Alassane Sarr et sa femme qui vit en France montent un projet de construction d’un pou-lailler à Gandigal. C’est l’épouse, Dieynaba Hott, qui l’a financé. Elle envoie alors à Sarr 3 millions pour le terrain supposé être dans cette zone, paie les frais liés au morcellement à 350 000. Et ce n’est pas tout car Dieynaba Hott a remis à son mari 15 millions, ce qui fait en tout une somme de 28 millions. Elle n’en verra rien. Et ce qui est bien cocasse dans cette histoire, c’est que Alassane Sarr a fait acheter des poussins alors qu’il n’a pas même pas fait le poulailler. La charrue avant les bœufs !
Quant à sa belle-mère, Sadio Kanté, elle a été déplumée d’une somme de 6 millions de FCFA qu’elle lui a envoyée pour les tra¬vaux d’un mur de clôture. Il s’est avéré qu’il y a eu liti¬ge sur cette parcelle. Et pour régler son problème avec sa femme et sa belle-mère, Alassane s’en ouvre à son ami d’enfance, Pierre Youm, un informaticien. Celui-ci, pour l’aider dit-il, lui confectionne de faux actes adminis¬tratifs.
«J’ai simplement voulu aider mon ami. C’est pourquoi j’ai agi ainsi. J’avoue avoir fait du faux. Je l’ai fait gratuitement», a le prévenu Youm. «Après avoir vendu du vent à ma cliente, il a eu le toupet de la demander en mariage. Le comble, c’est que même après le mariage, il a continué. Il n’a pas eu de remords. C’est un véritable prédateur», s’est écrié Maître Ndione, avo¬cat de la partie civile qui a demandé des dommages et intérêts de 40 millions pour Dieynaba Hott et 9 millions pour Sadio Kanté.
A sa suite, le Procureur a requis un an de prison ferme contre Alassane Sarr et un an dont six mois ferme contre Pierre Youm pour association de malfaiteurs, escroquerie, faux et usage de faux sur un document administratif.
«Les parties civiles reflètent la situation que vivent les expatriés victimes d’escroquerie de la part de leurs compatriotes. Alassane Sarr a identifié en Dieynaba sa vache à lait. Cette dame a fait des économies de plusieurs années et a vu son espoir fondu comme du beurre au soleil du fait de la trahison dont a fait preuve son époux», martèle le ministère public.
Quant à l’avocat de la défense, Me Faty, il a tout simplement demandé que le prononcé de la peine soit ajourné afin que son client puisse rembourser la somme tout en soulignant qu’«une faute avouée est à moitié pardonnée». L’affaire a été mise en délibéré pour le mardi prochain.
Bes Bi
Quant à sa belle-mère, Sadio Kanté, elle a été déplumée d’une somme de 6 millions de FCFA qu’elle lui a envoyée pour les tra¬vaux d’un mur de clôture. Il s’est avéré qu’il y a eu liti¬ge sur cette parcelle. Et pour régler son problème avec sa femme et sa belle-mère, Alassane s’en ouvre à son ami d’enfance, Pierre Youm, un informaticien. Celui-ci, pour l’aider dit-il, lui confectionne de faux actes adminis¬tratifs.
«J’ai simplement voulu aider mon ami. C’est pourquoi j’ai agi ainsi. J’avoue avoir fait du faux. Je l’ai fait gratuitement», a le prévenu Youm. «Après avoir vendu du vent à ma cliente, il a eu le toupet de la demander en mariage. Le comble, c’est que même après le mariage, il a continué. Il n’a pas eu de remords. C’est un véritable prédateur», s’est écrié Maître Ndione, avo¬cat de la partie civile qui a demandé des dommages et intérêts de 40 millions pour Dieynaba Hott et 9 millions pour Sadio Kanté.
A sa suite, le Procureur a requis un an de prison ferme contre Alassane Sarr et un an dont six mois ferme contre Pierre Youm pour association de malfaiteurs, escroquerie, faux et usage de faux sur un document administratif.
«Les parties civiles reflètent la situation que vivent les expatriés victimes d’escroquerie de la part de leurs compatriotes. Alassane Sarr a identifié en Dieynaba sa vache à lait. Cette dame a fait des économies de plusieurs années et a vu son espoir fondu comme du beurre au soleil du fait de la trahison dont a fait preuve son époux», martèle le ministère public.
Quant à l’avocat de la défense, Me Faty, il a tout simplement demandé que le prononcé de la peine soit ajourné afin que son client puisse rembourser la somme tout en soulignant qu’«une faute avouée est à moitié pardonnée». L’affaire a été mise en délibéré pour le mardi prochain.
Bes Bi