Un an après la reprise du projet Senergy par le fonds d’investissement Meridiam (majoritaire avec 53 % du capital), le financement de cette centrale solaire de 30 MW a été entièrement bouclé. Lors d’une cérémonie de signature, le jeudi 12 mai à Paris, Proparco, filiale de l’AFD dédiée au secteur privé, s’est engagé à financer 34,5 millions d’euros sous forme de prêt sur un investissement total de 43,2 millions d’euros.
Outre Meridiam, qui clôture ici son premier investissement énergétique en Afrique, le projet réuni le fonds public sénégalais Foncis (32 %) et le développeur local Senergy SUARL (15 %). Sa construction sera confiée aux français Solairedirect, filiale d’Engie, et Schneider Electric.
Située à Méouane, dans la région de Thiès, ce site totalisant 30 MW est l’un des plus importants projets solaires en Afrique de l’Ouest (avec notamment celui de Scatec, au Mali, en cours de développement). Avec ce bouclage financier, les travaux de construction, initialement annoncés pour février, vont pouvoir démarrer prochainement, dans l’objectif d’une mise en service « début 2017 ».
Au Sénégal, où le coût de revient de l’électricité est très élevé, la centrale Senergy doit délivrer, à 65 F CFA (0,1 euro) le kilowattheure, une énergie au prix compétitif par rapport à celle fournie par les centrales thermiques, qui totalisent 90 % du bouquet énergétique.
« Le coût moyen des centrales sénégalaises est similaire lorsque le baril est à 60 dollars. Certes, aujourd’hui il est plus bas, mais il va très probablement remonter. De plus, avec le solaire, il y a toujours les émissions de gaz carbonique en moins”, a souligné lors d’un point presse Mouhamadou Makhtar Cissé, le directeur général de la Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec), rappelant également l’impact de cette centrale sur les populations locales et sur la formation. .
Le site fournira en volume l’équivalent de la consommation annuelle de 226 500 habitants.
Plébiscitées dans le cadre du Plan Sénégal émergent, les énergies renouvelables ont fait l’objet de nombreux accords préalables au Sénégal depuis le début des années 2010, mais aucun site d’envergure n’est encore sorti de terre.
Cependant, une autre centrale de 20 MW est parallèlement en cours de construction au Sénégal, celle développée dans la région de Saint-Louis par le français Greenwish, en partenariat avec le groupe de BTP Vinci, pour une capacité de 20 MW et un montant total de 25 millions d’euros.
Outre Meridiam, qui clôture ici son premier investissement énergétique en Afrique, le projet réuni le fonds public sénégalais Foncis (32 %) et le développeur local Senergy SUARL (15 %). Sa construction sera confiée aux français Solairedirect, filiale d’Engie, et Schneider Electric.
Située à Méouane, dans la région de Thiès, ce site totalisant 30 MW est l’un des plus importants projets solaires en Afrique de l’Ouest (avec notamment celui de Scatec, au Mali, en cours de développement). Avec ce bouclage financier, les travaux de construction, initialement annoncés pour février, vont pouvoir démarrer prochainement, dans l’objectif d’une mise en service « début 2017 ».
Au Sénégal, où le coût de revient de l’électricité est très élevé, la centrale Senergy doit délivrer, à 65 F CFA (0,1 euro) le kilowattheure, une énergie au prix compétitif par rapport à celle fournie par les centrales thermiques, qui totalisent 90 % du bouquet énergétique.
« Le coût moyen des centrales sénégalaises est similaire lorsque le baril est à 60 dollars. Certes, aujourd’hui il est plus bas, mais il va très probablement remonter. De plus, avec le solaire, il y a toujours les émissions de gaz carbonique en moins”, a souligné lors d’un point presse Mouhamadou Makhtar Cissé, le directeur général de la Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec), rappelant également l’impact de cette centrale sur les populations locales et sur la formation. .
Le site fournira en volume l’équivalent de la consommation annuelle de 226 500 habitants.
Plébiscitées dans le cadre du Plan Sénégal émergent, les énergies renouvelables ont fait l’objet de nombreux accords préalables au Sénégal depuis le début des années 2010, mais aucun site d’envergure n’est encore sorti de terre.
Cependant, une autre centrale de 20 MW est parallèlement en cours de construction au Sénégal, celle développée dans la région de Saint-Louis par le français Greenwish, en partenariat avec le groupe de BTP Vinci, pour une capacité de 20 MW et un montant total de 25 millions d’euros.