Les faits se sont déroulés entre juin 2015 et décembre 2018. D’une part, la prévenue effectuait des doubles facturations. Elle se faisait régler la consultation et l’examen médical, ce qui est interdit en France. D’autre part, elle percevait les consultations de patients qu’elle ne voyait pas.
Des faits qu’elle a niés devant les enquêteurs mais aussi lors de son procès lundi. Pourtant, l’enquête a permis de révéler qu’un de ses patients avait été facturé de 46 consultations alors qu’il n’a vu la généraliste qu’une ou deux fois. Cette dernière a aussi validé des consultations pour des patients décédés quelques mois plus tôt.
« Ce sont juste des erreurs », s’est-elle justifiée lors de l’audience. Mais l’analyse de son téléphone a montré qu’elle déclarait parfois des consultations à son cabinet sans s’y trouver. Placée sous contrôle judiciaire depuis décembre 2018, la quadragénaire avait interdiction d’exercer en France.
Tribune
Des faits qu’elle a niés devant les enquêteurs mais aussi lors de son procès lundi. Pourtant, l’enquête a permis de révéler qu’un de ses patients avait été facturé de 46 consultations alors qu’il n’a vu la généraliste qu’une ou deux fois. Cette dernière a aussi validé des consultations pour des patients décédés quelques mois plus tôt.
« Ce sont juste des erreurs », s’est-elle justifiée lors de l’audience. Mais l’analyse de son téléphone a montré qu’elle déclarait parfois des consultations à son cabinet sans s’y trouver. Placée sous contrôle judiciaire depuis décembre 2018, la quadragénaire avait interdiction d’exercer en France.
Tribune