Depuis 2910, le sieur Da Souza de nationalité espagnole s’est installé au pays de la Téranga dans le cadre du plan REVA (Retour vers l’agriculture) initié par le Président de la République d’alors Me Abdoulaye Wade pour assurer l’autosuffisance alimentaire. Da Souza a ainsi eu des déboires judiciaires qui ont fait qu’il a comparu, mardi, à la barre du tribunal de grande instance (Tgi) de Mbour pour escroquerie.
En 2022, Daouda Mboup, un émigré vivant en Espagne, avait voulu se lancer dans l’agrobusiness. Grâce à son ami répondant au nom de Thierno Seck, il fait la connaissance de Rodrigo Silva Da Souza qui est un spécialiste en la matière.
Le Sénégalais met donc à sa disposition 22ha situés dans la commune de Tattaguine et des semences ainsi que du matériel agricole d’une valeur de 5 millions 600 mille francs. Après que le travail a commencé, Daouda achète un conteneur de melons qu’il envoie en Espagne.
La marchandise arrive à destination, mais il y a un souci. Un déficit de poids de l’ordre de 3800 kg est constaté. Aussitôt, Daouda en fait la remarque à Da Souza qui s’engage à rembourser. Mais au fil du temps, l’ingénieur agronome ne va pas honorer son engagement. Daouda dépose une plainte et une médiation pénale est entamée. Pour se tirer d’affaires, Da Souza remet une avance d’un million FCFA. Mais depuis lors, il ne fait plus signe de vie.
Avec son ami Rénom Lefonte, Da Souza use du même modus operandi. Il convainc ce dernier de débourser une somme pour financer le projet. Lefonte va mettre la main à la poche pour financer le projet avec une somme de 32 millions dans l’optique de toucher en retour 18% des bénéfices.
Malheureusement pour lui, il n’aura ni bénéfice ni remboursement. Comme explication, le sieur Da Souza fait savoir qu’il a été victime d’une agression. Depuis lors, Lefonte ne cessait de réclamer son argent. Finalement, il dépose lui aussi une plainte à la brigade de gendarmerie de Somone. A la barre, Rodrigo Silva a rejeté les accusations. Pour lui, c’est un business qui a mal tourné et que c’est par bonne foi même qu’il a remboursé à Daouda Mboup une somme d’un million et à Lefonte une enveloppe de 6 millions. Le procureur Alphonse Faye, pas du tout convaincu par la moralité de l’accusé, ne s’est pas empêché de l’interpeller en lui demandant tout bonnement à combien de reprises il a eu des problèmes avec la justice. «Quatre fois », a répondu Da Souza.
Et le représentant du parquet de lui rétorquer «Non! Vous êtes dans plus d’une dizaine de procédures ! «Une réponse qui fit naître un sentiment d’hilarité au sein du public, très concentré pourtant sur cette affaire. Il n’y avait que le Procureur pour confondre le prévenu.
A la suite de ce dernier, l’avocat de la partie civile, Me Djiby Seydi, soutient que même s’il connaît l’accusé pour avoir été son ami, les faits pour lesquels il est poursuivi ne souffrent d’aucun doute. C’est pourquoi, il ne s’est pas privé de réclamer le remboursement de l’argent.
Pour sa part, Maître Aliou Sow, l’avocat de la défense, estime que cette affaire ne devrait pas être jugée devant le tribunal correctionnel car ils’agit là juste d’une affaire de business qui a mal tourné. Ce faisant, il demande la relaxe pure et simple de son client qui séjourne en prison depuis 15 jours.
Le juge a prononcé une peine de trois mois avec sursis en sus d’une amende de 32 millions à payer aux plaignants, soit 27 millions pour Rénom Lefonte et 5 millions pour Daouda Mboup.
Le Témoin
En 2022, Daouda Mboup, un émigré vivant en Espagne, avait voulu se lancer dans l’agrobusiness. Grâce à son ami répondant au nom de Thierno Seck, il fait la connaissance de Rodrigo Silva Da Souza qui est un spécialiste en la matière.
Le Sénégalais met donc à sa disposition 22ha situés dans la commune de Tattaguine et des semences ainsi que du matériel agricole d’une valeur de 5 millions 600 mille francs. Après que le travail a commencé, Daouda achète un conteneur de melons qu’il envoie en Espagne.
La marchandise arrive à destination, mais il y a un souci. Un déficit de poids de l’ordre de 3800 kg est constaté. Aussitôt, Daouda en fait la remarque à Da Souza qui s’engage à rembourser. Mais au fil du temps, l’ingénieur agronome ne va pas honorer son engagement. Daouda dépose une plainte et une médiation pénale est entamée. Pour se tirer d’affaires, Da Souza remet une avance d’un million FCFA. Mais depuis lors, il ne fait plus signe de vie.
Avec son ami Rénom Lefonte, Da Souza use du même modus operandi. Il convainc ce dernier de débourser une somme pour financer le projet. Lefonte va mettre la main à la poche pour financer le projet avec une somme de 32 millions dans l’optique de toucher en retour 18% des bénéfices.
Malheureusement pour lui, il n’aura ni bénéfice ni remboursement. Comme explication, le sieur Da Souza fait savoir qu’il a été victime d’une agression. Depuis lors, Lefonte ne cessait de réclamer son argent. Finalement, il dépose lui aussi une plainte à la brigade de gendarmerie de Somone. A la barre, Rodrigo Silva a rejeté les accusations. Pour lui, c’est un business qui a mal tourné et que c’est par bonne foi même qu’il a remboursé à Daouda Mboup une somme d’un million et à Lefonte une enveloppe de 6 millions. Le procureur Alphonse Faye, pas du tout convaincu par la moralité de l’accusé, ne s’est pas empêché de l’interpeller en lui demandant tout bonnement à combien de reprises il a eu des problèmes avec la justice. «Quatre fois », a répondu Da Souza.
Et le représentant du parquet de lui rétorquer «Non! Vous êtes dans plus d’une dizaine de procédures ! «Une réponse qui fit naître un sentiment d’hilarité au sein du public, très concentré pourtant sur cette affaire. Il n’y avait que le Procureur pour confondre le prévenu.
A la suite de ce dernier, l’avocat de la partie civile, Me Djiby Seydi, soutient que même s’il connaît l’accusé pour avoir été son ami, les faits pour lesquels il est poursuivi ne souffrent d’aucun doute. C’est pourquoi, il ne s’est pas privé de réclamer le remboursement de l’argent.
Pour sa part, Maître Aliou Sow, l’avocat de la défense, estime que cette affaire ne devrait pas être jugée devant le tribunal correctionnel car ils’agit là juste d’une affaire de business qui a mal tourné. Ce faisant, il demande la relaxe pure et simple de son client qui séjourne en prison depuis 15 jours.
Le juge a prononcé une peine de trois mois avec sursis en sus d’une amende de 32 millions à payer aux plaignants, soit 27 millions pour Rénom Lefonte et 5 millions pour Daouda Mboup.
Le Témoin