« Pourquoi les gens insistent à vouloir occuper les zones humides de la région de Dakar ? », c’est la question que s’est posé Alioune Badiane, directeur des programmes à l’Onu Habitat, lors de la première journée de la conférence nationale sur le développement durable. Il dit ne pas être d’accord sur le projet du gouvernement qui consiste à construire une arène nationale dans une zone marécageuse qui est le technopole vu que « c’est en contradiction avec la convention de Ramsar sur les zones humides dont le Sénégal est signataire ». « Pourquoi aller dans un sens où vous vous contredisez vous-même sur la base des principes et des accords que vous avez signé », s’interroge-t-il.
Se basant sur le fait que la lutte n’intéresse pas seulement les habitants de Pikine, M. Badiane dira : « Faisons le ailleurs, décentralisons, allons au delà de Diamniadio. Faisons l’Arène nationale là où il n’y a pas de risques sur l’environnement et sur la population ». Il a tenu à expliquer pourquoi il y a des risques sur les populations. « Les gens sont jeunes, à la force de l’âge, extrêmement violents après avoir regardé les gens se taper. C’est psychologique, si vous voyez des lutteurs se taper durant des heures, et si votre lutteur est battu, vous êtes frustrés et c’est ça qui est à l’origine des violences après les combats », explique –t-il avant de regretter : « On n’a pas encore éduqué nos populations, qui sont sportives, autour de la lutte, à accepter la défaite ». « Sortez cette arène de là où elle est, j’espère qu’elle n’est pas encore construite. Le sens républicain et environnemental doit permettre aux gens de sortir cette arène et l’amener là où ça doit être, c’est-à-dire en dehors de la région de Dakar pour qu’on puisse la gérer sans risques ».
Mariama Kobar Saleh
Se basant sur le fait que la lutte n’intéresse pas seulement les habitants de Pikine, M. Badiane dira : « Faisons le ailleurs, décentralisons, allons au delà de Diamniadio. Faisons l’Arène nationale là où il n’y a pas de risques sur l’environnement et sur la population ». Il a tenu à expliquer pourquoi il y a des risques sur les populations. « Les gens sont jeunes, à la force de l’âge, extrêmement violents après avoir regardé les gens se taper. C’est psychologique, si vous voyez des lutteurs se taper durant des heures, et si votre lutteur est battu, vous êtes frustrés et c’est ça qui est à l’origine des violences après les combats », explique –t-il avant de regretter : « On n’a pas encore éduqué nos populations, qui sont sportives, autour de la lutte, à accepter la défaite ». « Sortez cette arène de là où elle est, j’espère qu’elle n’est pas encore construite. Le sens républicain et environnemental doit permettre aux gens de sortir cette arène et l’amener là où ça doit être, c’est-à-dire en dehors de la région de Dakar pour qu’on puisse la gérer sans risques ».
Mariama Kobar Saleh