La question de l’accès à l’eau demeure “fondamentale’’ pour le développement de l’agriculture, mais aussi et surtout, pour la transformation de la ruralité au Sénégal. Toutes ces questions d’accès à l’eau en quantité et qualité suffisantes pour la transformation des zones rurales en pôles de développement économique “durable’’ sont, selon le Secrétaire exécutif du 9e Forum mondial de l’Eau, “bien prises en compte’’ par la priorité “Eau pour le développement rural’’ du Forum
“Cette priorité adresse, entre autres, les questions relatives au développement de l’agriculture dans un contexte de changement climatique. Des représentants du MAER (ministère de l’Agriculture et de l’Equipement rural) ont été impliqués dans les différents groupes de travail de la priorité ‘Eau et développement rural’. Les échanges entre membres de groupes ont permis la proposition de réponses adaptées pour mieux assurer le développement de l’agriculture au Sénégal. Les échanges dans ces différents groupes ont fait émerger des problématiques sénégalaises et africaines au cœur de l’agenda mondial et des réponses aux questions qui freinent les progrès nécessaires pour un développement harmonieux et durable de l’agriculture en général et de l’agriculture irriguée au Sénégal en particulier’’, indique Abdoulaye Sène, qui s’exprimait, lors de l’atelier de lancement de la participation du MAER au 9e Forum mondial de l’Eau prévu 21 au 26 mars 2022 à Dakar.
Compte tenu de la grande importance de l’agriculture dans le développement du Sénégal, M. Sène estime que la tutelle a un rôle de “premier plan’’ à jouer sur la route de Dakar 2022.
“Votre contribution est ainsi attendue dans différents volets qui structurent le Forum et doivent en assurer le succès. C’est pourquoi, notre collaboration qui est déjà satisfaisante devrait être renforcée, à partir de la mobilisation de tous les acteurs du secteur agricole et vos partenaires’’, dit-il.
Selon les estimations de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), souligne son représentant résident à Dakar, 70% des ressources en eau sont utilisés pour le secteur agricole dans le monde. Au Sénégal, ce chiffre avoisine les 90%.
“Dans les pays du Sahel, notamment ai Sénégal, l’agriculture est encore fortement dépendante de la pluie, malgré le potentiel assez important aussi bien eau de surface et souterraine. Ici, au Sénégal, on dispose d’une importante réserve en eau qui malheureusement, est confrontée à des nombreux défis. On peut citer, le changement climatique, l’accès pour tous, la gouvernance, l’utilisation efficiente, etc. Le Forum de Dakar sera à cet égard un espace de dialogue entre les acteurs, d’explication et de vulgarisation de bonnes pratiques, de recherches de solutions innovantes et de synergie d’actions pour répondre à ces défis majeurs afin d’atteindre l’ODD 6, à savoir garantir l’accès à l’eau à tous, etc.’’, renseigne Robert Guei.
“Remettre l’eau au cœur de l’agenda politique international’’ Pour sa part, le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement Rural, Moussa Baldé, a relevé que l’approche méthodologique de la maîtrise de l’eau, sa gouvernance ainsi que la diversification des opportunités d’exploitation se fondent nécessairement, sur une “bonne information, une sensibilisation et une communication’’ dans le processus d’appropriation des réalisations sur le terrain d’où l’importance de ce forum des réponses.
“Cet atelier portant sur la participation du MAER au 9ème Forum mondiale de l’Eau, permet justement de franchir un pas important dans le sens de sensibiliser les bénéficiaires à la problématique de la gouvernance de l’eau productive, mais également, de consolider l’approche participative et inclusive dans la gouvernance des opportunités de valorisation. (…) Mon département attend beaucoup des conclusions du Forum qui, non seulement, participeront à la consolidation et à la pérennisation des acquis en matière de maîtrise et de valorisation des eaux productives, de protection aux risques, mais également, dans l’élargissement du partenariat entre mon département et les acteurs mondiaux du sous-secteur de l’eau productive’’, affirme le ministre.
Ainsi, son collègue en charge de l’Eau et de l’Assainissement trouve qu’il est bon de rappeler que c’est dans le cadre de son engagement international sur les questions relatives à l’eau que le Sénégal, après avoir été élu membre du Panel mondial de haut niveau sur l’Eau, initié par l’ONU et la Banque mondiale et lors de sa présidence du Conseil de sécurité des Nations Unies en novembre 2016, a lancé le premier débat formel sur “L’Eau, la Paix et la Sécurité’’. Ceci, pour promouvoir la réflexion sur les moyens de faire de l’eau, un outil de développement économique et un moyen privilégié de coopération.
“En effet, le 9ème Forum mondial de l’eau qui se tiendra à Dakar en Mars 2022 est une excellente occasion de remettre l’eau au cœur de l’agenda politique international et de la construction de la paix dans le contexte de la relance de l’économie post-covid-19. En accueillant ce Forum, le Sénégal souhaite contribuer à la mise en œuvre effective de l’agenda mondial de l’eau, condition sine qua none à la réalisation des ODD, particulièrement en Afrique, où l’eau, en fonction de sa disponibilité ou de sa rareté, préfigure le développement des territoires. Organiser le Forum mondial de l’eau pour la première fois en Afrique sub-saharienne dans la ville de Dakar est un grand défi. Nous sommes persuadés qu’il sera amplement relevé avec l’apport des partenaires du Sénégal et de l’Afrique, mais avant tout, par l’engagement des acteurs venant de tous les secteurs et segments du pays’’, soutient Serigne Mbaye Thiam.
