Amnesty international Sénégal, la Ligue Sénégalaise des droits humains (Lsdh), la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (Raddho) et la Société internationale des droits de l’homme (Sidh-Sénégal), volent encore au secours de Bibo Bourgi. En effet, lors du procès Karim Wade, lorsque la Crei lui avait refusé l’autorisation de sortir du territoire pour aller se soigner en France, ces organisations de défense des droits de l’homme avaient porté le combat pour qu’il obtienne gain de cause. Et l’Etat avait fini par se plier. Bibo Bourgi était parti se soigner à Paris et était revenu se faire juger avant d'être condamné. Eh bien, hier, renseigne Le Populaire, ces organisations ont remis ça. Elles se sont fendu d’un communiqué pour appeler « l’Etat du Sénégal à accorder une autorisation de sortie du territoire national à Ibrahim Aboukhalil dit Bibo Bourgi qui doit se rendre en France pour recevoir des soins médicaux ».
Les droits-de-l’hommistes estiment que "la demande des avocats de Bibo Bourgi, adressée au ministre de la Justice, accompagnée d’un dossier médical complet, est restée sans suite". "Nos organisations rappellent que le droit à la vie, ainsi que le droit de recevoir des soins médicaux nécessaires au maintien d’un bon état de santé physique et mentale sont des droits humains fondamentaux que l’Etat du Sénégal est tenu de garantir à toute personne sous sa juridiction aux termes du droit international et de la Constitution", renseigne le communiqué. Ils ne manquent pas de souligner que "Bibo Bourgi n’a pas essayé de se soustraire à la justice sénégalaise, lors d’une autorisation de sortie du territoire national accordée en 2014 par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei)". Aussi, sont-ils convaincu que "le refus de lui accorder une nouvelle autorisation de sortie du territoire national semble donc totalement injustifié et l’Etat du Sénégal sera tenu responsable des conséquences éventuelles d’un tel refus".
Les droits-de-l’hommistes estiment que "la demande des avocats de Bibo Bourgi, adressée au ministre de la Justice, accompagnée d’un dossier médical complet, est restée sans suite". "Nos organisations rappellent que le droit à la vie, ainsi que le droit de recevoir des soins médicaux nécessaires au maintien d’un bon état de santé physique et mentale sont des droits humains fondamentaux que l’Etat du Sénégal est tenu de garantir à toute personne sous sa juridiction aux termes du droit international et de la Constitution", renseigne le communiqué. Ils ne manquent pas de souligner que "Bibo Bourgi n’a pas essayé de se soustraire à la justice sénégalaise, lors d’une autorisation de sortie du territoire national accordée en 2014 par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei)". Aussi, sont-ils convaincu que "le refus de lui accorder une nouvelle autorisation de sortie du territoire national semble donc totalement injustifié et l’Etat du Sénégal sera tenu responsable des conséquences éventuelles d’un tel refus".