A la recherche de parcelles à usage d’habitation pour le compte des membres de leur tontine, la dame Y. Malack a eu la mal chance de connaître M. Ba. Ce dernier, après avoir empoché son argent d’un montant de 11 millions FCfa, a tout bonnement disparu dans la nature. Ce qui a poussé la dame Malack à se rendre auprès du procureur de la République pour porter plainte contre M. Bâ, qui a été par la suite alpagué par la Division des Investigations Criminelles (Dic), lui et son complice L. Konté, avant d’être déférés au parquet.
Les faits remontent en 2016. La dame Malack qui gérait une tontine, s’est approchée de M. Bâ pour obtenir des parcelles à usage d’habitation. Le promoteur Ba propose le site de Lac Rose extension, plus précisément au niveau du village de Benoba et effectue une visite guidée sur les lieux avec sa cliente.
Ainsi, raconte-t-on dans "L'As", le sieur Bâ a vendu les parcelles qu’il a bornées contre remise d’actes de propriété à la dame Malack, pour un prix total de 11 millions FCfa, avec comme témoin son acolyte L. Konté. Les 11 millions FCfa ont été décaissés en diverses tranches. En effet, dès le premier jour, Bâ avait réclamé la somme de 210.000 FCfa pour les frais de bornage de 6 parcelles au total, soit 35.000 FCfa par borne. A la suite de cela, ce dernier a augmenté le prix du terrain qui est passé de 500 000 à 800 000 FCfa. Des sommes qu’il a encaissées entre 2016 et 2019, jusqu’à atteindre le montant de 11 millions FCfa. Et parfois, c’est le chambellan de Ba, L. Konté, qui servait d’intermédiaire pour récupérer l’argent.
Mais contre toute attente, la dame Malack tombe des nues lorsqu’elle découvre que le site a été terrassé, les bornes détruites. En plus, le site était occupé par d’autres personnes au moment où ils voulaient construire. Après avoir pris langue avec M. Bâ, ce dernier lui fait comprendre que c’est la Dscos qui a interdit toute construction sur le site.
Or, d’autres personnes y construisaient. Y. Malack interpelle à nouveau le promoteur M. Bâ, qui lui intime l’ordre de patienter, le temps de régler des problèmes familiaux. La dame s’exécute. Mais acculée par les membres de sa tontine, Y. Malack se rend auprès du procureur de la République pour porter plainte contre M. Bâ et L. Konté. Et sur instruction du procureur, les deux hommes sont convoqués par laDic.
Interrogés sur le fond du litige, M. Bâ a reconnu les faits qui lui sont reprochés, tout en précisant avoir remis des commissions comprises entre 100 et 200.000 FCfa à L. Konté et payé la somme de 10.000 FCfa à un délégué de quartier du nom de A. Ndiaye, pour chaque acte de cession signé. Ce qui a conduit au maintien de la garde-à -vue de M. Bâ et de son acolyte L. Konté, puis leur déferrement au parquet pour escroquerie foncière, abus de confiance et complicité.
Les faits remontent en 2016. La dame Malack qui gérait une tontine, s’est approchée de M. Bâ pour obtenir des parcelles à usage d’habitation. Le promoteur Ba propose le site de Lac Rose extension, plus précisément au niveau du village de Benoba et effectue une visite guidée sur les lieux avec sa cliente.
Ainsi, raconte-t-on dans "L'As", le sieur Bâ a vendu les parcelles qu’il a bornées contre remise d’actes de propriété à la dame Malack, pour un prix total de 11 millions FCfa, avec comme témoin son acolyte L. Konté. Les 11 millions FCfa ont été décaissés en diverses tranches. En effet, dès le premier jour, Bâ avait réclamé la somme de 210.000 FCfa pour les frais de bornage de 6 parcelles au total, soit 35.000 FCfa par borne. A la suite de cela, ce dernier a augmenté le prix du terrain qui est passé de 500 000 à 800 000 FCfa. Des sommes qu’il a encaissées entre 2016 et 2019, jusqu’à atteindre le montant de 11 millions FCfa. Et parfois, c’est le chambellan de Ba, L. Konté, qui servait d’intermédiaire pour récupérer l’argent.
Mais contre toute attente, la dame Malack tombe des nues lorsqu’elle découvre que le site a été terrassé, les bornes détruites. En plus, le site était occupé par d’autres personnes au moment où ils voulaient construire. Après avoir pris langue avec M. Bâ, ce dernier lui fait comprendre que c’est la Dscos qui a interdit toute construction sur le site.
Or, d’autres personnes y construisaient. Y. Malack interpelle à nouveau le promoteur M. Bâ, qui lui intime l’ordre de patienter, le temps de régler des problèmes familiaux. La dame s’exécute. Mais acculée par les membres de sa tontine, Y. Malack se rend auprès du procureur de la République pour porter plainte contre M. Bâ et L. Konté. Et sur instruction du procureur, les deux hommes sont convoqués par laDic.
Interrogés sur le fond du litige, M. Bâ a reconnu les faits qui lui sont reprochés, tout en précisant avoir remis des commissions comprises entre 100 et 200.000 FCfa à L. Konté et payé la somme de 10.000 FCfa à un délégué de quartier du nom de A. Ndiaye, pour chaque acte de cession signé. Ce qui a conduit au maintien de la garde-à -vue de M. Bâ et de son acolyte L. Konté, puis leur déferrement au parquet pour escroquerie foncière, abus de confiance et complicité.