Mardi dernier, c’est l’ombre d’un ancien maire de Mbour, décédé, qui a plané à l’audience. Adiouma Kâ, éleveur, est aussi un courtier qui travaillait pour le compte du défunt édile. Sa victime est un maître coranique qui ambitionnait de construire des écoles coraniques. Il conclut un marché avec le prévenu sur vingt parcelles, d’un montant de 16 millions FCfa.
La partie civile ne se doutait point qu’il avait affaire à un escroc. Jusqu’au moment où, s’apprêtant à construire ses écoles, il se rendit à la mairie où on lui fit savoir que les actes administratifs étaient des faux et qu’il s’agissait de terrains situés sur la rivière de Mballing, une zone non aedificandi.
«Le prévenu a fait croire à mon client qu’il était membre de la commission domaniale, ce qui est faux. Il a perdu ses 16 millions avec lesquels il voulait construire des écoles coraniques. Son projet est tombé à l’eau du fait du prévenu. C’est pourquoi nous demandons des dommages et intérêts de 40 millions», a plaidé l’avocat de la partie civile.
Le tribunal a condamné Adiouma Kâ à 6 de mois prison assortis de sursis et à verser 25 millions en guise de dommages et intérêts.
Bes Bi
La partie civile ne se doutait point qu’il avait affaire à un escroc. Jusqu’au moment où, s’apprêtant à construire ses écoles, il se rendit à la mairie où on lui fit savoir que les actes administratifs étaient des faux et qu’il s’agissait de terrains situés sur la rivière de Mballing, une zone non aedificandi.
«Le prévenu a fait croire à mon client qu’il était membre de la commission domaniale, ce qui est faux. Il a perdu ses 16 millions avec lesquels il voulait construire des écoles coraniques. Son projet est tombé à l’eau du fait du prévenu. C’est pourquoi nous demandons des dommages et intérêts de 40 millions», a plaidé l’avocat de la partie civile.
Le tribunal a condamné Adiouma Kâ à 6 de mois prison assortis de sursis et à verser 25 millions en guise de dommages et intérêts.
Bes Bi