe-t-il.
Réformer le droit du travail par ordonnance ?
Les centrales syndicales nationales ne se sont pas associées à ce rassemblement, en dépit de leurs inquiétudes concernant la volonté du président élu de légiférer par ordonnance pour réformer le droit du travail, dès cet été.
Le 22 avril, à la veille du premier tour, le "Front social" avait déjà organisé une manifestation à Paris, à laquelle avaient participé près de 2 000 personnes, selon la police.
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