Mieux, des vidéos de voleurs/cambrioleurs agresseurs, et autres malfrats lynchés ou attachés contre des poteaux en bois de Senelec ou de Sonatel, avant d’être bastonnés et même celles d’agressions à l’aide de motos ayant échoué grâce à l’intervention rapide d’autres personnes, poussant les agresseurs à abandonner leurs engins pour prendre la poudre d’escampette, font le tour de la toile.
Histoire d’inciter à la justice populaire, ce qui pourrait être un précédent dangereux face au sentiment d’impunité des criminels. Reportage dans quelques quartiers chauds de Dakar et sa banlieue.
«De 2020 à nos jours, tous les crimes qui se sont succédé viennent d’un membre connu de la victime…»
Contrairement à ces intervenants pour qui l’insécurité règne au Sénégal, la preuve par la recrudescence des violences, ce policier en plein exercice de ses fonctions, trouve qu’il y a de la sécurité au Sénégal. Mais que ce sont les valeurs qui régissaient ce pays, qui sont en voie de disparition.
«C’est vrai que ces derniers temps, il y a trop d’agressions ; mais cela ne veut pas dire que le Sénégal est en pleine insécurité. Il y a une sécurité totale dans l’ensemble du territoire national. Je pense que ce sont les mentalités qui ont changé. C’est l’éducation de base qui fait défaut. Les parents n’ont plus le temps d’éduquer leurs enfants. Avant, même la rue participe à l’éducation de l’enfant. De nos jours, ce n’est plus le cas», a livré l’agent préposé à la circulation routière à Tournal Yeumbeul.
Et de poursuivre en relevant la pression sociale qui est source de frustration.
«Je ne sais pas si vous avez fait le constat où non. Mais, de 2020 à nos jours, tous les crimes qui ce sont succédé viennent d’un membre connu de la victime. Soit c’est un petit ami, un cousin, un collègue de travail et j’en passe. Et la plupart de ces crimes, c’est l’argent le mobile. Il faut aussi oser le dire, la jeunesse est frustrée par le manque d’emploi et la pression familiale est énorme.
Il y a trop de pression dans les maisons. Il est difficile de trouver du boulot de nos jours et certains parents ne comprennent pas cela. Par exemple, certains exigent de leurs enfants, d'assurer les dépenses quotidiennes ou autres. Comment quelqu’un qui n’a pas de travail peut-il gérer toute une famille ? Je peux donner pleins d’exemples de pressions qui règnent sur la jeunesse» a-t-il constaté, avant d’appeler les parents à veiller sur leurs enfants, à les approcher et à les aider, au lieu de les pousser à bout.
Concernant la justice populaire, le policier appelle le peuple au calme et au sens des responsabilités, car nul n’est censé ignorer la loi.
Sudquotidien.sn
Histoire d’inciter à la justice populaire, ce qui pourrait être un précédent dangereux face au sentiment d’impunité des criminels. Reportage dans quelques quartiers chauds de Dakar et sa banlieue.
«De 2020 à nos jours, tous les crimes qui se sont succédé viennent d’un membre connu de la victime…»
Contrairement à ces intervenants pour qui l’insécurité règne au Sénégal, la preuve par la recrudescence des violences, ce policier en plein exercice de ses fonctions, trouve qu’il y a de la sécurité au Sénégal. Mais que ce sont les valeurs qui régissaient ce pays, qui sont en voie de disparition.
«C’est vrai que ces derniers temps, il y a trop d’agressions ; mais cela ne veut pas dire que le Sénégal est en pleine insécurité. Il y a une sécurité totale dans l’ensemble du territoire national. Je pense que ce sont les mentalités qui ont changé. C’est l’éducation de base qui fait défaut. Les parents n’ont plus le temps d’éduquer leurs enfants. Avant, même la rue participe à l’éducation de l’enfant. De nos jours, ce n’est plus le cas», a livré l’agent préposé à la circulation routière à Tournal Yeumbeul.
Et de poursuivre en relevant la pression sociale qui est source de frustration.
«Je ne sais pas si vous avez fait le constat où non. Mais, de 2020 à nos jours, tous les crimes qui ce sont succédé viennent d’un membre connu de la victime. Soit c’est un petit ami, un cousin, un collègue de travail et j’en passe. Et la plupart de ces crimes, c’est l’argent le mobile. Il faut aussi oser le dire, la jeunesse est frustrée par le manque d’emploi et la pression familiale est énorme.
Il y a trop de pression dans les maisons. Il est difficile de trouver du boulot de nos jours et certains parents ne comprennent pas cela. Par exemple, certains exigent de leurs enfants, d'assurer les dépenses quotidiennes ou autres. Comment quelqu’un qui n’a pas de travail peut-il gérer toute une famille ? Je peux donner pleins d’exemples de pressions qui règnent sur la jeunesse» a-t-il constaté, avant d’appeler les parents à veiller sur leurs enfants, à les approcher et à les aider, au lieu de les pousser à bout.
Concernant la justice populaire, le policier appelle le peuple au calme et au sens des responsabilités, car nul n’est censé ignorer la loi.
Sudquotidien.sn