Enquête
“Cette priorité adresse, entre autres, les questions relatives au développement de l’agriculture dans un contexte de changement climatique. Des représentants du MAER (ministère de l’Agriculture et de l’Equipement rural) ont été impliqués dans les différents groupes de travail de la priorité ‘Eau et développement rural’. Les échanges entre membres de groupes ont permis la proposition de réponses adaptées pour mieux assurer le développement de l’agriculture au Sénégal. Les échanges dans ces différents groupes ont fait émerger des problématiques sénégalaises et africaines au cœur de l’agenda mondial et des réponses aux questions qui freinent les progrès nécessaires pour un développement harmonieux et durable de l’agriculture en général et de l’agriculture irriguée au Sénégal en particulier’’, indique Abdoulaye Sène, qui s’exprimait, lors de l’atelier de lancement de la participation du MAER au 9e Forum mondial de l’Eau prévu 21 au 26 mars 2022 à Dakar.
Compte tenu de la grande importance de l’agriculture dans le développement du Sénégal, M. Sène estime que la tutelle a un rôle de “premier plan’’ à jouer sur la route de Dakar 2022.
“Votre contribution est ainsi attendue dans différents volets qui structurent le Forum et doivent en assurer le succès. C’est pourquoi, notre collaboration qui est déjà satisfaisante devrait être renforcée, à partir de la mobilisation de tous les acteurs du secteur agricole et vos partenaires’’, dit-il.
Selon les estimations de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), souligne son représentant résident à Dakar, 70% des ressources en eau sont utilisés pour le secteur agricole dans le monde. Au Sénégal, ce chiffre avoisine les 90%.
“Dans les pays du Sahel, notamment ai Sénégal, l’agriculture est encore fortement dépendante de la pluie, malgré le potentiel assez important aussi bien eau de surface et souterraine. Ici, au Sénégal, on dispose d’une importante réserve en eau qui malheureusement, est confrontée à des nombreux défis. On peut citer, le changement climatique, l’accès pour tous, la gouvernance, l’utilisation efficiente, etc. Le Forum de Dakar sera à cet égard un espace de dialogue entre les acteurs, d’explication et de vulgarisation de bonnes pratiques, de recherches de solutions innovantes et de synergie d’actions pour répondre à ces défis majeurs afin d’atteindre l’ODD 6, à savoir garantir l’accès à l’eau à tous, etc.’’, renseigne Robert Guei.
“Remettre l’eau au cœur de l’agenda politique international’’ Pour sa part, le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement Rural, Moussa Baldé, a relevé que l’approche méthodologique de la maîtrise de l’eau, sa gouvernance ainsi que la diversification des opportunités d’exploitation se fondent nécessairement, sur une “bonne information, une sensibilisation et une communication’’ dans le processus d’appropriation des réalisations sur le terrain d’où l’importance de ce forum des réponses.
“Cet atelier portant sur la participation du MAER au 9ème Forum mondiale de l’Eau, permet justement de franchir un pas important dans le sens de sensibiliser les bénéficiaires à la problématique de la gouvernance de l’eau productive, mais également, de consolider l’approche participative et inclusive dans la gouvernance des opportunités de valorisation. (…) Mon département attend beaucoup des conclusions du Forum qui, non seulement, participeront à la consolidation et à la pérennisation des acquis en matière de maîtrise et de valorisation des eaux productives, de protection aux risques, mais également, dans l’élargissement du partenariat entre mon département et les acteurs mondiaux du sous-secteur de l’eau productive’’, affirme le ministre.
Ainsi, son collègue en charge de l’Eau et de l’Assainissement trouve qu’il est bon de rappeler que c’est dans le cadre de son engagement international sur les questions relatives à l’eau que le Sénégal, après avoir été élu membre du Panel mondial de haut niveau sur l’Eau, initié par l’ONU et la Banque mondiale et lors de sa présidence du Conseil de sécurité des Nations Unies en novembre 2016, a lancé le premier débat formel sur “L’Eau, la Paix et la Sécurité’’. Ceci, pour promouvoir la réflexion sur les moyens de faire de l’eau, un outil de développement économique et un moyen privilégié de coopération.
“En effet, le 9ème Forum mondial de l’eau qui se tiendra à Dakar en Mars 2022 est une excellente occasion de remettre l’eau au cœur de l’agenda politique international et de la construction de la paix dans le contexte de la relance de l’économie post-covid-19. En accueillant ce Forum, le Sénégal souhaite contribuer à la mise en œuvre effective de l’agenda mondial de l’eau, condition sine qua none à la réalisation des ODD, particulièrement en Afrique, où l’eau, en fonction de sa disponibilité ou de sa rareté, préfigure le développement des territoires. Organiser le Forum mondial de l’eau pour la première fois en Afrique sub-saharienne dans la ville de Dakar est un grand défi. Nous sommes persuadés qu’il sera amplement relevé avec l’apport des partenaires du Sénégal et de l’Afrique, mais avant tout, par l’engagement des acteurs venant de tous les secteurs et segments du pays’’, soutient Serigne Mbaye Thiam.
Enquête