Le Sénégal compte 1 261 unités industrielles. Un chiffre que l’Agence Nationale de Statistique de la Démographie du Sénégal (Ands) a rendu public hier, à l’occasion d’un atelier de restitution sur l’état des lieux dans le secteur industriel dans la période 2009-2013. Les Petites et moyennes entreprises (Pme), c’est-à-dire les entreprises dont le chiffre d’affaires est inférieur à 5 milliards de francs Cfa, représentent 92 % de ce tissu. Sur les cinq ans, les enquêteurs ont noté une bonne dynamique des Pme qui ont évolué de 33%. Toutefois, les Pme sénégalaises présentent des difficultés dues à des problèmes financières, managériales, entre autres. Ces difficultés impactent la création des richesses de ces entreprises. L’étude a d’ailleurs révélé que les tendances sont à la baisse. « Nous avons vu que la valeur ajoutée a baissé et c’est vrai, si nous comparons 2009 à 2013, nous avons une évolution assez erratique, parce qu’en 2012, nous avions un pic de valeur ajoutée qui était à 500 milliards de francs Cfa contre 496 en 2013 », constate le ministre Aly Ngouille Ndiaye. Et là, ce sont les grandes entreprises (celles dont le chiffre d’affaires dépasse 5 milliards) qui créent de la richesse avec 90% de valeur ajoutée. Les Pme enregistrent des valeurs ajoutées négatives.
Cette situation est en partie imputée, selon l’Ansd, à la mauvaise campagne agricole de 2013 et aussi au fait que le Mali a diversifié son exportation de pétrole en privilégiant aujourd’hui la Côte-d’Ivoire. Il faut aussi ajouter l’endettement du secteur. 78,3% des entreprises sont endettés, selon les résultats de l’Ansd. Selon le chef du Bureau statistique d’entreprise de l’Ansd, Insa Sadio, qui a présenté l’étude, « l’ensemble du secteur se finance par la dette. Ce qui fait que le poids de la dette est passé de 97,3% en 2009 à 99,2% en 2013 pour les Pme. Ce qui paraît le plus inquiétant, c’est la structure de la dette ». On se rend compte que les dettes sont non seulement largement supérieures aux ressources propres des entreprises, alerte-t-il, mais il note que ces dettes servent plus à financer les cycles d’exploitation qu’à financer les investissements. Alors que l’idéal aurait été, lorsque les entreprises empruntent, que ça soit consacré à l’investissement, notamment dans le cadre de l’innovation technologique, ce qui permettrait d’améliorer les productivités. On notera que le chiffre d’affaires global des 1261 entreprises est estimé à 3 168 milliards de francs Cfa.
Cette situation est en partie imputée, selon l’Ansd, à la mauvaise campagne agricole de 2013 et aussi au fait que le Mali a diversifié son exportation de pétrole en privilégiant aujourd’hui la Côte-d’Ivoire. Il faut aussi ajouter l’endettement du secteur. 78,3% des entreprises sont endettés, selon les résultats de l’Ansd. Selon le chef du Bureau statistique d’entreprise de l’Ansd, Insa Sadio, qui a présenté l’étude, « l’ensemble du secteur se finance par la dette. Ce qui fait que le poids de la dette est passé de 97,3% en 2009 à 99,2% en 2013 pour les Pme. Ce qui paraît le plus inquiétant, c’est la structure de la dette ». On se rend compte que les dettes sont non seulement largement supérieures aux ressources propres des entreprises, alerte-t-il, mais il note que ces dettes servent plus à financer les cycles d’exploitation qu’à financer les investissements. Alors que l’idéal aurait été, lorsque les entreprises empruntent, que ça soit consacré à l’investissement, notamment dans le cadre de l’innovation technologique, ce qui permettrait d’améliorer les productivités. On notera que le chiffre d’affaires global des 1261 entreprises est estimé à 3 168 milliards de francs Cfa.