Après une longue période de dilatoire des autorités de l’Ucad, la Cour suprême, dans son arrêt 49 du 26 décembre 2019, a ordonné à l’Université Cheikh Anta Diop de procéder à la réintégration des étudiants susmentionnés au sein des établissements où ils étaient inscrits avant leur expulsion, et ce, sous astreinte de dix millions Cfa par jour à compter de la notification de cette décision de justice.
Depuis lors, ces étudiants courent en vain derrière l’université pour obtenir leur réintégration. Assisté par son avocat Me Ndiaga Sy, Aliou Gning est ancien président de la commission sociale de l’Amicale des étudiants de la Faseg. Il est victime de cette expulsion qu’il juge irresponsable et illégale, et précise faire les frais de son engagement pour défendre les intérêts matériels et moraux des étudiants.
C’est de cela que découle la plainte contre Ibrahima Thioub qui était recteur de l’Ucad au moment des faits. Ce dernier doit répondre des faits de faux, usage de faux et escroquerie.
Selon Me Sy, il est constant que la procédure d’expulsion qu’il avait initiée est entachée d’irrégularité. Ibrahima Thioub a d’ailleurs été saisi à deux reprises par le président de la Chambre administrative pour surseoir à cette décision. En effet, pour qu’une expulsion soit validée, elle doit être instruite par le Conseil de discipline et adossée à un rapport d’instruction.
En l’absence dudit rapport, l’expulsion est nulle et non avenue, raison pour laquelle le juge des référés avait ordonné la réintégration des trois étudiants concernés.
Depuis lors, ces étudiants courent en vain derrière l’université pour obtenir leur réintégration. Assisté par son avocat Me Ndiaga Sy, Aliou Gning est ancien président de la commission sociale de l’Amicale des étudiants de la Faseg. Il est victime de cette expulsion qu’il juge irresponsable et illégale, et précise faire les frais de son engagement pour défendre les intérêts matériels et moraux des étudiants.
C’est de cela que découle la plainte contre Ibrahima Thioub qui était recteur de l’Ucad au moment des faits. Ce dernier doit répondre des faits de faux, usage de faux et escroquerie.
Selon Me Sy, il est constant que la procédure d’expulsion qu’il avait initiée est entachée d’irrégularité. Ibrahima Thioub a d’ailleurs été saisi à deux reprises par le président de la Chambre administrative pour surseoir à cette décision. En effet, pour qu’une expulsion soit validée, elle doit être instruite par le Conseil de discipline et adossée à un rapport d’instruction.
En l’absence dudit rapport, l’expulsion est nulle et non avenue, raison pour laquelle le juge des référés avait ordonné la réintégration des trois étudiants concernés.