Le jeune Guinéen à qui son patron faisait miroiter un emploi au niveau des Almadies, avait décidé de trouver des papiers sénégalais. Pour s’en procurer, il s’en est ouvert à un ami gardien dans la même zone.
Ce dernier lui délivre, via un agent municipal de la commune de Wakhinane Nimzatt, un extrait de naissance fictif. Il présente la fausse pièce d’état-civil à son patron qui lui offre le poste promis. Voulant régulariser son nouvel employé auprès de l’Ipres et de la Caisse de sécurité sociale, l’employeur demande à Zakaria Barry de déposer une carte nationale d’identité. Il repart quelques semaines plus tard, voir son ami gardien à qui il paye la somme de dix mille FCfa pour qu’il lui trouve un autre extrait de naissance.
Après avoir récupéré le document, il part à la police de Guédiawaye pour se procurer une carte d’identité nationale sénégalaise. Seulement, mal lui en a pris car le préposé à l’enregistrement et à la fabrication de pièces d’identification, détecte le caractère faux du document.
*
Sous le feu roulant des questions des enquêteurs, Zakaria Barry se met à table, avant de balancer le nom de son complice. « Je lui ai payé dix mille francs pour qu’il me fasse l’extrait. Lorsque je suis allé pour avoir un extrait pour la Cni, on m’a dit que l’extrait était un faux...c’est comme cela que j’ai été arrêté...», a soutenu le prévenu à la barre. Le procureur a requis six mois de prison ferme à son encontre. L’avocat du prévenu, Me Baba Diop, a plaidé la clémence du tribunal.
« Ce garçon est de bonne foi. Il a dû voir des compatriotes obtenir des actes civils sénégalais. Lorsque le vigile en qui il a confiance, lui a dit qu’il pouvait lui chercher des papiers, il croyait comme ses compatriotes que ce serait fait en un claquement de doigts... Il faut retenir l’usage du faux car il en a usé. Je sollicite qu’il vous plaise de lui tendre la perche...», a-t-il plaidé.
Le tribunal, après avoir délibéré, n’a pas suivi le maitre des poursuites dans son réquisitoire et a condamné le jeune Guinéen à six mois assortis du sursis, ainsi qu’à la confiscation de son faux acte de naissance sénégalais.
Le Témoin
Ce dernier lui délivre, via un agent municipal de la commune de Wakhinane Nimzatt, un extrait de naissance fictif. Il présente la fausse pièce d’état-civil à son patron qui lui offre le poste promis. Voulant régulariser son nouvel employé auprès de l’Ipres et de la Caisse de sécurité sociale, l’employeur demande à Zakaria Barry de déposer une carte nationale d’identité. Il repart quelques semaines plus tard, voir son ami gardien à qui il paye la somme de dix mille FCfa pour qu’il lui trouve un autre extrait de naissance.
Après avoir récupéré le document, il part à la police de Guédiawaye pour se procurer une carte d’identité nationale sénégalaise. Seulement, mal lui en a pris car le préposé à l’enregistrement et à la fabrication de pièces d’identification, détecte le caractère faux du document.
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Sous le feu roulant des questions des enquêteurs, Zakaria Barry se met à table, avant de balancer le nom de son complice. « Je lui ai payé dix mille francs pour qu’il me fasse l’extrait. Lorsque je suis allé pour avoir un extrait pour la Cni, on m’a dit que l’extrait était un faux...c’est comme cela que j’ai été arrêté...», a soutenu le prévenu à la barre. Le procureur a requis six mois de prison ferme à son encontre. L’avocat du prévenu, Me Baba Diop, a plaidé la clémence du tribunal.
« Ce garçon est de bonne foi. Il a dû voir des compatriotes obtenir des actes civils sénégalais. Lorsque le vigile en qui il a confiance, lui a dit qu’il pouvait lui chercher des papiers, il croyait comme ses compatriotes que ce serait fait en un claquement de doigts... Il faut retenir l’usage du faux car il en a usé. Je sollicite qu’il vous plaise de lui tendre la perche...», a-t-il plaidé.
Le tribunal, après avoir délibéré, n’a pas suivi le maitre des poursuites dans son réquisitoire et a condamné le jeune Guinéen à six mois assortis du sursis, ainsi qu’à la confiscation de son faux acte de naissance sénégalais.
Le Témoin