« Les attentats de Ouagadougou ont signé la fin de l’exception en Afrique de l’Ouest », a soutenu, hier, le Professeur Bakary Samb. Pour lui, cette situation d’instabilité est due à la porosité des frontières des pays comme le Mali, en termes de surveillance des frontières. D’ailleurs, il dit : « Aucun pays frontalier du Mali ne peut plus dormir sur ses lauriers, parce que le terrorisme est l’une des causes les plus importantes d’instabilité dans l’environnement actuel de la sécurité. Il cherche à saper les valeurs mêmes qui unissent les Etats. Il restera l’un des principaux défis à la paix et à la stabilité ainsi qu’au pouvoir des Etats, notamment du fait de sa capacité à utiliser des méthodes asymétriques pour contourner les systèmes traditionnels de sécurité et de défense ».
Pour éradiquer ce phénomène qui prend de l’ampleur en Afrique de l’Ouest, avec les attentats d’Ouagadoudou, de Grand Bassam en Cote d’Ivoire et au Mali, le professeur Samb propose d’autres solutions que celle militaire. « Je crois que les solutions militaires sont faites mais elles ne pourront jamais régler les problèmes du terrorisme », affirme l’auteur du livre : "Boko Haram : Du problème nigérian à la menace régional"e. Toutefois, le Pr Sambe invite le chef de l’Etat Macky Sall, Président en exercice de la Cedeao, d’exploiter la piste régionale pour résoudre ce phénomène. « Aujourd’hui, il ne faut plus penser à des solutions solitaires. Il faut intégrer les cadres régionaux pour résoudre le phénomène. Il faut que le Président Macky Sall, qui dirige la Cedeao, essaye d’intégrer des cadres régionaux comme la communauté des Etats de l’Afrique centrale pour trouver une solution comme cela a été fait dans d’autres pays comme l’Espagne avec l’Eta et en Angleterre aussi ».
M. Samb propose aussi une stratégie de prévention en amont avec des systèmes éducatifs performants et des efforts en matière de justice sociale. En effet, face à la montée de l’extrémisme religieux, les autorités sénégalaises ont pris des mesures draconiennes, avec l’arrestation de quelques Imams et personnes soupçonnées être de connivence avec le milieu du terrorisme, pour se mettre à l’abri des actions terroristes qui font de plus en plus des drames humanitaires au Mali, au Burkina Faso et récemment en Cote d’Ivoire. « Je ne pense pas que le Sénégal parle d’une menace s’il n’y a pas d’élément probant. Le Sénégal tient tellement au Plan Sénégal émergent et au développement du Sénégal. Je crois que si l’Etat sénégalais a pris des mesures sécuritaires telles qu’on les a vu, peut-être qu’il avait ses raisons que j’ignore mais qui pourrait être des raisons évidentes », indique-t-il.
Pour éradiquer ce phénomène qui prend de l’ampleur en Afrique de l’Ouest, avec les attentats d’Ouagadoudou, de Grand Bassam en Cote d’Ivoire et au Mali, le professeur Samb propose d’autres solutions que celle militaire. « Je crois que les solutions militaires sont faites mais elles ne pourront jamais régler les problèmes du terrorisme », affirme l’auteur du livre : "Boko Haram : Du problème nigérian à la menace régional"e. Toutefois, le Pr Sambe invite le chef de l’Etat Macky Sall, Président en exercice de la Cedeao, d’exploiter la piste régionale pour résoudre ce phénomène. « Aujourd’hui, il ne faut plus penser à des solutions solitaires. Il faut intégrer les cadres régionaux pour résoudre le phénomène. Il faut que le Président Macky Sall, qui dirige la Cedeao, essaye d’intégrer des cadres régionaux comme la communauté des Etats de l’Afrique centrale pour trouver une solution comme cela a été fait dans d’autres pays comme l’Espagne avec l’Eta et en Angleterre aussi ».
M. Samb propose aussi une stratégie de prévention en amont avec des systèmes éducatifs performants et des efforts en matière de justice sociale. En effet, face à la montée de l’extrémisme religieux, les autorités sénégalaises ont pris des mesures draconiennes, avec l’arrestation de quelques Imams et personnes soupçonnées être de connivence avec le milieu du terrorisme, pour se mettre à l’abri des actions terroristes qui font de plus en plus des drames humanitaires au Mali, au Burkina Faso et récemment en Cote d’Ivoire. « Je ne pense pas que le Sénégal parle d’une menace s’il n’y a pas d’élément probant. Le Sénégal tient tellement au Plan Sénégal émergent et au développement du Sénégal. Je crois que si l’Etat sénégalais a pris des mesures sécuritaires telles qu’on les a vu, peut-être qu’il avait ses raisons que j’ignore mais qui pourrait être des raisons évidentes », indique-t-il.