Dans ce contexte, le Vitamil, qui est une farine enrichie, produite principalement à base de plantes locales (mil, niébé, arachides) offre une solution efficace à un prix accessible au plus grand nombre (le repas revient à 50 FCFA, soit 0,37 €).
La Société de Transformation Alimentaire (STA) au capital de 60 M de FCFA (90 k€) est donc créée et la production reprend en 2002. Madame Cissé est soutenue financièrement par quelques amis et par Afrique-Initiatives, le fonds d'investissement créé par Michel Rocard.
Les premières années sont très difficiles, la production est semi-artisanale et la formule du produit doit être modifiée, en conservant l'objectif de prix de vente. L'enjeu apparaît alors clairement d'élargir la gamme de produits pour toucher également les cas de malnutrition sévère.
Grâce à sa détermination et son sens commercial, Madame Cissé convainc en 2005 la société française Nutriset de lui confier la production sous licence du plumpy-nut, un “alicament” de renutrition breveté, recommandé et utilisé par MSF et l'Unicef dans les cas de famine et de malnutrition sévère.
MSF, qui souhaite s'approvisionner localement en plumpy-nut et ainsi réagir plus rapidement aux situations de crise, est prêt à s'engager sur un programme de 50 tonnes par an, à condition que la société se conforme aux normes de fabrication HACCP et obtienne la certification ISO 2001.
Les engagements d'achat de MSF et d'autres ONG permettent à STA d'accéder à des crédits bancaires et au soutien du Fonds de Solidarité Africain.
En 2008, elle lève au total 700 M de FCFA (1,1 M d’€) pour construire une unité de production moderne, aux normes sanitaires internationales.
La gamme de produits de STA comporte désormais 5 produits adaptés aux besoins alimentaires des enfants depuis le sevrage, l'alimentation courante et la malnutrition.
Avec un CA de plus d'1 milliard de FCFA en 2008 (1,5 M d’€), STA est désormais une des plus importantes sociétés agroalimentaires du Niger.
Entreprise citoyenne dirigée par une femme engagée, STA fait la démonstration que performance économique et impact social sont compatibles et que la réussite des PME en Afrique passe par la capacité des entrepreneurs à s'adapter et à garder le cap même dans les moments difficiles..., mais cela nécessite du temps et des ressources longues.
La Société de Transformation Alimentaire (STA) au capital de 60 M de FCFA (90 k€) est donc créée et la production reprend en 2002. Madame Cissé est soutenue financièrement par quelques amis et par Afrique-Initiatives, le fonds d'investissement créé par Michel Rocard.
Les premières années sont très difficiles, la production est semi-artisanale et la formule du produit doit être modifiée, en conservant l'objectif de prix de vente. L'enjeu apparaît alors clairement d'élargir la gamme de produits pour toucher également les cas de malnutrition sévère.
Grâce à sa détermination et son sens commercial, Madame Cissé convainc en 2005 la société française Nutriset de lui confier la production sous licence du plumpy-nut, un “alicament” de renutrition breveté, recommandé et utilisé par MSF et l'Unicef dans les cas de famine et de malnutrition sévère.
MSF, qui souhaite s'approvisionner localement en plumpy-nut et ainsi réagir plus rapidement aux situations de crise, est prêt à s'engager sur un programme de 50 tonnes par an, à condition que la société se conforme aux normes de fabrication HACCP et obtienne la certification ISO 2001.
Les engagements d'achat de MSF et d'autres ONG permettent à STA d'accéder à des crédits bancaires et au soutien du Fonds de Solidarité Africain.
En 2008, elle lève au total 700 M de FCFA (1,1 M d’€) pour construire une unité de production moderne, aux normes sanitaires internationales.
La gamme de produits de STA comporte désormais 5 produits adaptés aux besoins alimentaires des enfants depuis le sevrage, l'alimentation courante et la malnutrition.
Avec un CA de plus d'1 milliard de FCFA en 2008 (1,5 M d’€), STA est désormais une des plus importantes sociétés agroalimentaires du Niger.
Entreprise citoyenne dirigée par une femme engagée, STA fait la démonstration que performance économique et impact social sont compatibles et que la réussite des PME en Afrique passe par la capacité des entrepreneurs à s'adapter et à garder le cap même dans les moments difficiles..., mais cela nécessite du temps et des ressources longues.