L’opposition organise depuis la mi-octobre des manifestations, parfois durement réprimées, pour faire barrage au projet qu’elle prête au président Alpha Condé, 81 ans, de briguer un troisième mandat à la fin de l’année, alors que l’actuelle Constitution en limite le nombre à deux.
Mamadou Moussa Touré, un forgeron âgé de 20 ans, pris pour un manifestant, a été tué par balle mardi matin par des gendarmes alors qu’il se rendait à la forge familiale à Cosa, une banlieue de Conakry, ont affirmé à l’AFP son père et des témoins. Il s’agit d’au moins la 27e victime de ces événements, qui ont également coûté la vie à un gendarme, selon un décompte de l’AFP.
«Froidement abattu»
«On m’a dit que des gendarmes ont tiré sur mon fils. Lorsqu’ils se sont aperçus qu’il n’était pas mort, ils sont venus le frapper avec leurs armes jusqu’à ce qu’il soit mort. C’est vraiment triste et regrettable », a témoigné son père. « J’ai vu le corps du jeune homme. Il a été froidement abattu. Rien qu’en voyant les dégâts sur son corps, on se rend compte que son bourreau a tiré à bout portant », a déclaré une source médicale ayant requis l’anonymat.
Des tirs nocturnes ont été entendus dans la nuit de lundi à mardi dans la zone de Cosa, où des manifestants ont érigé des barricades et affronté les forces de l’ordre pour essayer de les empêcher de pénétrer dans ce fief de l’opposition, ont expliqué des témoins à l’AFP. « Les manifestants ont même déversé une importante quantité d’huile de moteur sur la chaussée pour empêcher les forces de l’ordre d’accéder au quartier », a affirmé une habitante, Nagnouma Traoré. Des manifestations ont également eu lieu mardi dans plusieurs localités de province, selon des témoins joints par l’AFP depuis Conakry.
Mamadou Moussa Touré, un forgeron âgé de 20 ans, pris pour un manifestant, a été tué par balle mardi matin par des gendarmes alors qu’il se rendait à la forge familiale à Cosa, une banlieue de Conakry, ont affirmé à l’AFP son père et des témoins. Il s’agit d’au moins la 27e victime de ces événements, qui ont également coûté la vie à un gendarme, selon un décompte de l’AFP.
«Froidement abattu»
«On m’a dit que des gendarmes ont tiré sur mon fils. Lorsqu’ils se sont aperçus qu’il n’était pas mort, ils sont venus le frapper avec leurs armes jusqu’à ce qu’il soit mort. C’est vraiment triste et regrettable », a témoigné son père. « J’ai vu le corps du jeune homme. Il a été froidement abattu. Rien qu’en voyant les dégâts sur son corps, on se rend compte que son bourreau a tiré à bout portant », a déclaré une source médicale ayant requis l’anonymat.
Des tirs nocturnes ont été entendus dans la nuit de lundi à mardi dans la zone de Cosa, où des manifestants ont érigé des barricades et affronté les forces de l’ordre pour essayer de les empêcher de pénétrer dans ce fief de l’opposition, ont expliqué des témoins à l’AFP. « Les manifestants ont même déversé une importante quantité d’huile de moteur sur la chaussée pour empêcher les forces de l’ordre d’accéder au quartier », a affirmé une habitante, Nagnouma Traoré. Des manifestations ont également eu lieu mardi dans plusieurs localités de province, selon des témoins joints par l’AFP depuis Conakry.