Né en 1986, Doudou F. s’est accaparé de l’héritage qu’il partageait avec sa demi-sœur Aby F. Au décès de leur papa en 2007, les deux héritiers ont décidé d’un partage amiable des biens du défunt. La maison qui se trouve aux Parcelles Assainies, a été attribuée à Aby. Doudou a, quant à lui, hérité de la villa, située à Ouest Foire.
S’estimant lésé, Doudou a confectionné une fausse carte d’identité au nom de sa sœur et une fausse procuration, pour céder la maison de celle-ci à son ami d’enfance Abdou Aziz B. Aussi, le mis en cause s’est procuré un faux jugement d’hérédité pour retirer 1 million francs dans le compte bancaire de son père. Quand sa frangine a eu vent de son comportement hors-la-loi, elle a fait recours à la justice. Incarcéré le 18 novembre dernier, Doudou F. a été présenté hier, au juge des flagrants délits de Dakar pour escroquerie, faux et usage de faux.Pour diluer sa responsabilité pénale, le trentenaire a soutenu qu’il n’a rien hérité de son père. « Mon papa a deux enfants, Aby et moi. Ma sœur voulait elle aussi vendre la maison, sise aux Parcelles Assainies, sans mon aval. Elle s’était procurée de mon extrait de naissance et d’un jugement d’hérédité à mon insu. C’est pourquoi j’ai cédé la maison à mon ami Abdou Aziz B. C’était une façon pour moi de me venger », a-t-il affirmé, avec amertume.
Cependant, le prévenu a admis qu’il perçoit les fruits de la location du logement qui se trouve à Ouest Foire. « Je vis actuellement dans cet immeuble qui n’a été attribué à personne. Ce sont mes oncles qui ont créé tous ces problèmes », a-t-il glissé.Abdou Aziz B. a informé avoir acquis la maison à 30 millions francs Cfa, après avoir procédé à des vérifications au niveau de la Société nationale des habitations à loyer modéré (Sn-Hlm). « J’ai versé 25 millions francs au prévenu. Pour le reliquat, je lui ai remis une voiture. La Sn-Hlm a muté la maison à mon nom, en décembre 2021 », a confessé Abdou Aziz B.. De son côté, la dame Aby F. a précisé n’avoir jamais donné ses documents administratifs à son frère. A l’en croire, celui-ci a coupé les ponts après le décès de leur père. « Il a laissé toute la famille », a-t-elle regretté.
Me Mame Coumba Kane a réclamé 50 millions francs Cfa, à titre de dommages et intérêts. La robe noire a estimé que sa cliente Aby F. a été lésée dans ses droits.Me Mbengue a demandé au tribunal de réserver les intérêts d’Abdou Aziz B. « Ce qui s’est passé est tout le contraire de ce qui se passe dans la culture sénégalaise. Quand le père décède, c’est le frère qui s’occupe d’habitude de la famille. Le prévenu s’est attribué une pièce d’identité en manipulant des données sur internet. Il s’est fait confectionner une procuration à l’insu de la partie civile. Alors, qu’il encaissait le loyer de la maison, située à Ouest Foire. Ce qui conforte les déclarations de sa sœur, qui dit que les biens ont été partagés », a argumenté la représentante du Ministère public, qui a sollicité une peine ferme de deux ans.
D’après la défense, le prévenu n’a jamais été d’accord avec le partage des biens. « Il a tapé à toutes les portes mais personne ne l’a écouté », a déploré la conseillère, qui a écarté l’escroquerie. Dans la mesure où, soutient-elle, le prévenu est copropriétaire. « Il n’a pas vendu le bien de sa sœur. Les biens restent dans l’indivision. Mon client est un entrepreneur qui n’a jamais eu maille à partir avec la justice. Aidez-nous à régler cette affaire en famille », a souhaité l’avocate du faussaire.
Délibéré le 20 décembre décembre.
S’estimant lésé, Doudou a confectionné une fausse carte d’identité au nom de sa sœur et une fausse procuration, pour céder la maison de celle-ci à son ami d’enfance Abdou Aziz B. Aussi, le mis en cause s’est procuré un faux jugement d’hérédité pour retirer 1 million francs dans le compte bancaire de son père. Quand sa frangine a eu vent de son comportement hors-la-loi, elle a fait recours à la justice. Incarcéré le 18 novembre dernier, Doudou F. a été présenté hier, au juge des flagrants délits de Dakar pour escroquerie, faux et usage de faux.Pour diluer sa responsabilité pénale, le trentenaire a soutenu qu’il n’a rien hérité de son père. « Mon papa a deux enfants, Aby et moi. Ma sœur voulait elle aussi vendre la maison, sise aux Parcelles Assainies, sans mon aval. Elle s’était procurée de mon extrait de naissance et d’un jugement d’hérédité à mon insu. C’est pourquoi j’ai cédé la maison à mon ami Abdou Aziz B. C’était une façon pour moi de me venger », a-t-il affirmé, avec amertume.
Cependant, le prévenu a admis qu’il perçoit les fruits de la location du logement qui se trouve à Ouest Foire. « Je vis actuellement dans cet immeuble qui n’a été attribué à personne. Ce sont mes oncles qui ont créé tous ces problèmes », a-t-il glissé.Abdou Aziz B. a informé avoir acquis la maison à 30 millions francs Cfa, après avoir procédé à des vérifications au niveau de la Société nationale des habitations à loyer modéré (Sn-Hlm). « J’ai versé 25 millions francs au prévenu. Pour le reliquat, je lui ai remis une voiture. La Sn-Hlm a muté la maison à mon nom, en décembre 2021 », a confessé Abdou Aziz B.. De son côté, la dame Aby F. a précisé n’avoir jamais donné ses documents administratifs à son frère. A l’en croire, celui-ci a coupé les ponts après le décès de leur père. « Il a laissé toute la famille », a-t-elle regretté.
Me Mame Coumba Kane a réclamé 50 millions francs Cfa, à titre de dommages et intérêts. La robe noire a estimé que sa cliente Aby F. a été lésée dans ses droits.Me Mbengue a demandé au tribunal de réserver les intérêts d’Abdou Aziz B. « Ce qui s’est passé est tout le contraire de ce qui se passe dans la culture sénégalaise. Quand le père décède, c’est le frère qui s’occupe d’habitude de la famille. Le prévenu s’est attribué une pièce d’identité en manipulant des données sur internet. Il s’est fait confectionner une procuration à l’insu de la partie civile. Alors, qu’il encaissait le loyer de la maison, située à Ouest Foire. Ce qui conforte les déclarations de sa sœur, qui dit que les biens ont été partagés », a argumenté la représentante du Ministère public, qui a sollicité une peine ferme de deux ans.
D’après la défense, le prévenu n’a jamais été d’accord avec le partage des biens. « Il a tapé à toutes les portes mais personne ne l’a écouté », a déploré la conseillère, qui a écarté l’escroquerie. Dans la mesure où, soutient-elle, le prévenu est copropriétaire. « Il n’a pas vendu le bien de sa sœur. Les biens restent dans l’indivision. Mon client est un entrepreneur qui n’a jamais eu maille à partir avec la justice. Aidez-nous à régler cette affaire en famille », a souhaité l’avocate du faussaire.
Délibéré le 20 décembre décembre.